2,5
Publiée le 11 mars 2009
Couronné dans divers festivals, "Boy A" est un film au scénario très prometteur mais dont la réalisation, par manque de rythme, nuit malheureusement au résultat final. En fait, on est en droit de penser que le scénario, adaptation d'un roman de Jonathan Trigell, s'inspire beaucoup d'un fait divers qui a défrayé la chronique en Angleterre : le meurtre, en 1993, de James Bulger, un gamin de 3 ans, par 2 autres gamins âgés de 10 ans, puis le procès, puis les suites. En fait, c'est à la suite que s'intéresse "Boy A" : la sortie de prison de Jack, qui avait commis à 12 ans un crime atroce avec un de ses copains et à qui on a donné une nouvelle identité afin de lui assurer une certaine sécurité. On lui a aussi adjoint un éducateur, Terry, qui effectue cette "mission" avec beaucoup de sérieux, de soin et même d'affection. Jack Parviendra-t-il à conserver cet anonymat ? Andrew Garfield, qui interprète Jack, a un faux air d'Anthony Perkins. Quant à Terry, c'est Peter Mullan qui s'y colle et, devinez quoi : il est excellent !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 10 mars 2009
On aurait aimé être un peu plus bousculé, mais le scénario est finalement bien ficelé. Jolie interprétration.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 30 juillet 2009
Terriblement bien filmé et interprété Boy A n'attend cependant pas les sommets. Décevant au niveau du scénario mais surtout au niveau des émotions dégagées. J'ai eu l'impression que le réal n'allait pas au fond des choses, se contentant de les effleurer, sous estimant ainsi le potentiel de son film. C'est dommage!!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 mars 2009
Un excellent film.Andrew Garfield est magistral, un grand acteur.L'histoire est bien montée même si c'est un peu long par moment.Un petit bijoux.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 10 mars 2009
TROP de TROP de trop, vraiment trop lourd. Un sujet en Or et porcelaine, à la fois, brisé par une construction facile qui ne laisse que très peu de temps aux belles images et beaux plans d'exister dans toute leur force... et brisé par la surexploitation de l'acteur principal... trop quoi!!!
Pour l'anecdote et c'est vrai de vrai un gars derrière moi c'est endormis au bout de dix minutes et la personne qui m'accompagnai en a fait de même.
les yeux fermé je désapprouve la valeur de ce film face au sujet qu'il voudrai aborder.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mars 2009
Tout simplement magistral ...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mars 2009
Clint Eastwood avec son 'Gran Torino' avait failli réussir mais c'est 'Boy A' qui est le premier film de l'année 2009 à avoir mouillé mes yeux !

A 24 ans, Jack (Andrew Garfield) sort de prison où il a passé 14 années pour meurtre. Dès sa libération, Terry (Peter Mullan), assistant social, l'emmène le plus loin possible de ce scandale encore présent dans tous les esprits. Nouveau nom, nouveau boulot et nouvelle vie dans une nouvelle ville. Il va devoir apprendre à avoir une vie normale, des collègues, des amis, des voisins, une petite amie ... s'imaginer une vie, une autre histoire, dans ce monde qu'il ne connait pas.
Mais l'angoisse que quelqu'un le reconnaisse sera toujours là et l'obligation de devoir mentir aux autres sur son passé difficile à vivre. La rédemption est-elle possible ? La société est-elle prête à lui pardonner ?

Le film traite donc de la réinsertion sociale d'un jeune assassin, sujet délicat mais parfaitement maîtrisé par le réalisateur qui s'efforce de ne jamais tomber dans l'excès de sensibilité.
Le scénario, très bien écrit et original, est porté par des acteurs brillants. Andrew Garfield ('Lions et Agneaux' et 'Deux soeurs pour un roi') joue parfaitement son personnage fragile, timide, innocent, craintif et curieux de découvrir la Vie...il a beaucoup de talent ! Et que dire de Peter Mullan ('Braveheart', 'Trainspotting') qui est excellent en assistant social protecteur et paternel.

Une petite incompréhension à la fin du film que j'ai du mal à expliquer, Jack rencontre parfaitement fortuitement (?) sa petite copine à des kilomètres de son domicile. Ils échangent quelques mots, se disent qu'ils s'aiment et elle le laisse seul avec son désespoir (?) ... huum je me demande si ça sent pas le bâclage !? Pas grave parce que la toute fin m'a sonné ...

Voilà pas grand chose à dire de plus si ce n'est que 'Boy A' a reçu le Prix oecuménique au Festival de Berlin et quatre récompenses au Festival du Film Britannique de Dinard (Grand Prix du
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mars 2009
Un film excellent qui fais réflechir. A ton droit à une deuxième chance? Jack (Andrew Garfield) est bouleversant et à mon avis on a pas finis d'entendre parler de lui. Allez-y.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mars 2009
Excellent ! Un tres bon moment pour le spectateur, un peu moins dans le deroulement de l histoire !
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 5 septembre 2009
L'ambiance est trop glauque malgré des moments qui sont sensés relever l'atmosphère.
Petit hic aussi: l'essentiel du film se trouve dans la synopsis, dommage...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 26 mars 2009
Gros coup de coeur pour ce petit chef d'oeuvre: Enfin je l'ai vu! je ne dis pas merci aux cinémas qui boudent littéralement ce film...je savais que ça me botterait! ah ça fait du bien de voir un tel film. Décidément le cinema britannique me procure beaucoup de plaisir en ce début d'année 2009! film sublime, c'est un drame touchant, même bouleversant, à la fois sombre et romantique, qui repose sur une histoire très émouvante, poignante. Les acteurs sont formidables, à commencer par Andrew garfield que je ne connaissais guère (apparemment il aurait juste fait deux personnages secondaires dans deux films qui me font défaut) et qui est pour moi une véritable révélation, ce garçon est incroyablement expressif et j'espère le revoir très vite. C'est, je crois, le film le plus beau, et aussi le plus triste, que j'ai vu depuis "l'échange" du Clint avec angelina jolie en novembre 2008. Captivé du début à la fin, le fait de l'avoir vu en VO doit surement y contribuer, je commence à prendre conscience de la perte d'émotions qu'aurait pu provoquer un doublage français pour ce type de film. J'ai tout de meme relevé qq infimes défauts de réalisation (des gros plans un peu employés exagérément sans doute...mais qui suis-je pour juger ce point de vue du réal', si ça se trouve ça participe à véhiculer l'émotion...). tout ça pour dire que je vous recommande fortement de voir ce film si la bande annonce vous séduit comme ce fut le cas pour moi, et je surveillerai attentivement les prochains films de ce real' ainsi que les prochains rôles d'andrew garfield! 4étoiles bien sûr.
4,0
Publiée le 9 mars 2009
Boy A décrit une Angleterre d’aujourd’hui sombre et austère. Les décors des lieux sont déprimants de minimalisme, le grain des images renforce la grisaille ambiante, la bière coule à flot pour faire oublier la vacuité des vies mornes et simples des protagonistes. Contrastant avec cette morosité omniprésente, le visage radieux et juvénile du beau Jack illumine constamment la pellicule. A 24 ans, il renait et découvre l’émerveillement naïf des « toutes premières fois » : 1er cadeau, 1er Mc Do, 1er boulot, 1ères sorties, 1ères amours. Sa gueule d’ange nous fait oublier un passé déjà lointain, enfoui et monstrueux, retracé en filigrane par des touches de flash-back où l’essentiel est suggéré plus que montré. A-t-on le droit à la rédemption, au pardon ? Peut-on devenir une âme pure et foncièrement bonne lorsque enfant, on a incarné le Mal? L’adaptation de « jeux d’enfants » proposée ici par John Crowley est extrêmement subtile et émouvante…meilleure preuve : Une salle entière étonnamment recueillie et silencieuse après le générique final.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mars 2009
Encore une nouvelle claque bien sentie après un film britannique (après Clubbed cette année, ou encore This is England)! Quel film, quelle émotion!!! Le jeu et la frimousse du héros Eric/Jack (Andrew Garfield, épatant) y sont pour beaucoup, presque pour tout même, tant on parvient à l'aimer, à vouloir le protéger, à vouloir devenir son pote, à lui pardonner même. Et pourtant, on découvre assez rapidement l'horreur de ce qu'il a fait. Le pourquoi de son long séjour derrière les barreaux, le pourquoi de son changement de nom...

John Crowley alterne -sans originalité certes- entre le présent d'une vie à reconstruire (le héros semble y parvenir avec un boulot, des amis, une copine) et le passé douloureux (le désamour familial, le rejet des camarades avant la rencontre avec cet ami qui vous veut du bien) d'un être passif, observateur, suiveur, influençable. Un être devenu adulte sans être passé par aucune des étapes normales de la vie d'un jeune: pas d'adolescence, pas de cours, pas d'innocence, rien... On le ressent dans son apprentissage de la vie à sa sortie de prison, son rapport aux autres et notamment dans la relation qu'il noue avec Michelle (Katie Lyons), la baleine blanche comme elle est surnommée, personnage réussi, à la fois protectrice et surprenante (l'image de la mère?).

Et il y a Peter Mullan, cet excellent acteur qui joue ici le rôle du tuteur de Jack/Eric, son parrain, son soutien, son pilier. Il donne tout à son protégé, au détriment d'un fils déprimé... Très intéressante la relation des deux héros du film, cette appartenance que semble ressentir Jack à son égard, son regard de gosse dès qu'il découvre la moindre chose.

Un film plein d'espoir, de quête de rédemption, de pardon, de rachat. Un film simple et poignant où l'on se prête à vouloir que le héros, pourtant auteur de l'irréparable, revive, renaisse. Et pourtant...
4,0
Publiée le 7 août 2019
Dans sa première vie Jack s'appelait Eric et il avait été condamné pour meurtre comme "Boy A", avec un co-accusé, "Boy B". Les deux meurtriers étaient mineurs, c'étaient même des enfants, qui avaient tué d'horrible façon une gamine de leur âge. Philip, le "Boy B", est mort en détention, à 17 ans : "suicide". Eric entame une nouvelle vie, il a 23 ans et sort de prison. Terry, le travailleur social qui lui a servi de père durant ses douloureuses années derrière les barreaux va l'accompagner du mieux qu'il peut dans sa nouvelle existence loin de sa ville natale : une nouvelle identité et un passé "officiel", un travail, des amis et même une "girl friend". Est-ce la rédemption pour Jack (d'autant qu'il va sauver une petite fille) ? Ce serait compter sans l'acharnement malsain d'une certaine presse qui pourchasse le "monstre" (pas de droit à l'oubli), et qui sait rapidement le débusquer après avoir promis une prime alléchante sur le Net. Portrait sans complaisance, ni sensiblerie, ni facilités, d'un jeune homme pas comme les autres dont la seule raison de vivre était d'être comme les autres, ce film juste et bouleversant est porté par le talentueux Andrew Garfield, dans un rôle écrasant - le reste de la distribution, le vétéran Peter Mullan en tête, n'étant pas moins remarquable.
4,0
Publiée le 8 mars 2009
Un très beau film sur la réinsertion et le droit à une seconde chance. Jack Burridge sort de prison: avant, il s'appelait Eric. Il a commis un meurtre quand il avait 12 ans. Il a changé, pas seulement de nom, il veut démarrer une nouvelle vie. Mais le destin en décidera autrement. Andrew Garfield incarne Jack: retenez bien ce nom car ce jeune acteur est promis à faire parler de lui tant sa prestation ici est formidable. Sorte de grand enfant cherchant ses marques dans un monde qu'il découvre, il compose un personnage attachant et sympathique néanmoins hanté par un passé avec lequel il veut définitivement rompre. Peter Mullan incarne Terry, le psychiatre de Jack et une figure paternelle à laquelle le garçon n'a jamais eu droit, et là aussi, sa performance est brillante. le parallèle entre la réinsertion progressive de Jack et la relation entre Terry et son fils Zeb est très bien fait, la construction en flash-backs est parfois un peu hasardeuse et la fin un peu brutale. Côté misen en scène, la profondeur de champ est tès limité afin de renforcer l'isolement des personnages, l'image est assez sobre donnant l'impression d'un documentaire, les acteurs sont justes. Boy A est de très loin un des plus beaux films de ce début d'année à ne pas manquer.
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