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Le Bazar
24 abonnés
25 critiques
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2,5
Publiée le 30 octobre 2024
Je n'ai vu ce film que pour le montage puisqu'il est dissonant, y'a pas de logique derrière tout ça. Ne serais-ce que pour représenter ce que ressent le personnage au final.
Bonjour tout le monde, Pi est une belle ouverture filmique pour ce réalisateur atypique, expérimental et imaginatif! Pi est un nombre transcendant et le film Pi nous mène à des émotions et des raisonnements tout à fait féconds et dignes d' une philosophie en images ! Qu' en pensez - vous ? Bien à vous. Gérard Michel
Très intrigué par le travail d'Aronofsky et les thèmes qu'il aborde. Encore une fois une histoire de paranoïa mais cette fois ci filmé de manière très brut en noir et blanc. La tension est palpable et l'angoisse viscérale du protagoniste sont parfaitement retranscriste. Malheureusement assez rapidement je ne suis plus du tout emporté par l'histoire qui devient confuse et le rythme bancal. Assez mitigé même si je trouve le geste intéressant par rapport au tout petit budget du film.
Il y a plein de choses passionnantes dans ce film que j’ai vu un grand nombre de fois, les thèmes métaphysiques, l'esthétique urbaine en partie inspirée de Tetsuo, les répétitions de la voix off… Mais quelque chose le retient fondamentalement d’être un grand film. Ce qui, à mon humble avis, s’est répété sur l’ensemble de la filmographie de Aronofsky. La mise en scène est parfois un peu trop appuyée et grossière parfois à travers des plans excessifs. Certains développements sont également un peu trop faciles, relatant la persécution de Max sans suffisamment d'ambiguïté alors qu’il aurait peut-être fallu trouver une ligne d’indécision entre paranoïa possible et persécution réelle. Cela n’en reste pas moins un film à voir.
Une expérience cinématographique du troisième type, qui va probablement se révéler hermétique et perchée pour un bon nombre de spectateurs. Pour autant, c'est une captivante descente en spirale vers la folie et l'obsession de la connaissance qui consume les génies qui l'entreprennent. Entre la folie et le génie, il n'y a parfois qu'un pas, et ce film en est une sombre mais éloquente illustration.
Un coup de force incroyable, quand on connaît les conditions de tournage et le jeune âge de l'équipe. Cependant, on finit étouffé par les gros plans intempestifs et l'effet de camouflage de la véritable folie par des sonorités agressives.
Mathématicien de génie, asocial et paranoïaque, Max Cohen est sur le point de découvrir le secret du nombre Pi. Ont reconnais le style d'aronofsky, ont dirait un genre de film essaie avant son chef d'œuvre Requiem for a Dream. Le film est tout de même très original, après soit ont accroche soit pas. Pour ma part j'adore le cinéma d'aronofsky mais j ai pas trop accroché.
Premier film d'un grand nom du Thriller, Pi fait partie des films les plus fascinants du réalisateur. Pas besoin de rappeler le côté psychédélique et expérimental du film mais il est impressionnant de voir à quelle point la patte de Darren Aronowsky était déjà présente dans une brillante descente aux enfers mathématiques. Les motifs récurrents du réalisateur sont présents et seront notamment réutilisés dans son classique "Requiem For A Dream" (gros plans sur des médicaments, musique assourdissante, hallucinations diverses, perte de réalité...) et le thème de la folie et du cauchemar éveillé dans d'autres films. L'esthétique du film est incroyable, le noir et blanc ultra contrasté donne un aspect lugubre et sale à l'image ce qui permet de masquer certaines informations et en appuyer beaucoup plus sur d'autres.
Pi est aussi déstabilisant que passionnant malgré son sujet des plus pointus, c'est un classique à ne pas oublier de la filmographie du monsieur.
Expérience cinématographique, Max mathématicien de génie entreprend un périple initiatique entre religion et finance, bien pour l interprétation et l ambiance, néanmoins ce film c est une plongée assez particulière ... en noir et blanc "pas net", on accompagne la descente schizophrénique de Max, c est lent et parfois pénible dans le déroulement.
Max mathématicien souffrant de migraines insupportables cherche à percer les mystères du nombre Pi et voit dans les mathématiques des lois qui dirigent tout ce qui l’entoure. Le premier film de Darren Aronofsky pose déjà un thème central de sa filmographie à savoir des personnages en perdition qui vont à fond dans leur démarche respective jusqu’à l’auto destruction. Avec comme sujet central les mathématiques et ce chiffre sans fin le film aurait rapidement put être rébarbatif mais ce n’est pas le cas. Et pourtant est ce que le cinéma était le meilleur média pour décrire cette dérive mentale? Si on dit souvent d’un livre qu’il ferait un bon film, la j’ai eu l’impression d’être devant un film qui ferait un excellent bouquin. N’ayant pas encore les moyens dont il bénéficiera par la suite Pi est un film esthétiquement pauvre, prenant car d’une grande originalité; ce qui sera toujours le cas chez Aronofsky qui fera tout de même bien mieux par la suite.
Ambiance démente, noir et blanc sublime. Reste un propos un peu confus, mais bonne claque visuelle. À voir pour mieux comprendre le cinéaste, mais pas son meilleur film.
Ayant été bouleversé par "Mother!", je me devais de me plonger dans la filmographie de Darren Aronofosky. Pour faire simple j'ai commencé par son premier, le fameux "Pi". La première impression qui m'en ressort est que le film est assez lourd à digérer. On a à faire à un film schizophrénique très sombre de par son noir et blanc assez gras et surtout son sujet. On suit en fait un mathématicien obsédé par la recherche d'un nombre à 216 chiffres qui pourraient changer bien des choses dans le monde de la bourse ou dans la religion juive notamment. On le voit sombrer de jour en jour dans la folie, les médicaments, les hallucinations... Car oui les principales interrogations du film au delà de la quête de l'impossible en maths sont l'obsession donc mais aussi l'addiction ou la névrose. J'ai personnellement ressentis ces sentiments pendant mon visionnage. A la manière de Max Cohen j'ai été absorbé par les nombres, les spirales ou rectangles jusqu'à en voir partout dans les cadres. Si on fait attention rien n'est laissé au hasard, dans chaque plan il y a quelque chose qui rappelle un élément énoncé précédemment. Je pense que c'était bien évidemment voulu et c'est réussit. La tension est aussi présente à tout moment grâce à une mise en scène vraiment très dérangeante et dérangée même. La musique est dans le même esprit tout comme le jeu d'acteur de Sean Gulette que je ne connaissais pas mais qui m'a bluffé. Après malheureusement il y a quelques interrogations que je n'ai pas pu élucider au premier visionnage. Notamment quand Max parle d'avoir regardé le soleil plusieurs fois dans le film. Je n'ai pas réussit à comprendre ce que cela fait au milieu de tout cela. A part ça c'est du très bon, surtout quand on se dit que le film à été tourné pour un budget de moins de 100k$ et que Aronofosky avait seulement 26 ans. C'est vraiment énorme.