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    Pi
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    3,3
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    277 critiques spectateurs

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    Halo42lips
    Halo42lips

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2012
    Film impressionnant, qui marque comme tous les futurs films du réalisateur. Une ambiance particulière toujours traité dans l'excès, avec une bande originale qui donne tout de suite de l'ampleur aux faits. Darren Aronofsky est sans conteste l'un des maîtres du septième arts dans ce genre de film où règne la folie, la fascination, et enfin la démence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2012
    Difficile de juger ce film. Comme dans tous les films d'Aronofsky, on en ressort partagé entre un profond malaise, presque malsain, et une fascination vis-à-vis d'un film des plus original, comme seul Aronofsky peut en produire. Une heure et quart de paranoïa, de secret, dans une atmosphère glauque et ténébreuse autour d'un sujet qui ,déjà, évoque le mystère : les mathématiques. Le réalisateur évoque le lien ambigu entre science et religion, tout cela pour finalement n'aboutir à rien de bien concret, preuve que sur certains points, nous sommes encore bien ignorants.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2012
    Darren Aronofsky est parti si loin dans son délire psychédélique qu’il ne pouvait que diviser son public entre les spectateurs écœurés par un montage chaotique sans rien avoir compris à cette histoire de mathématiques sans queue ni tête et ceux qui furent fascinés par une splendide photographie lumineuse accompagnant une énigme métaphysique tout aussi transcendante. On y trouve surtout la preuve que le réalisateur, qui maitrisait déjà parfaitement tous les effets de mise en scène déjantés qui feront le succès de "Requiem for a dream", a réussi à reproduire un univers visuel si effrayant qu’il rappelle presque celui de "Tetsuo" pour faire un parallèle stupéfiant entre le mysticisme et l’ultracapitalisme, ces deux notions qui faisaient si peur en cette fin de siècle.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Que ce soit l'histoire ou la mise en scène, les deux sont vraiment étranges. Le film est tout de même assez spécial puisque, sous couvert de formules mathématiques, on brasse de l'air pendant 1h25.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Le script articule son propose autour du nombre Pi, d'un mathématicien de génie persuadé que l'univers peut se résumer à une séquence mathématique et que trouver la bonne équation permettrait de deviner certains éléments de l'avenir ; autour de cette histoire se mettent en place des éléments ressortant de la science-fiction, du fantastique, du thriller paranoïaque ou de l'épistémologie, mais, avant toute autre chose, autour de cette histoire se met en place un drame humain basé sur l'incapacité du héros à s'intégrer à ce monde qu'il a pourtant si bien compris. Les thématiques scénaristiques habituelles d'Aronofsky vont transcender l'histoire de base au delà de son simple genre catégoriel. Par son habituel dyptique maladie/passion - obsession ? - il offre à « Pi » un ancrage presque bassement matériel alors même que son scénario va amener le héros à parcourir des chemins plus métaphysiques, oniriques et religieux. Si Pi ne s'avère pas vraiment convaincant lorsqu'il tente de répondre aux mystères de l'univers, et encore moins lorsque qu'il essaie de tous les unifier, son utilisation des mathématiques tend à donner à son scénario des bases concrètes s'appuyant sur des réalités scientifiques avérées. Le paradoxe naissant de cette dichotomie entre les ambitions portées par l'histoire et le traitement offert par le script va ainsi donner à « Pi » une optique riche porteuse de nombreuses pistes de réflexion.
    Dommage, cependant, que l'écriture des personnages soit à ce point minimaliste qu'elle annihile tout semblant d'intensité dramatique, le spectateur ne pouvant légitimement éprouver aucune forme d'empathie vis à vis de protagonistes se limitant à leurs simples concepts de départ (le mathématicien, le mentor, la voisine, le rabbin, la business-woman, etc.). Cela a malheureusement des répercussions sur le résultat final en ce que les acteurs n'arrivent jamais à faire sortir leurs personnages de ces carcans rigides, s'avérant, à l'exception du vieux mentor interprété par Mark Margolis, aussi anecdotiques et transparents que de simples figurants. Ainsi, parce qu'il est presque impossible de s'attacher à eux, et notamment au personnage principal interprété par Sean Gullette - qui livre malgré tout une prestation convaincante - l'émotion inhérente au script ne peut malheureusement jamais trouver la concrétisation voulue par Aronofsky. Mais là où le script commence à montrer ses limites, la mise en scène d'Aronofsky prend le relai pour transformer le film en une véritable expérience visuelle et auditive. On pourra certes reprocher au cinéaste d'avoir usé de techniques formelles presque scolaires pour transposer les émotions du héros - il semble glisser sur le sol quand il est malade, utilisation d'un grand angle lors de ses crises de paranoïa, en contre-point duquel on va trouver des plans serrés lorsqu'il s'isole pour réfléchir - mais le résultat est pourtant une indéniable réussite. S'appuyant sur une musique en parfaite adéquation avec les images - signée par le talentueux Clint Mansell - Aronofsky réussit à traduire en langage cinématographique les maux de son protagoniste principal. « Pi » se vit donc plus qu'il ne se regarde, l'expérience pouvant aller jusqu'à une laideur presque atroce lorsqu'il s'agit d'accompagner des crises migraineuses, la musique devenant fausse et stridente et les contrastes de l'image étant poussé à leur paroxisme.
    Cette volonté d'inscrire le film dans une esthétique bien particulière est également symptomatique du travail d'Aronofsky. En effet, l'aspect visuel de ses films porte toujours les marques d'un travail artistique poussé, que cela soit pour obtenir un rendu sublime (« The Fountain ») ou pour avoir une image volontairement "dégueulasse" (« The Wrestler »). Dans « Pi », la photographie noir et blanc - signée Matthew Libatique - à l'origine probablement utilisée pour masquer le manque de budget, est poussée jusqu'à éliminer presque toutes les nuances de gris ; les décors, résultant d'une accumulation de bric à brac que l'on pourrait trouver dans n'importe quelle décharge, renforcent tout l'aspect intemporel du film ; le montage et le grain de l'image, presque grossiers, donne au tout l'esthétique d'un vieux documentaire. C'est ici que se situe probablement le paradoxe le plus intéressant offert par Pi, en ce que tout ce qui rend le film visuellement laid est en réalité le fruit d'une véritable réflexion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Un thriller psychologique qui lorgne vers le drame humain autour d'un mathématicien qui n'arrive pas à s'intégrer à une société qu'il arrive pourtant à comprendre par les biais de sa réflexion mathématique. Porté par un scénario très complexe, difficilement accessible, mais pas moins efficace, Pi est également mis en scène d'une façon incroyable par un Darren Aronofsky qui signe ici son premier film (et la première perle de sa carrière). Un OVNI cinématographique, une vraie expérience à voir et à revoir.

    Retrouvez la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur Youtube :

    ►► http://www.youtube.com/watch?v=iBHJTWZ_3W8
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Un OVNI du cinema ce film. On est embarquer dans la folie du personnage qui cherche en vain un formule mathématique pourtant introuvable. Un film qui joue sur les nerfs du spectateurs et le noir et blanc nous montre toute la noirceur du film ce qui nous donne l'impression d'être dans un monde qui n'est pas réel est d'être dans la tete de ce génie qui délire. Un film un peu spécial et dur à suivre quand même, mais à voir.
    Adeg
    Adeg

    12 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2012
    Un spectacle repoussant. Un trauma obsessionnel que je ne vois pas l'intérêt de mettre en images et qui s'avère d'ailleurs complètement stérile dans son amplitude potentielle. A l'image de la plupart des personnages décrits dans le film, on comprend à la fin qu'on a perdu beaucoup de temps pour rien.
    Il se trouve que Darren Aronofsky n'a pas fait que de la merde par la suite. Le véritable talent provient des gens qui ont pu l'encourager et le produire alors même qu'ils venaient de se faire maltraiter les sens. Quelques masos opulents et visionnaires l'auront mis sur les rails. Après schéma classique, il suffit d'engraisser les critiques et c'est parti comme sur des roulettes. Bien entouré, il a fini par ciseler son art et le sortir enfin de son cocon une fois présentable.
    Ce Pi est primitif au propre comme au figuré. Un brouillon qu'il ressort à chaque étape de sa carrière comme un sacerdoce mais qui se dilue opportunément avec le temps.
    Je dirais que heureusement y'avait un peu de chiffres pour s'occuper pendant le film. C'est assez faible comme niveau scientifique mais ça me laissait quelque chose auquel m'accrocher. Quant à la portée morale de l'histoire j'ai trouvé ça charmant : de la psychologie de bas étage pour nous mener à une interprétation équivoque. Veuillez relire les Béatitudes dans la version la moins oecuménique et on en reparle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2012
    Pi est vraiment un film éprouvant... Comme l' impression de devenir fou.
    vanou97
    vanou97

    44 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Face à un sujet passionnant, dont un film peut tirer le meilleur profit sans artifice, on a l'impression que ce Pi là rame dans sa paranoïa. On n'est pas assez centré sur le sujet, le réalisateur Darren Aronofsky va voir à droite, à gauche dans son saupoudrage métaphysique qui n'a plus rien à voir avec la science et nous présente ce nombre intrigant désagréablement.
    Dawasta
    Dawasta

    64 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Un film très intriguant et pas toujours évident à suivre, il faut s’accrocher! Darren Aronofsky nous montre déjà son obsession pour la folie, la solitude et la descente aux enfers... des thèmes récurrents dans sa filmographie. Les anecdotes sur le rapport entre les nombres et l'univers sont intéressants. (Pas mal)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Un super film , le digne père de requiem for a dream.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    56 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2012
    Un très grand film, peut-être un brin compliqué mais un très grand film quand même. Acteurs et photographie extras.
    Seul petit bémol : Quelques longueurs...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 août 2012
    Premier film de Aronofsky, "Pi" raconte l'histoire d'un homme torturé par son cerveau, paranoïaque, fou. On peut y voir les balbutiements d'un futur génie ou alors l'entrée d'un jeune élève dans la cour des grands. Dans tous les cas ce film n'est pas anodin car c'est - entre autres - le premier mais on pensera à d'autres pour de vraies réussites en 1er film.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2012
    PI low budget efficace dans la douleur supprime la couleur, bouge sa caméra , crée des flous impressionnants dans un contexte ou chaque dollar économisé permet à l'opus d'aller au bout de son cheminement.

    Ce noir et blanc déprimant et mystique masque un gris divin, une pierre angulaire complètement sclérosée par deux fléaux, un arrivisme boursier et un fanatisme religieux s'acharnant sur la recherche pure.

    Dans ses conditions le créateur se replie sur lui-même en remettant à une date ultérieure la révélation du mécanisme de l'univers. Pourtant le résultat est la à deux pas dans toutes ces décimales sans fin cachant une seule et même image

    L’intellect d’un homme à deux doigts d'être fauché par sa passion préfère couper le cordon ombilical avec une relation métaphysique presque démentielle aux allures de plus en plus auto-suicidaires.

    Le mystère de l'univers reprend ses droits laissant un écorché vif récupérer des années de vie dans une normalisation décevante.

    Un bon film sur le combat acharné d'un possédé déterminé jusqu'à l'épuisement à comprendre ce qui le dépasse avec comme finalité un verrou protecteur préservant les terres de la divinité.

    Les prémices d'une folie privant un illuminé de la révélation finale.
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