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Un visiteur
3,0
Publiée le 13 décembre 2024
Je dois confesser être un peu déçu dans l'ensemble, non pas que le film soit mauvais, loin s'en faut, mais ce film jouit d'une telle aura parmi les cinéphiles avertis que les faiblesses que j'y trouve me paraissent plus problématiques que tolérables dans une telle oeuvre.
La première chose qui m'a interpellé et quelque peu laissé en dehors, c'est l'approche quasiment burlesque de sa narration, le choix des musiques sensées illustrées les hold-up, les poursuites et l'ensemble des scènes d'action ne m'auraient pas parues incohérentes dans un "slap stick" chez Chaplin ou Keaton. J'imagine que c'était la volonté d'Arthur PENN de s'écarter de la simple évocation du parcours criminel de ce couple mythique du roman américain pour s'attarder à la fois sur ce que ce parcours dit de l'Amérique à l'époque de la récession mais aussi en filigrane de l'Amérique de la fin des années 60.
Une jeunesse en proie aux doutes, un écart toujours plus grand entre les classes sociales les plus basses et les autres, les politiques intérieurs et extérieurs en vigueur etc.
L'autre point qui m'a déçu est le jeu des acteurs, qui flirte un peu trop pour moi avec la théâtralité, pour réellement ancrer le film dans une réalité tangible à défaut d'être contemporaine.
Pour conclure l'ensemble des critiques et des remarques que je formule à son endroit font que les outrages du temps se font clairement ressentit et que pour moi ce film n'est pas juste le témoin indirect d'une époque mais aussi sa conclusion et j'avoue pour ma part, ne pas encore y voir les envies et les leitmotiv qui annonceront bientôt l'âge du Nouvel Hollywood.
Ce road movie désespéré traverse les ruines d’une époque marquée par la Grande Dépression, où chaque rire partagé semble dissimuler une blessure ancienne. Le réalisateur capture une lutte fougueuse contre l'adversité, sans jamais idéaliser les actes criminels de ses héros : glamour et violence se mêlent, mais c’est une beauté fragile, teintée de fatalité.
Loin du simple mythe des amants en fuite, l’œuvre révèle les fêlures humaines derrière le mythe, chaque meurtre portant la marque d’une profonde blessure. Avec une mélancolie douce-amère, ce road movie dissèque la relation entre deux êtres unis non par la passion, mais par une quête de rédemption impossible dans un monde cruel.
Grand classique du cinéma hollywoodien, Bonnie and Clyde reprend de façon romancée le récit du célèbre duo criminel qui sévit au début des années 30. Le récit est limpide et prenant, traçant une trajectoire des personnages subtile. La mise en scène, bien que classique, est rythmée et efficace. Un excellent divertissement, à voir ou à revoir.
Bonnie and Clyde raconte l'histoire du célèbre duo de malfrat qui sévissait dans les années 30 aux États-unis. La mise en scène, brillante, nous invite à suivre la vie du couple qui sombre peu à peu. On se prend dans l'histoire à la manière dont les héros se prennent dans l'engrenage qui les forcent à toujours aller un peu plus loin. Warren Beatty et Faye Dunaway nous rattachent à eux et à leur cause, si bien qu'on se surprendrait presque à vouloir les suivre. Leur performance respective est spectaculaire. C'est ce qui fait la grandeur de ce film, chef d'œuvre : 5/5.
« Bonnie and Clyde » de Arthur Penn (1967). Bonnie Parker (Faye Dunaway) et Clyde Barrow (Warren Beatty) sont les 2 membres du célèbre gang Barrow qui pendant la Grande Dépression était spécialisé dans l'attaque à main armée des banques et ce sans raison politique, anarchiste en particulier. Ils ont tué 14 personnes en 30 mois et seront abattus dans une embuscade très spectaculaire de la police américaine en Louisiane avec moult tirs dont la carcasse de la voiture en est le témoignage. Le film ne raconte rien de plus et on suit leurs aventures de façon très linéaire sans grande fioriture cinématographique même si la photo et la lumière sont de qualité !
Un classique qu'il faut absolument voir pour tous ceux qui s'intéresse à la nouvelle vague d'Hollywood. Un film rafraichissant doux au début et dure a la fin avec un final ou nos héros se font rattraper par leur pécher spoiler: une punition cruel leur ait réservé . Le crime est évidemment le thème principal autour d'un drôle de couple qui s'ennuyant décide de pimenté leur vie en devenant des criminel. Evidemment une grande désillusion leur arrive. Mais ce qui m'intéresse le plus c'est les gens qui les entours, les gens pauvres normaux qui se mettent a avoir un culte pour ce drôle de couple. Alors que ce sont des criminels, pourquoi une telles fascinations autour de deux criminels populaires ? Pour résumer, le film est a la fois fascinant et léger spoiler: avec un rythme qui nous affiche progressivement une fatalitée, leur mort.
« Vous connaissez l’histoire de Bonnie and Clyde ? Comment ils vécurent ? Comment ils sont morts ? ». Ce film va vous le conter, pas en mode documentaire mais un mode romance poétique. Ce film prend parti pour le couple de gangster et le rend terriblement sympathique même si Arthur Penn nous le montre commettant des meurtres gratuits. Dans son scénario, il en fait surtout des victimes de la Grande Dépression ; et le spectateur ne pourra être qu’indulgent pour ces laissés pour compte. Cette jeunesse ose se révolter contre un carcan accepter par les aînés ; et pour un film sortant en 1967 dans une Amérique enlisée au Vietnam avec une jeunesse aspirant à une vie meilleure ; il fera écho à leurs interrogations. Mais les héros paient ici le prix fort pour cette liberté. Ce film de studio porte malgré lui des messages forts : critique de la société de consommation, du système financier capitaliste, la désorganisation sociale engendré par ce système, rejet du puritanisme. Entre classicisme et Nouvelle Vague, Arthur Penn innove surtout dans une scène finale hyper cut techniquement impeccable et surtout avant-gardiste. Coppola reprendra les mêmes codes quelques années plus tard pour le meurtre de Sonny dans « Le Parrain ». Ce réalisme frontal choqua à l’époque. Et puis il y a le couple glamour Dunawway/Beatty superbement dirigé par Penn. Mon fils de 13 ans a été conquis par cette histoire. tout-un-cinema.blogspot.com
Tiré d'un fait réel. Un road movie pleine de charme et de violence avec son duo vedette, Warren beatty et Faye Denaway. En plus, il y a Gene Hackman, que j'adore. Les courses poursuites sont assez laid, mais c'était les moyens du bord. Les scènes mythique et le fameux poème que Gainsbourg et bardot chanterons pour l'éternité et le culte de ce film. J'ai fait le voyage avec eux. Un finale glacial et radical!
Ce film-clé dans l’histoire du Nouvel Hollywood mérite amplement son statut d’œuvre-culte. Imposant de nouveaux codes qui feront date (mise en scène nerveuse, violence crue montrée à l’écran, séquences de sexe osées), ce film de 1967 est aussi une petite révolution scénaristique. En suggérant l’homosexualité de Clyde Barrow, l’histoire n’est pas tant celle d’un duo amoureux et meurtrier à laquelle on pouvait s’attendre que celle d’un quintette maléfique composé de Bonnie et Clyde (mythiques Faye Dunaway et Warren Beatty), du grand frère de celui-ci (Gene Hackman) et de son épouse, et d’un pompiste un peu simplet, particulièrement attaché au plus jeune des frères Barrow. D’une incroyable modernité, ce road-trip sanglant, furibard et nihiliste est un must du genre.
Un film culte qui a pourtant pris un petit coup de vieux. La réalisation qui avait tant surpris à l'époque fait un peu datée. Les acteurs sont très bons , Faye Dunaway absolument sublime, d'une beauté fascinante , sexy et classy. Le scénario est bien construit , et on arrive à garder la bonne distance avec le couple mythique , héros , mais tueurs .
Grand classique du cinéma américain, ce film sur le gang Barrow n'a pas mal vieilli contrairement à d'autres. On y retrouve un couple mythique et glamour, Faye Dunaway (Bonnie) et Warren Beatty (Clyde). Film considéré comme violent à l'époque (1967), surtout pour la scène finale, Arthur Penn sait donner la part belle aux seconds rôles comme Gene Hackman (Buck) ou le jeune Moss. Malgré quelques imperfections, ce film reste une référence dans le genre et une belle réflexion sur le bien et le mal.
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4,0
Publiée le 2 mai 2021
Le film raconte la lugubre histoire d'un célèbre couple de délinquants détaillant une biographie mythifiée. À l'époque de la Grande Dépression Clyde Barrow (Warren Beatty) récemment sorti de prison fait la connaissance de Bonnie Parker (Faye Dunaway) tous deux sont devenus braqueurs de banques. Les antihéros traversent le Midwest et le Sud des Etats-Unis en dévalisant des banques et des magasins au cours des années 20 se lançant dans une course au crime. Ils forment un duo criminel uni par des complices comme le frère de Cyde, Buck (l'incomparable Gene Hackman) et son épouse (Estelle Parsons) ainsi qu'un jeune inexpérimenté. Mais ils sont poursuivis par un shérif vengeur (Denver Pyle). Bonnie and Clyde présente du drame, de l'amour, de l'action et de la violence. En dépit des années il tient toujours la route et reste intéressant. Dans le sillage de la récente sortie de La Horde sauvage de Sam Peckinpah il est plein de violence macabre avec une fin violente qui était profondément polémique...
J’ai adoré « Bonnie et Clyde » pour les mêmes raisons je pense que celles de ceux qui l’ont détesté : son côté décalé et décomplexé. Déjà sur la forme j’aime la photographie en Technicolor d’époque et ses couleurs vives. La musique par moments étonnamment guillerette, très « Années folles », m’a amusé. Tout dans le couple Faye Dunaway/Warren Beatty alias Bonnie et Clyde m’a plu : leur relation, leurs problèmes psychologiques et sexuels (elle frustrée, lui impuissant), leur amateurisme, etc. Physiquement je les trouve « glamour », voire sympathiques, car par exemple, ils ne prennent pas l’argent d’un pauvre paysan. On est sûrement loin de la vérité historique mais il s’agit d’une œuvre cinématographique et pas d’un documentaire. En fait le couple tente à sa manière (la mauvaise) de s’extraire de sa condition en plein contexte de la Grande Dépression. Si l’action est bien présente à travers les nombreuses attaques de banques et fusillades avec la police, le récit emprunte également des pistes inattendues souvent comiques (les séances photos, le Texas Ranger capturé et humilié...). Ma seule critique concerne l’interprétation exaspérante de l’actrice Estelle Parsons avec ses cris insupportables.
un bon film qui ne vieillit pas trop mal que cette histoire archi-connue de gangsters désinvoltes, anarchistes, aventuriers et très amoureux au temps de la grande crise des années 30 . Un peu simpliste parfois, un peu mélo souvent, un peu plaisant, souvent. Du bon cinéma