Mon compte
    Bonnie and Clyde
    Note moyenne
    4,0
    6618 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Bonnie and Clyde ?

    201 critiques spectateurs

    5
    47 critiques
    4
    99 critiques
    3
    34 critiques
    2
    16 critiques
    1
    4 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gregoire s.
    gregoire s.

    34 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2022
    Bonnie and Clyde raconte l'histoire du célèbre duo de malfrat qui sévissait dans les années 30 aux États-unis.
    La mise en scène, brillante, nous invite à suivre la vie du couple qui sombre peu à peu. On se prend dans l'histoire à la manière dont les héros se prennent dans l'engrenage qui les forcent à toujours aller un peu plus loin.
    Warren Beatty et Faye Dunaway nous rattachent à eux et à leur cause, si bien qu'on se surprendrait presque à vouloir les suivre. Leur performance respective est spectaculaire.
    C'est ce qui fait la grandeur de ce film, chef d'œuvre : 5/5.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Le film commence dans un tourbillon de sensualité, (Faye Dunaway n'a jamais été aussi belle) et ça y est on est scotché. Au-delà du récit au premier degré, au demeurant intéressant et bourré de qualité, il n'est pas interdit d'en faire une lecture psychanalytique, spoiler: Clyde trouvant dans le maniement des armes à feu un substitut à son impuissance sexuelle, et Bonnie développant ce qu'on appelle de l'hybristophile, autrement dit la recherche de partenaires hors la loi au sens juridique et moral du terme, ou encore C. W. qui recherche un père digne de ce nom !
    La lecture sociale est également intéressante et le film n'a besoin que de petites touches pour la montrer spoiler: (la rencontre avec la famille expulsée au début, ou le hold-up pendant lequel Clyde demande à un type : c'est à vous ou à la banque ?).
    Bonnie et Clyde ne sont pas de psychopathes, les morts sont liées au risques du métier, ils ne volent qu'aux riches. Les gens ont toujours aimé ces voyous qui ont un côté Robin des Bois, peut-on leur donner tort ? Réalisation parfaite, images magnifiques, interprétation remarquable, second rôles intéressants, un peu d'humour (Ah, la tronche de Gene Wilder !), chef d'œuvre !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    331 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2013
    Ce Bonnie and Clyde d'Arthur Penn est l'incarnation du mythe américain. La liberté, les grands espaces, les vielles Ford et l'esthétique d'une vieille pub coca-cola. A la fois glamour et violent, ce film est filmé comme un western. Avec son lot de desperados, de braquages de banques et de fusillades. Le tout retranscrit à l'époque de la Grande Dépression. Une merveille !
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Ce film mérite largement son rang de film mythique, sa popularité auprès des stars ou de gens comme nous. Bonnie et Clyde jouent plutôt bien, il se dirait que c'est 2 là ne s'appréciaient pas du tout pendant le tournage ce qui rend leurs prestations très honorable. Les vrais Bonnie and Clyde avaient l'air bien plus mythique, le réalisateur aurait put rendre ça plus glaciale encore je pense. Mais c'est globalement de très lourd, le film date de 1967 ça mérite le respect. La réalisation est plutôt pas mal, de très belles couleurs par moment, de jolie plans avec évidemment 2 acteurs sexy pour magnifier tout ça. L'inévitable fin, leur destinée reste surprenante mais surtout très dur et foide (un retour d'appareil ?) et sonne comme une vraie leçon de morale, B&C servent d'exemple.
    J'ai hâte de retrouver cette révélation pour moi qu'est Faye Dunaway, dans un Network ou un gros Chinatown.

    Film à voir évidemment !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    Oubliez les réflexions des cinéphiles sur l'avènement proche du Nouvel Hollywood : certes, Arthur Penn filme le sang (ici, beaucoup) et le sexe (ouverture culottée de "Bonnie and Clyde" sur Faye Dunaway nue) frontalement, de manière "anti-hollywoodienne"... mais n'a pas quand même grand chose à voir avec Coppola, Spielberg ou De Palma. Oubliez même les préoccupations politiques, certes sincères, à l'unisson d'une époque profondément contestataire : "Dans "Bonnie and Clyde", l’individu découvre l’humiliation économique, sociale, morale, que lui fait subir la société. Que font Bonnie et Clyde ? Ils font la guerre à cet état de fait, pour trouver leur identité." commentait alors Penn, tandis que son film défrayait la chronique et récoltait un véritable triomphe auprès de la jeunesse... Mais ce n'est pas cet aspect de "Bonnie and Clyde" qui survit en 2016, et en fait un objet toujours brûlant, dangereux. Non, "Bonnie and Clyde" est un film PUNK, au sens où le furent les Pistols et les Clash : la tentation de l'anarchisme, certes, mais surtout la rage de vivre vite et de mourir jeune, en ayant le meilleur look possible (regardez les photos du couple terrible, armes à la main, impeccables de classe !). "Bonnie and Clyde" est un film qui glorifie le chaos, qui le rend sublime, à coup de caméra brutale, de montage sauvage, d'images accélérées, de dérapages incontrôlés. "Bonnie and Clyde" est un film laid sur la laideur terrible de notre monde, qui montre deux personnages sublimes (Faye Dunaway est dans ce film l'une des plus belles jeunes femmes jamais filmées !). Mais l'intelligence absolue de Penn, c'est de ne jamais rendre cette dérive romantique : non, comme dans tout bon film PUNK, les héros sont aussi stupides, vides ("We're so pretty vacant, and we don't care..." !) que l'univers minable dans lequel ils se débattent : la famille est un enfer de bêtise (le frère et sa femme, terrifiants) ou de lâcheté (la trahison finale), le sexe se réduit à la frustration (Beatty, magnifique en amant paradoxalement impuissant), la solidarité sociale n'existe pas et la révolte des opprimés se réduit à briser les vitres de sa propre maison. Ne reste que la rage.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2010
    Le film n'est pas exempt de défauts, mais possède de réelles qualités, des scènes riches en émotions, surtout grâce à Faye Dunaway qui est admirable, le final magistral et bluffant, par contre je dois dire que les rôles de Clyde et Buck sont franchement pénible, ils ont l'air de parfaits abrutis, c'est sans doute fait exprès, mais là, ça en devient vraiment frustrant, surtout comparé à une Bonnie tout simplement humaine, un très grand rôle féminin.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    256 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Bonnie et Clyde constitue un excellent thriller de gangsters. Nous sommes dans les années 1930 en Amérique qui est victime de la Grand Dépression. Le couple de Bonnie Parker et Clyde Barrow défraya la chronique avec leur braquages de banques et meurtres sanglants. Recherchés dans tous les Etats par la police, l’histoire de ce couple de « gangsters » se finira dans le sang. Avec Bonnie et Clyde, Arthur Penn réalise un violent thriller de gangsters, car en effet le film est violent avec ses fusillades sanglantes et notamment celle de la fin où notre couple de héros se fait violement assassiner par la police, il y a également celle dans les bois où Bonnie et Clyde sont grièvement blessés, une séquence qui est très forte. Mais le point fort du film c’est évidemment ses deux acteurs principaux qui sont Warren Beatty qui joue Clyde Barrow et Faye Dunaway qui interprète Bonnie Parker. Ils sont excellent et incroyables dans ce film! Faye Dunaway crève l’écran dans son interprétation intense de Bonnie Parker, elle est LE point fort du film. Quand à Warren Beatty il est excellent dans le rôle de Clyde Barrow et livre un personnage sombre, torturé et violent, un excellent acteur. Bonnie et Clyde restera un célèbre film avec sa violence réaliste pour l’époque, son sens du spectaculaire, son scénario excellent et ses deux grands acteurs formidables: Warren Beatty et Faye Dunaway. Un grand film.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Le film de Penn est plein de mérite : avec des moyens modestes et beaucoup de scènes en extérieur, un casting intéressant et l'intrigue retracant la ballade de Bonnie et Clyde, son oeuvre tient d'une réalisation excellente et dynamique, et ce malgré un montage pas toujours subtil et quelques longueurs ( le glamour renforcé ) ; ainsi qu'une étude soignée des attitudes des personnages et des actions burlesques. Le film, malgré un vieillissement au niveau de l'image, est alors symbole d'une génération nouvelle, la Nouvelle Vague l'aurait t-il influencé ? En tout cas une Nouvelle Vague américaine meilleure que celle de France.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2013
    La retranscription cinématographique de la célèbre virée romantico-criminelle de Bonny Parker et Clyde Barrow entre 1930 et 194 fut pour Arthur Penn l’occasion de filmer une Amérique à laquelle la grande dépression économique semble avoir fait perdre ses valeurs et ses espoirs. Dans ce biopic traité avec un humanisme foudroyant, le couple formé par Warren Beatty et Faye Dunaway semble en effet,grâce à leur passion amoureuse et leur soif d’indépendance, les derniers garants de l’idéologie libertaire sur laquelle s’est fondé le pays alors qu’il s’agit pourtant des deux hors-la-loi les plus recherchés de leur époque, et c’est justement sur ce paradoxe que repose cette dénonciation d’un rêve américain en pleine perdition. Le duo d’acteurs, ainsi que les seconds rôles incluant évidemment Gene Hackman, font preuve d’un charisme plein de fougue qui aide énormément à la beauté de cette référence intemporelle du film de gangster.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2014
    "Voici Miss Bonnie Parker. Je suis Clyde Barrow. Nous volons les banques." Arthur Penn nous fait vivre l'aventure de Bonnie and Clyde et commence lorsque Clyde Borrow rencontre Bonnie Parker lorsqu'il braque la voiture de sa mère. Intriguée, elle le suit et vont vivre de manière libre selon leur propre loi.

    Souvent considéré comme le symbole du nouvel Hollywood par la manière réaliste et libre dont il montre l'horreur, la violence ou encore le sexe, ce qui été censuré par le passé, "Bonnie And Clyde" se révèle fascinant de bout en bout et un chef d'oeuvre qui n'a pas pris une ride malgré l'évolution dans le cinéma dans ce domaine. Et pour cause, Arthur Penn ne s'arrête pas à affronter Hollywood et montrer ce qui était interdit, il va plus loin et nous livre une magnifique et tragique histoire d'amour, d'une grande richesse d'écriture et émotionnelle. Il va relater les péripéties du couple durant les années de grandes dépression, en brassant divers genres et en donnant une dimension poétique, tragique et violence à son récit. Tout en faisant un portrait de la société Américaine il décrit le monde qui entoure Bonnie et Clyde de manière presque aussi dure que leurs crimes et défend la liberté mais montre aussi le ras-le-bol, dans un pays qui sort du Maccarthysme, est embourbé au Vietnam et dont le président a été assassiné dans des conditions toujours pas éclaircies à ce jour quelques années plus tôt. La mise en scène est superbe, tout comme l'inventive et belle maitrise technique de Arthur Penn. La reconstitution d'époque est réussi, tout comme la photographie est superbe.
    Côté casting, il a fait appel aux charismatiques Warren Beatty (qui est même à l'origine du projet) et Faye Dunaway (après le refus de Natalie Wood) et ils sont excellents, donnent vie à leurs personnages auxquels on croit et on s'attache sans difficulté. Gene Hackman ou encore Estelle Parsons sont tout aussi impeccable.

    C'est une très grande œuvre que nous livre Arthur Penn, importante dans l'histoire du cinéma et toujours aussi puissante aujourd'hui, à la fois provocante, fascinante, violente, libre, captivante, poétique... Un chef d'œuvre.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2011
    Un film qui ne se résume pas à l'action mais traite les personnages avec humanité.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    43 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Un film intéressant mais qui n'a plus le même impact, la même portée aujourd'hui. Mi western mi road-movie, Bonnie and Clyde retrace le parcours des deux célèbres criminels pendant les années 1930, au cours de la grande dépression économique. Un film à la fois léger et froid mais qui ne dégage que très peu d'émotion. Pas mal donc, mais je n'ai aucunement vu de chef d'œuvre à l'horizon.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2011
    Un peu (trop) romanesque, bourré de longueurs on se rend compte que le cinéaste s'est un peu écarté de la réalité pour donner dans le grand spectacle, oh rage, le final confirmant bien ce sentiment.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Quoi que l'on en pense, les ricains ont clairement besoin de se trouver des héros; c'est pour cela qu'ils tréfouillent dans toute leur courte histoire, imaginant se trouvant des symbôles, des idôles sur lesquelles se concentrer, des personnalités à adorer. C'est ainsi que naquit le "Bonnie & Clyde" d'Arthur Penn, que je découvre à l'instant. Le film fait étrangement l'éloge de psychopathes de seconde zone, de sociopathes de haut niveau. Vraiment? Pas tant que cela, au final. Explications. Loin des tarés que je pensais qu'ils étaient, le célèbre couple au destin tragique ( pas de spoil là dedans, tout le monde a en tête la fin de leur épopée meurtrière ) se veut ici plus humain, plus proche du commun des mortels que les représentations habituelles laissent penser qu'ils étaient. La vision des deux fugitifs est clairement idéalisée; sympathiques, attachants, ils paraissent pourchassés par les véritables bad guys du film, les forces de l'ordre. J'ai d'ailleurs apprécié le parallèle fait avec le massacre des indiens en Amérique; alors que le gang de Clyde Barrow se fait prendre en embuscade, il arrive que l'on entende, en tendant suffisament l'oreille, des imitations de cris indiens. True story. La dimension est donc fortement tragique : on s'attache aux Barrows tout en sachant comment leur destinée va s'achever, instaurant une fatalité terrible dans l'oeuvre, nous rappelant constamment que leur mort viendra, et par là même que la nôtre ne saurait tarder, un jour ou l'autre. La morale est à la fois terriblement pessimiste et d'un optimisme éclatant, en y réfléchissant plus en avant : il ne sert à rien de lutter, l'on mourra tous un jour, tout comme il n'est d'aucune utilité de se priver; si l'on doit tous mourir, autant se faire plaisir sur Terre, et ne pas penser aux conséquences, qui nous reviendrons forcément, un jour ou l'autre, en pleine poire. Mouais, c'est pas très catholique, tout ça. L'écriture est donc particulièrement satisfaisante; c'est élégant, efficace, et fichtrement émouvant. La conclusion, terrible, mettra tout le monde d'accord : la barbarie viendra autant du couple meurtrier que des prétendus gentils de l'Histoire les policiers. D'une certaine manière, la visée de l'oeuvre désire montrer les Barrows comme des héros, des martyrs malgré eux. Et voyez-vous, c'est avec ce point ci que j'ai eu du mal. Tout le reste est sans anicroche; ça passe sans probléme, sans faille particulière. La mise en scène à ce petit quelque chose d'intemporel qui que c'est un grand film, le fait étant que je pensais le film des années fin 70-début 80", alors qu'il date, en fait, de 1967. L'interprétation du couple affiche une réelle alchimie, tout comme Gene Hackman se révèle, comme à son habitude, impeccable, avec une personnalité peu commune, et d'une sympathie entre la béatitude et l'idiotie non cultivée. Le soucis est donc que je n'apprécie guère l'approche du couple. C'est une version romantisée de l'histoire; heureusement, tout manichéisme vomitif est à rejeter. David Newman et Robert Benton sont trop fins, trop intelligents, trop habiles dans l'art de manier les mots pour tomber dans une telle facilité scénaristique. Non, eux, ils prennent leur base, et sortent des sentiers battus. Comme je le disais, je n'ai guère apprécié que l'on en fasse des héros, des icônes. Au final, ils n'étaient que des gangsters ( à ce que j'en ai lu, bien sûr; ma vision est peut-être fausse ), des meurtriers. A en croire le film, les filcs les ont forcés à devenir des méchants, à tuer des gens. Pour le coup, je garde mes réserves; je ne m'y connais pas assez pour avoir un avis tranché. Le tout est donc que ce petit détail m'a légèrement dérangé. Le reste n'était guère dérangeant, par contre. A voir.
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Il y a des films comme ça qui semblent touchés par la grâce.
    Le duo Beatty-Dunaway resplendi.
    La réalisation d' Arthur Penn est sèche, violente et avec des pointes d'humour noir.
    L'ensemble est détonnant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top