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Votre avis sur Big Eyes ?
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Clémentine K.
Ca se regarde très bien, très instructif et très bien joué. Christoph Waltz est dérangeant à souhait et Amy Adams très touchante.
Tim Burton raconte une incroyable histoire pourtant bien réelle, et il ne peut pas se laisser aller à trop de surrélisme, mais la qualité de la réalisation est parfaite, le duo d'acteur aussi, Christoph Waltz est dans son meilleurs registre, le psychopathe domestique, ce qui donne le ton du film.
Cinéphiles 44
Fidèle à lui-même, Tim Burton continue son folklore tout en y apposer un réalisme certain. Big Eyes raconte la condition de la femme dans les années 50 et 60 en dressant le portrait d’une artiste incroyable mais soumise aux hommes quelque soit leur demande. En confiant les rôles principaux à Amy Adams et Christoph Waltz, le réalisateur ajoute un gage de qualité à son long-métrage. L’actrice se révélant être de plus en plus poignante, occupe encore une fois l’écran avec brio. L’acteur habitué des rôles de méchants, s’adaptent de toute façon, toujours à ce qu’on lui donne. Son grain de folie fait rire mais fait aussi peur. La fameuse scène des allumettes dans la serrure rappelle d’ailleurs Shining de Kubrick. Le cinéaste n’oublie jamais non plus, la qualité de ses décors et des costumes. Ceux-ci sont vivants, colorés et il était grand temps que Burton s’attaque à cette période esthétiquement parfaite. Big Eyes est donc un film surprenant et il est assurément compréhensible que le réalisateur ait trouvé influence envers Magaret Keane et ses grands yeux.
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BeatJunky
Je le croyais définitivement passé du côté obscur le Burton après son très fade film on ne peut plus hollywwoodien" dark shadows" . Quel plaisir de le retrouver au top pour cette histoire qu il a réussi à rendre passionnante malgré un scénario qui ne suscitait pas un enthousiasme débordant auprès de ses fans. Mais grâce à sa mise en scène impeccable, Burton m a captivé dès les premières minutes en rendant le personnage d Amy Adams très attachant ainsi que celui de Waltz dont personne ne se méfie avant de le faire évoluer en manipulateur, opportuniste et menteur! Même si on ne reconnaît pas le style décalé et presque gothique qui a fait la renommée du metteur en scène au premier coup d oeil (ni au deuxième d ailleurs!) on ne peut qu apprécier cette maîtrise du scénario, de la mise en scène et de la direction des excellents acteurs que Adams et Waltz. Un film qui n a pas eu le succès qu il mérite. Ce serait dommage que Burton ne garde pas cette inspiration faute de succès sur celui-ci justement
"Big Eyes" est une histoire vraie plutôt hallucinante mais intéressante grâce à un scénario maîtrisé et une réalisation plaisante. Par ailleurs, les acteurs jouent bien leurs rôles respectifs. De fait, le film est plutôt captivant dans son ensemble.
Bon film , on passe un bon moment ! Film sur la manipulation qui montre une fois de plus que cela peut aller trop loin !!! bon jeu d'acteurs
Ciné2909
Incroyable histoire que celle de l’artiste Margaret Keane. Big eyes rétablit ainsi une vérité aux yeux du monde tout en rendant hommage à cette femme dominée par l'ombre imposante de son mari. Le casting est particulièrement réussi avec une Amy Adams juste parfaite et surtout un Christoph Waltz aussi prodigieux qu'il est exubérant. Ce duo crève littéralement l'écran et l'autre surprise vient du fait qu'il est difficile si ce n'est impossible de deviner que Tim Burton se cache derrière la caméra tellement ce film se différencie de ses précédentes réalisations. Sans nous en mettre plein les yeux, on a un tandem magnifique qui s'exprime à travers une histoire captivante.
Qu'on se le dise d'entrée, Big Eyes est le film le plus impersonnel des Tim Burton, et celui-ci ne va pas redorer sa carrière commerciale... Récupérant contre son gré le projet, l'auteur d'Edward Scissorhands ou Ed Wood confirme le désamour qu'on lui porte depuis le début des années 2000. Tiré d'une histoire vraie, ô combien peu passionnante, Big Eyes narre la parcours des époux Keats, la femme peignant des portraits de petites filles aux yeux exorbités et son mari se les appropriant pour mieux les vendre. Ce qui aurait pu se transformer en véritable descente aux enfers psychologiques ressemble plus à un simple documentaire dont on aurait point parlé si Burton n'avait pas été au commande. A son habitude, Christoph Waltz en fait des caisses mais Amy Adams est plutôt convaincante en femme soumise. Sa mise en scène des banlieues pavillonnaire des années 1950 rappelle autant le Lynch de Blue Velvet mais aussi la banlieue d'Edward aux mains d'argent ou la luminosité aveuglante de Big Fish. Pourtant le film pose de nombreuses questions sur les valeurs familiales, la confiance ou la trahison ; sauf que ces questions n'ont jamais de réponse. Malgré quelques bonnes séquences autour de l'élaboration des toiles et de l'arnaque, le tout reste aussi risible et énervant que son acteur principal c'est dire...
L’histoire est distrayante mais le casting est insupportable (surtout C. Waltz) et la réalisation de Tim Burton est impersonnelle.
Très loin du gothique et du baroque habituel, Tim Burton choisit une mise en scène plus classique pour nous raconter une histoire sur une artiste spoliée.
Loin de figurer parmi les meilleurs films de Tim Burton, moins inspiré et ambitieux ces derniers temps à l'image de celui ci, il reste néanmoins superbe visuellement parlant, et composé d'un duo qui interprète brillamment ce couple.
Loin de figurer parmi les meilleurs films de Tim Burton, moins inspiré et ambitieux ces derniers temps à l'image de celui ci, il reste néanmoins superbe visuellement parlant, et composé d'un duo qui interprète brillamment ce couple.
Que dire, sinon que je me sens limite coupable d'avoir pointé Tim Burton du doigt pour ne pas renouveler son style depuis ses débuts, parce qu'au fond je l'aime le papa de "Edward aux mains d'argent" et "Ed Wood" et s'il y a bien une chose que je ne lui souhaitait pas c'était de s'affadir à ce point. Que ce soit bien clair, "Big Eyes" n'est ni un mauvais film ni le ratage du réalisateur, il en faudrait pas mal pour surpasser "La planète des Singes" et "Dark Shadows". J'enchaîne un peu trop les biopics en ce moment mais celui-ci a pour mérite de proposer une histoire intéressante au-delà de l'éternelle mention "inspiré d'une histoire vraie", il faut dire que quand notre rapport à l'art est au centre du propos je suis toujours preneur. L'histoire se laisse suivre, elle est un peu molle du genou mais pas si avare en rebondissements inattendus, et les personnages sont tantôt attachants tantôt plutôt fascinants. Enfin, quand on connait un minimum la filmographie de Burton qui dans 90% de ses films se reconnaît dans le personnage de l'artiste dont le travail est aliéné par un monde cupide et insensible (Burton c'est Edward, c'est Willy Wonka, c'est le chapelier fou...), on comprend sans mal où le cinéaste se projette dans cette histoire pas comme les autres. Le hic c'est qu'en dehors de ça (et de la banlieue des premières images qui je le jure est trait pour trait celle d'Edward aux mains d'argent) réussir à dégoter une trace de Burton dans son dernier-né revient à trouver une aiguille dans une botte de foin. Lui qui est avant tout connu pour son univers graphique unique et son soin attaché à la mise en scène -quand il choisit de se creuser la tête- nous livre ici un biopic à la réalisation et l'imagerie tout ce qu'il y a de plus plate et à la mise en scène classique au possible, en somme les travers habituels du biopic. Il y a en tout et pour tout une scène marquée de la patte de Burton, celle du supermarché (et encore il parait que le trailer la dévoilait déjà, heureusement que j'ai flairé l'embrouille). Mais somme toute il n'y a pas que Johnny Depp et Helena Bonhham Carter que le réalisateur laisse au placard à l'occasion, mais aussi toute trace d'originalité et de personnalité, et c'est quand même triste qu'un film de Tim Burton ait pu être réalisé exactement de la même manière par n'importe quel autre réalisateur. En outre, la réflexion sur l'art bien que plaisante à écouter ne transcende jamais le film à la manière d'un "Ed Wood" et -là pour le coup je ne m'y attendait pas- je ne suis pas fan du jeu de Christoph Waltz et de ses bizarreries de plus en plus grandiloquentes à mesure que le film progresse (omg le procès...RIP la subtilité). Au final ce "Big Eyes" tient peut-être juste de l'alimentaire parce qu'il faut bien payer la nouvelle porte de travers ou la table en spirale, après tout Spielberg le fait tout le temps et je continue d'attendre ses films comme un benêt. C'est pour ça, et aussi parce qu'après tout Burton a déjà réussit à se sortir du cercle vicieux de la médiocrité avec le sympathique "Frankenweenie", que je reste persuadé que Burton peut bien réussir à nous surprendre au moins une fois avant de prendre sa retraite pour de bon. Une chose est sûre c'est que tout agréable ce "Big Eyes" soit-il, quand on s'appelle Tim Burton on mourra pendu plutôt que de tirer sa révérence avec ça.
Lu34s
Après son dernier long-métrage Frankenweenie, Tim Burton revient derrière la caméra trois ans après en s’emparant d’un scénario peu ordinaire qui a erré dans les limbes scénaristiques d’Hollywood pendant quelques années de cela.
C’est donc l’histoire désormais célèbre de Margaret Keane, peintre révélée grâce à ses toiles d’enfants aux gros yeux, marié à Walter Keane, véritable imposteur qui revendiqua les toiles de sa femme comme les siennes et ce pendant des années.
Un sujet plutôt original mais qui n’est en fait qu’un simple et basique biopic, dont la seule touche d’originalité provient des toiles farfelues peintes par Margaret Keane. Et on arrive pas très bien à comprendre pourquoi le génie créatif de Tim Burton, certes en grand sommeil ces temps-ci, est venu se fourvoyer là dedans. Car on sent bien que le réalisateur n’a rien ajouté de créatif dans ce projet assez classique au final. Classique, peu original, mais pas non plus à jeter puisqu’on y passe quand même un assez agréable moment même si on ne reconnait pas le style de Burton en comparaison à ses autres films. On y découvre tout de même une histoire un peu hors du commun et assez intéressante menée par une convaincante Amy Adams, qui tient aussi l’affiche à côté de Christopher Waltz, détenteur de deux Oscars pour Meilleur Second Rôle, qui cabotine à fond ce qui en devient assez agaçant. En effet, il n’y a aucune direction d’acteurs de la part de Tim Burton, qui n’est la que pour mettre les images du scénario en boite. Le seul moment intéressant du film reste la scène du supermarché lorsque Margaret Keane rêve de personnes avec de grands yeux.
La réalisation de Tim Burton laisse donc à désirer, sans génie créatif et sans direction d’acteur. C’est comme si cet homme avec une vision aussi farfelue et déjantée était bridé par un scénario qui ne lui laisse aucune possibilité de réalisation. N’empêche qu’il s’empare de la photographie magnifique du français Bruno Delbonnel. La musique n’est pas très originale non plus et pas très marquante.
Big Eyes ne marque donc pas le grand retour de Tim Burton, grand génie créatif et à l’univers sans équivalent et assez tordu, qui se fourvoie dans une réalisation basique pour un film assez basique en somme mais tout de même intéressant. Manque ainsi une véritable direction d’acteurs pour ainsi remonter le niveau d’un biopic qui ne sort pas des sentiers battus.
C’est donc l’histoire désormais célèbre de Margaret Keane, peintre révélée grâce à ses toiles d’enfants aux gros yeux, marié à Walter Keane, véritable imposteur qui revendiqua les toiles de sa femme comme les siennes et ce pendant des années.
Un sujet plutôt original mais qui n’est en fait qu’un simple et basique biopic, dont la seule touche d’originalité provient des toiles farfelues peintes par Margaret Keane. Et on arrive pas très bien à comprendre pourquoi le génie créatif de Tim Burton, certes en grand sommeil ces temps-ci, est venu se fourvoyer là dedans. Car on sent bien que le réalisateur n’a rien ajouté de créatif dans ce projet assez classique au final. Classique, peu original, mais pas non plus à jeter puisqu’on y passe quand même un assez agréable moment même si on ne reconnait pas le style de Burton en comparaison à ses autres films. On y découvre tout de même une histoire un peu hors du commun et assez intéressante menée par une convaincante Amy Adams, qui tient aussi l’affiche à côté de Christopher Waltz, détenteur de deux Oscars pour Meilleur Second Rôle, qui cabotine à fond ce qui en devient assez agaçant. En effet, il n’y a aucune direction d’acteurs de la part de Tim Burton, qui n’est la que pour mettre les images du scénario en boite. Le seul moment intéressant du film reste la scène du supermarché lorsque Margaret Keane rêve de personnes avec de grands yeux.
La réalisation de Tim Burton laisse donc à désirer, sans génie créatif et sans direction d’acteur. C’est comme si cet homme avec une vision aussi farfelue et déjantée était bridé par un scénario qui ne lui laisse aucune possibilité de réalisation. N’empêche qu’il s’empare de la photographie magnifique du français Bruno Delbonnel. La musique n’est pas très originale non plus et pas très marquante.
Big Eyes ne marque donc pas le grand retour de Tim Burton, grand génie créatif et à l’univers sans équivalent et assez tordu, qui se fourvoie dans une réalisation basique pour un film assez basique en somme mais tout de même intéressant. Manque ainsi une véritable direction d’acteurs pour ainsi remonter le niveau d’un biopic qui ne sort pas des sentiers battus.
Tim burton change de registre avec ce biopic. La réalisation est bonne et met en avant le jeu des acteurs. L'humour est bien présent ce qui est assez rare dans un biopic . Tim burton n'a pris aucun risque en réalisant ce film agréable mais qui ne rentrera pas dans les annales du cinéma.
Une chose à dire : quelle que soit la qualité et le genre du film, qu'est-ce que ça fait plaisir de retrouver Burton au cinéma ! Voilà, ça c'est dit, maintenant place à la critique. Le film est quasiment parfait.. Oui, j'ai bien dit quasiment. Tout semblait parfait, et pourtant.. Christoph Waltz est absolument magistral (je le découvre avec ce film, c'est une sacrée bonne surprise), il en va de même pour Amy Adams (que je découvre également).. Mais leurs prestations ne s'apprécient qu'en VO bien entendu. Le duo fonctionne à merveille, Burton les a bien choisis et comme toujours avec ce réalisateur, le casting vend du rêve. L'époque est bien retranscrite, les décors sont excellents (l'une des spécialités de Burton comme on le voit avec "Sweeney Todd" ou "Sleepy Hollow").. Le scénario est magnifiquement bien écrit. J'avais un peu peur car je n'aime que très moyennement les biopics en général, car à vouloir montrer des histoires vraies on nous sert souvent des histoires un peu ennuyeuses (je parle bien des biopics en règle générale), alors qu'ici pas du tout. L'histoire est très agréable à suivre du début à la fin, on ne s'ennuie pas une seconde. Les personnages sont bien définis et encore une fois bien interprétés, Waltz parfait dans ce rôle d'escroc qu'on a parfois envie de frapper et Adams dans le rôle de l'artiste incomprise et un peu "soumise" à l'autorité de son mari. La bande-son est assez simple mais correspond parfaitement à l'univers de ce film et celui de Burton. Même si c'est un biopic et que ça change un peu de ce qu'il fait habituellement, on sent un peu la patte Burton quand même, notamment avec le générique de début on justement le style de peinture dont il est question dans ce film, les "Big Eyes".. Ces gros yeux, ça fait très Burton, même dans un film où il n'y a rien de fantastique ou de féérique, rien d'irréaliste, on arrive à retrouver un peu sa patte, même si bien évidemment on le ressent moins que dans ses autres films. La scène du tribunal est tout simplement mémorable : le jeu parfait de tous les acteurs, les dialogues au top,.. En fait, cette scène est un parfait résumé de tout ce que nous a montré le film, mais avec une pointe d'humour en plus qui est la bienvenue ! C'est surtout cette scène qui m'a fait me rendre compte de la puissance de Christoph Waltz : en l'espace de quelques minutes, il arrive à nous énerver, nous agacer, puis à nous faire rire. Bref, tout ces éléments semblaient constituer un chef-d'oeuvre, jusqu'à cette fin.. Je trouve que ce film se finit un peu trop vite. On a une excellente scène de tribunal qui nous donne des moments de tensions et de rire, on en prend plein la vue, et puis après cette scène on a une ou deux minutes de film.. On a la sensation qu'il manque quelque chose. C'est vraiment dommage, tout était tellement parfait.. Puis on a l'impression que Burton a bâclé sa fin. Certains l'apprécieront, mais pour ma part je trouve qu'elle fait bien trop "classique", on a l'impression de voir ce genre de fin dans tous les biopics. Mais bon, cette fin ne change rien à la qualité générale du film qui était à deux doigts d'être un chef-d'oeuvre.
Je n'ai pas trop aimé ce film, l'image est agréable, les couleurs aussi, mais les personnages et l'écriture sont tellement insipides... Les personnages sont caricaturaux et n'ont aucune profondeur, les événements s'enchaînent sans même essayer de rendre les choses crédibles. Il y avait certainement moyen de faire un bon film mais le fond a été bâclé. Dommage !!!
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