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Cecile Rittweger
258 abonnés
16 critiques
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2,5
Publiée le 28 mars 2015
Basé sur une histoire réelle, ce film survole la fascinante évolution d'une relation de couple, en restant totalement extérieur aux ressorts psychologiques, et en peignant à gros traits une caricature du manipulateur mythomane.... L'emprise qu'il a sur sa femme est expliquée par des motifs purement sociaux et religieux. Le film ne montre rien des des procédés psychologiques ( changements brutaux : valorisation-dévalorisation, affection-rejet, vérité/contre-vérité, etc) qui entrainenent confusion mentale et dépendance chez sa compagne.....
Toutefois, ce film est virtuose par sa beauté formelle.
On dirait que Tim Burton s'adresse à des spectateurs pas très subtils et pas très évolués, un peu mal dégrossis, à l'instar de son anti-héros escroc, qu'on voit venir avec ses gros sabots dès le départ... Ca aurait été tellement plus intéressant qu'au départ le spectateur soit fasciné par ce personnage, comme sa compagne, qu'il soit comme elle sous son emprise, et que peu à peu il se rende compte qu'il a été manipulé.....
VarietyJustin ChangNov 14, 2014
"Despite Amy Adams’ affecting performance as an artist and ’50s/’60s housewife complicit in her own captivity, this relatively straightforward dramatic outing for Tim Burton is too broadly conceived to penetrate the mystery at the heart of the Keanes’ unhappy marriage — the depiction of which is dominated by an outlandish, ogre-like turn from Christoph Waltz that increasingly seems to hold the movie hostage."
Total FilmJames MottramDec 22, 2014
"Adams is as watchable as ever as Margaret, backed by fine support, but the problem lies with Waltz. He’s more caricature than character, and Burton proves unable to harness his energy as well as Tarantino did."
Une histoire vraie retracée avec charme, humour et émotion, superbement menée par le jeu d'acteurs tout à fait à l'aise dans leur rôle et le contexte. À l'écran, les yeux brillent, les couleurs nous ravissent.. Les sixties nous emportent avec le scénario. Un plaisir que je recommande!
Tim Burton aurait pu faire un excellent film avec ce "biopic", il ne réalise qu'un film assez bancal. Christoph Waltz est énervant d'un bout à l'autre, il en fait des tonnes mais semble bien seul dans son délire. Les images sont très kitchs mais pas inintéressantes mais le film ne décolle pas. Trop long et pas assez délirant à mon gout.
Big Eyes n’est pas un grand film mais j’ai quand même passé un bon moment, surement grâce à notre très bon duo d’acteurs et un Christoph Waltz qui crève l’écran comme jamais. Le scénario est basique au possible, il manque plein de détails importants mais pourtant on sent la volonté de Tim Burton de mettre pudiquement aux yeux de tous, ses propres fêlures en tant qu’artiste. Big Eyes, c’est dans grands yeux mais aussi une vraie sensibilité caché derrière de la grosse production hollywoodienne, un peu comme les tableaux de Margaret Keane. Critique complète en suivant le lien
Un de mes coups de cœur cinéma depuis le début d'année ! L'univers d'époque ainsi que l'univers artistique qui règnent dans ce film mais surtout et particulièrement la performance des deux acteurs principaux font de ce film une vraie réussite, à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Je le conseille vivement, que vous soyez un inconditionnel de Tim Burton ou non !
Comme d'autres d'adaptations de faits réels dont on connait la fin sans connaitre le développement, les scénaristes créés artificiellement des moments clés pour justifier les étapes qui justifient l'évolution des personnages et leur mauvais choix jusqu'au dénouement final. Ce mode d'écriture me parait à chaque fois artificiel car il caricature une vie autour des moments où tout a basculé. Heureusement le jeu des deux acteurs principaux habillent magnifiquement le film et lui donne du corps mais de nombreux points restent en suspend et je me suis sentis traverser cette histoire sans vraiment l'avoir vécu. Étrange sensation.
Ici, point de folie graphique Burtonienne. Juste une pointe de modestie: un mur rose kitsch de si de là mais sans plus. Tout le reste découle d'une parfaite normalité. En revanche il y a du Burton dans les esprits. Un petit grain de folie qui jaillit de la confrontation entre deux monstres idéologiques: Mr et Mrs Kean, autrement dit l'industrie et l'art, donnant lieu à une série d'interrogation sur le rapport qu'entretient l'artiste avec son oeuvre, thématique si chère à Burton. Par ailleurs on sent que ce dernier a mûri. Contrairement à ses films précédents il cesse de sonder l'homme sous l'angle esthétique et monstrueux en préférant l'aborder plus frontalement, interrogeant l'esthétique elle-même. Et quoi de mieux que de l'interroger sous les traits d'enfants aux grands yeux, regard authentique et sincère dont le sort est menacé par l'avidité de quelques magnats de l'industrie ? Nul doute que Burton y ait inséré là une part autobiographique, lui dont le talent fut souvent remis en question pour sa dualité blockbuster/film d'auteur. BIG EYES est donc un bon divertissement qui a le mérite d'être vu par la moralité qu'il nous délivre mais aussi par la formidable prestation de ses acteurs.
Les "Big Eyes" étaient des tableaux peints par Margaret Keane dans les années 60, dont le mari (Walter Keane) s'attribuait la réalisation. Ce dernier, de par son bagout et ses talents économiques, permit à ces peintures d'enfants aux grands yeux de connaitre un grand succès. Seulement, la supercherie ne dura pas, et la jeune femme finit par dévoiler toute la vérité. Tim Burton quitte ici ses terrains de prédilection du gothique et du fantastique pour nous raconter cette histoire authentique, un biopic en quelque sorte, pour notre plus grand plaisir. Il y met en effet des formes toutes particulières : reconstitution kitsch de l'époque, couleurs vives, dialogues ciselés et une petite dose de burlesque. Le film est bien écrit, très agréable à suivre et interprété à la perfection par le savoureux duo Amy Adams - Chritoph Waltz. Ce dernier compose un personnage à plusieurs facettes, excessif, grandiloquent, et surtout mythomane de première. Waltz se régale donc dans l'interprétation de ce beau parleur, délicieux au départ et dont les zones d'ombres se révèlent au fur et à mesure. Le comédien en fait des tonnes et c'est un régal. Amy Adams est toute aussi brillante dans ce rôle de femme soumise et dépassée par les évènements. Tim Burton aborde également avec malice d'autres thèmes que celui de ce couple déchiré, notamment celui du monde de l'art. Il tente une démonstration pleine d'ironie sur le rôle de la critique et de la médiatisation, dans l'évaluation de la valeur d'une toile. Il décrit aussi l'émancipation compliquée des femmes à cette époque. Au final, Tim Burton signe un film très divertissant, plein de pistes de réflexions, et comme toujours visuellement très beau.
Film très original, on passe un super moment avec le jeu magnifique des acteurs et la touche déjantée de tim Burton est visible dans chaque scène ! un film à aller voir, on reste frustrés par l'histoire (inspirée de faits réels) tout en se délectant de la qualité ! même si la peinture n'est pas un domaine qui m'intéresse particulièrement, cependant le film réussit a m'y intéresser justement ! la raison pour laquelle je ne mets pas 5 étoiles : il manque cette petite touche d'émotion et de fantaisie qui fait que j'adore vraiment un film, mais je le conseille vivement!
C'est la fin des années 50 aux Etats-Unis et une jeune artiste (Amy Adams) qui peint avec talent des enfants tristes aux yeux démesurés et expressifs va croiser la route d'un autre peintre (Christoph Waltz) qui, lui, possède le don qu'elle n'a pas : savoir vendre ses tableaux ! Ils vont donc faire équipe pendant des années : elle peint, lui vend... Enfin ça, c'est la façade ! Ce biopic de Tim Burton n'est pas mauvais en soi, les acteurs jouent justes, l'histoire est sympathique, mais ce n'est pas non plus un film qui marquera le paysage cinématographique mondial. Ca se regarde gentiment, sans plus.
Affligeante réalisation de Tim Burton ..... Décevant scenario, direction d'acteur absente....ce n'est que gesticulation de Christopher....qui saoule aussi bien son épouse dans la fiction que la comédienne dans la vrai vie ! Je ris jaune à la fin de la séance après mettre aperçu que le kitsch qu'il nous Refile n'est pas toujours de bon goût! Bon je comprend pourquoi les Big eyes sont si triste ! Bien moi aussi.
Pas de surprise pour ce nouveau Tim Burton. Le grand Christoph Waltz est égal à lui-même (c'est-à-dire divin :D), la réalisation est bien maîtrisée, Amy Adams... se défend. Les limites du film étant surtout que l'histoire en elle-même n'est pas franchement transcendante.
L'histoire rocambolesque des Keane, célèbres pour leurs tableaux d'enfants aux grands yeux tristes. Margaret peignait, Walter assurait la promo tout en s'appropriant l'œuvre de sa femme. Le film est bien mené et on ne s'ennuie pas une seconde, se demandant quand Margaret finira par se décider à se rebeller. C'est bien vu et bien joué. On passe un bon moment.
Et bien en voilà une bonne surprise ! Un biopic adapté de la pire arnaque de l'histoire de l'art, Tim Burton a tenu ses promesses en nous sortant un film fun et captivant du début à la fin. Christophe Walt ne cesse de jouer l’escroc à la perfection et Amy Adams n'a pas arrêté de m'impressionner via son jeu d'actrice. Un Golden Globes bien mérité ! Le réalisateur nous a prouvé que son style s'adapte à tous les genres et parvient à retenir l'attention des grands fans de peintures. Un excellent film que voici !
Histoire sympathique et originale d'une supercherie énorme qui m'était inconnue. Je tombe par hasard sur ce film, je me suis instruit et j'ai apprécié la plongée dans l'univers tendance des 60's, mais pas de quoi faire de gros yeux devant ce film.