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7eme critique
540 abonnés
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4,0
Publiée le 4 mars 2014
Le film romantico-criminel par excellence ! Le couple hors-la-loi le plus célèbre adapté au cinéma sous la caméra d'Arthur Penn et le jeu d'un duo désormais mythique du cinéma, Beatty/Dunaway. Une histoire que l'on connaît tous, mais que l'on prend plaisir à découvrir ou redécouvrir sur grand écran. Quand l'amour et la quête de liberté se confrontent aux braquages et aux fuites incessantes.
Initialement prévu pour être réalisé par Truffaut, avant d’être proposé à Godard, «Bonnie and Clyde» (USA, 1968) reste finalement l’œuvre d’Arthur Penn. Des maîtres de la Nouvelle Vague, il restera ce goût prononcé pour la vie davantage que pour le mythe. Toutes les grandes figures du film noir se trouvent bouleversées. Le mythe du gangster viril, veine Paul Muni-James Cagney, perd de sa superbe pour retrouver visage humain. Loin encore d’un exploit d’immersion et d’authenticité accompli fin des années 2000 par Michael Mann, l’approche singulière pour son époque de Penn porte son lot de révolutions. La première des novations repose sur l’immixtion indistincte de l’action avec l’humour. Warren Beatty et Faye Dunaway sont autant des pantins ridicules que l’incarnation d’icônes de la Grande Dépression. La musique de Charles Strouse, faite de petits sursauts burlesques dignes des compositions de Morricone pour Leone, alterne entre tons graves et thèmes légers. Autre infidélité faite ostensiblement au film noir est ce soleil radieux qui évoque plutôt les paysages du western que les rues sombres du film de gangster. La nouveauté produite par Penn réside dans ce croisement entre les genres, préfigurant la mode du post-modernisme, répendue aujourd’hui et portée au nue par des cinéastes manifestes comme Tarantino. Dans la banalité des gestes et le prosaïsme du quotidien (jusque dans l’intimité de l’acte sexuelle) qui traversent le film réside une grande partie des influences de Tarantino. La présence de Dean Tavoularis au décor, longtemps chef décorateur attitré de Francis Coppola, présente également une nouvelle conception de la représentation des paysages américains. Avec «Easy Rider» et «The Last Picture Show», «Bonnie Clyde» ouvre une troisième voie de l’imaginaire américain, factice et illusoire. Les décors luisants des baraques en bois inscrivent le film dans l’imagerie du mythe alors que tout converge vers une déstructuration de la légende.
Vous avez lu l'histoire de Jesse James, comment il vécut, comment il est mort, ca vous a plus hein, vous en demandez encore, et bien écoutez l'histoire de Bonnie and Clyde .... Arthur Penn, réalisateur connu pour ses film violent et sanguinaire adapte en 1967 une histoire connu de tous, une sorte de légende. Le terrible couple amoureux incarné par Warren Beatty et Faye Dunaway campent le célèbre gang Barrow. Gene Hackman viens complété le casting de renom et apporte humour et charisme, en revanche Estelle Parsons est plutôt irritable et presque insupportable. Le cinéaste américain montre avec fidélité la romance des braqueurs, sans partie pris, il raconte seulement, avec son style. Réalisé seulement un an après son culte "La poursuite impitoyable", le fond reste identique, mais l'intérêt est moins grand. "Bonnie and Clyde" voit le temps des ages passé et prend de plus en plus un coup de vieillesse, certains plan commence a perdre d'authenticité, et la mise en scène bien que travaillé se montre légèrement dépassé. Ceci dit, le film n'est est pas moins très bon, porté surtout part Faye Duneway qui interprète avec beaucoup de classe Bonnie Parker. Violent, dur, rempli de fusillade et de course poursuite, mêlant gangsterisme et histoire d'amour, l'oeuvre d'Arthur Penn reste dans la lignée de sa filmographie et offre une belle représentation du début, de leurs rencontres a leurs morts, dans une ultime scène où se pointe le sommet du film.
"Bonnie & Clyde" avait tout boulsculé sur son passage à sa sortie, avec son sujet jugé choquant (un couple attachant qui tue froidement et braque toutes les banques sur son passage) et sa violence. Si aujourd'hui cette dernière ne peut de toute façon plus marquer les esprits (avec tout ce qui se fait dans le genre gore notamment), l'histoire en elle-même le peut toujours. Le fait que ce soit une histoire vraie la rend d'autant plus brulante! Jusqu'au final époustouflant, le rythme ne ralentissant jamais, l'enthousiasme ne laisse jamais place à l'ennui. Les personnages (celui de Bonnie interprété par la sublime Faye Dunaway, surtout) sont extrêmement attachants; on en vient même à trouver leur activité compréhensible et on se surprend à haïr les flics qui les poursuivent... Franchement, j'ai adoré! Il mérite sont statut de grand classique! Il a marqué son époque et le début du Nouvel Hollywood, il marque tout aussi bien nos mémoires, car c'est l'un des meilleurs du genre (pour moi)... A voir absolument!
La cavale du duo infernal mythique portée sur grand-écran.Un bon binôme Dunaway/Beatty mais par contre en v.f les voix des personnages Blanche et Salomon sont insupportables.Et le tout à pris un coup de vieux et ça manque d"émotion j'ai trouvé.
Comme le titre de la chanson, ce film raconte lhistoire de Bonnie Parker et Clyde Barrow couple de cambrioleurs célèbres qui a dévasté pendant 2 ans les banques et quelques magasins dans 5 états américains à lépoque de la crise boursière du Wall Street. Dans le film, on a limpression que leur aventure pleine de péripéties a duré seulement 6 mois car dans le récit tout est écourté ou montré rapidement dès leur première rencontre comme si elle les précipitait à grande vitesse dans une spirale sans issue. Plus le film avance, plus la mort arrive comme une fatalité et lhistoire même si on connaît le dénouement est raconté de tel façon quon aimerait que Bonnie and Clyde échappent à leur destin puisquon sattachent forcément à un couple naïf, beau et romantique. Il paraît que réellement Bonnie and Clyde étaient très séduisant, avec Warren Beaty et Faye Dunaway, ils deviennent en plus sexy. A vrai dire, le scénario est plutôt plat avec une mise en scène simple. Le succès du film à sa sortie vient donc du charisme des 2 sex symbols Warren Beaty et Faye Dunaway qui interprètent justement leur personnage respectif. Culte.
Film culte et on comprend pourquoi. Epatant, avec des scénes superbements réalisées, une histoire qui nous tient en haleine tout le long, une vraie psychologie des personnages et des acteurs tous excellents dans leurs différents rôles. Avec biensur Faye Dunaway qui est juste magnifique qui permet au film d'avoir ce petite plus. A voir!
Après en avoir tellement entendu parler, il fallait bien passer au visionnage et m'en faire ma propre idée.. une fois encore, c'est plutôt de la déception.. une question époque.. nous devenons très exigeant vu les progrès du cinéma
Bonnie et Clyde est un film qui a marqué à sa sortie par son irrespect de la loi et ses scènes très violentes pour l'époque. C'était l'un des premiers films du Nouvel Hollywood. Au départ, avant de voir ce film, j'avais une certaine appréhension : je craignais qu'il n'idéalise à la fois le couple de truands et le banditisme. Heureusement, il n'est rien de tout cela. La mise en scène est rigoureuse et l'humour décapant. Bonnie et Clyde n'est pas sans préfigurer un autre film du Nouvel Hollywood à savoir la Horde Sauvage avec qui il partage plusieurs points communs. En tout, ce film reste un grand classique du cinéma qui continue toujours de marquer et dont la qualité ne s'est pas dégradé malgré l'inévitable recul des années.
Pas mal. Assez expéditif dans l'ensemble, tout s'y décide vite comme si toute action était naturelle. Cependant, le film sait se faire plus lent pour appuyer certains sentiments, mais jamais trop long pour ne pas en faire des tonnes. Tout pour aller à l'essentiel. Et finalement l'amour de Bonnye et Clyde apparait naturel et ils ont même l'air naifs des fois. Sur fond de Grande Dépression très bien marquée (on y remarque aussi la solidarité des gens dans la pauvreté). Agréable et touchant à regarder.
Excellent film, version de 1967 à revoir pour ceux qui l’ont découvert à sa sortie, quant à ceux qui ne l’on pas vu, ils peuvent y aller les yeux fermés, Warren Beatty et Faye Dunaeway sont resplendissants, aussi bien dans leur physique que dans leur jeu d’acteur,
Tout l’esprit de sensualité et de subversion désinvolte de la fin des années 60 (avec la suffisance qui peut aller avec). L’ouverture du film de ce point de vue est parfaitement réussie. Autrement ça se languit un peu par moment… Les comédiens sont tous excellents, le prestation de Faye Dunaway est particulièrement formidable. Pas un coup de génie mais beaucoup de talents, une vision estimable de la réalité d’un pays en déconfiture sociale.
Il faut le dire, l'atout majeur du film est le duo que forment Faye Dunaway et Warren Beatty. Faye Dunaway est vraiment excellente comme à son habitude et son interprétation est très juste, même parfaite. De son côté Warren Beatty a un charme fou à l'écran et joue excellemment bien. C'est sûre, c'est un des meilleurs duos à l'écran et il faut voir le film juste pour ça. Côté scénario, même s'il y a quelques longueurs et répétitions, il est bon et c'est avec simplicité qu'il traite le mythe et cela rend le film encore meilleur. La réalisation d'Arthur Penn est très convaincante. J'aurais mis une meilleure note s'il y avait quelques péripéties un peu différentes pour rendre le film encore plus intéressant. Un film à voir.
Un très bon film : des acteurs impeccables (l'excellente Faye Dunaway, et le beau Warren Beatty), une mise en scène sobre, une reconstitution pointue, sans oublier une fin inévitable et très triste. A voir.