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Guillaume182
130 abonnés
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3,5
Publiée le 19 juin 2012
Un mathématicien tente à tout prix de trouver une formule qui pourrait détenir quelques secrets sur le monde.
C'est pourquoi il est sans arrêt espionner et poursuivis.
Lui, il souffre d'atroce migraine et de solitude.
Des souffrances qui deviennent de plus en plus importante.
Une atmosphère oppressante.
Darren Aronofsky reprend des thèmes qui lui sont chères: l'étroite frontière qu'il y a entre le fait de toujours vouloir aller plus loin et la chute.
Des techniques propres à son style: Plans serrés, des gros plans et très gros plans, l'éclairage.
Une réalisation brillante, fluide qui file à un bon rythme.
Un noir et blanc qui a du style.
Aronofsky a su me captiver, bien que les calculs et les mathématiques ne soient pas mon point fort, j'ai accroché.
On regrettera juste l'intrigue liée aux chiffres et aux écrits Hébreux et l'explication divine totalement foireuse.
Au final on ressort de ce film ébloui par la mise en scène, mais aussi avec un sentiment d'inachevé dans le fond les méchants qui le surveillent ne sont qu'un prétexte pour faire avancer un peu l'intrigue, car ses personnages disparaissent aussitôt sans savoir pourquoi.
Quelques faiblesses du scénario donc.
Des acteurs inconnus, qui n'ont pas un physique de mannequin, mais qui sont excellents surtout l'acteur principal.
C'est bien dommage qu'Aronofsky n'utilise plus que des vedettes depuis qu'il a de l'argent.
C'est une très grande réussite pour un premier film.
Pi est un film extrémement étrange, qui déroute le spectateur. Pourtant, l'atmosphére du filme est prenante, parfois même angoissante, surtout grâce à l'utilisation du noir et blanc. La réalisation du talentueux Darren Aronofsky, qui signe là sont tout premier long-métrage, est excellente et très maitrisé pour un premier film. La BO du film, composée par Clint Mansell (qui deviendra le compositeur de tous les autres film d'Aronofsky), est également parfaite, en total accord avec les images. Hélas, le scénario est quasi-incompréhensible, même si il aborde le thème original des mathématiques. Dommage...
Si le film commence bien au bout d'un moment l'absence de scénario se fait sentir. Le film se transforme en un véritable n'importe quoi où on finit par se perdre. Dommage car il bénéficie d'une réalisation impeccable. Un film à voir si vous avez du temps/
Premier long-métrage de la future star américaine que deviendra Darren Aronofsky, "Pi" travaille les mathématiques comme rarement un film aura osé le faire au cinéma. Utilisant le noir et blanc, cette œuvre curieuse qui dévoile le quotidien d'un génie à la recherche de séquences universelles instruit et nous laisse en proie à un certain suspens par instant. Trouvant le fil conducteur en la personne de Sean Gullette, qui portera le film très honorablement, le spectateur suit les découvertes du mathématicien ainsi que certaines de ses démonstrations qui utilisent des théorèmes et des propriétés scientifiques fort intéressantes. Malheureusement, l’ambiguïté du scénario ainsi que la mise en scène parfois fatiguante créent parfois un flou qui, lorsqu'il se brise, n'atteint pas toujours le succès escompté. Par bonheur, le tout reste tout à fait honorable et la qualité de ce premier film est déjà annonciatrices d'un indéniable talent de réalisateur.
Réalisé en 1998, "Pi" est le premier long-métrage de Darren Aronofsky. Tourné en noir et blanc et avec très peu de moyens, l'oeuvre met en scène un talentueux mathématicien qui se retrouve pourchassé après une précieuse découverte. D'entrée, le style du futur réalisateur de "Requiem for a Dream" se fait ressentir : rythme rapide, gros plans, montage haché... Seulement, "Pi" possède tous les défauts d'un premier long : des idées, de la volonté et de l'énergie mais une forme qui ne colle pas avec le fond. Entre délire psychologique, thriller politique et trip religieux, le jeune metteur en scène ne sait que choisir. Et vouloir filmer tout ça en seulement une heure et vingt minutes, techniquement ce n'est pas possible. A moins de bâcler son film. Ce qu'il fait. Il s'agit donc d'un premier essai anecdotique et boursouflé, sorte de copie pâle d'"Eraserhead", mais dans lequel on peut néanmoins y déceler les pointes de talents qui écloront par la suite.
Oeuvre aussi culte qu'expérimentale de l'excellent Darren Aronofsky futur réal de "Requiem for a dream" et "The wrestler"... Malgré un noir et blanc trop crasseux Aronofsky impose une atmosphère particulièrement aseptisée et glauque. L'acteur principal offre une interprétation énorme et schizo qui nousplonge dans une démence très réaliste qui fait son effet. Cependant on peut mettre en garde contre un rythme extrêmement lent et un scénario particuièrement difficile (math religion). Un film extrême donc qui n'est sans doute pas ouvert au grand public.
1er film, précurseur du style du grand Darren Aronofsky. Le scénario se risque sur des territoires complexes et difficile à maîtriser, à savoir notamment les mathématiques et la religion. Darren relève même le défi de lier directement ces deux éléments et y parvient avec brio.Sean Gullette, pour un rôle plutôt complexe, sait rester sobre dans son personnage. les prises de vues sont généralement très bien travaillés, à quelques exceptions de brouillons voulues qui n'apportent pourtant rien de plus. Petit bémol tout de même au scénario, qui malgré son originalité et ses paris réussis, emprunte parfois des chemins si obscures que nous, pauvres spectateurs, n'arrivons pas à suivre malgré nos efforts répétés. Une bonne leçon de cinéma.
Délire cinématographique avec paranoïa en prime, cet Aronofsky laisse perplexe. Peu apprécieront à sa juste valeur. Une curiosité à découvrir malgré tout.
Un bon filml dans un noir et blanc superbe. Quelques détails peuvent laisser perplexe mais le scénario accroche bien le spectateur et on ne s'ennuie pas. On se prend à rêver de ces lignes de chiffres qui pourraient régir nos vies. Un film troublant dans le style de Requiem for a dream.
Très complexe et plutôt hermétique cette histoire de math et de religion ,2 domaines qui ne sont pas ma tasse de thé en plus ,bonne interprétation de l'acteur principale dont le jeu colle parfaitement a cet univers de folie ,non en dehors de ca ,le seul point positif que je retiens c'est l'aspect esthétique tres fouillé ainsi que les cadrages et le travail sur la lumiere des plus original ,Aronofksy réalisateur est doué c'est une évidence mais comme scénariste c'est plus partagé.
Dès son premier film, Darren Aronofsky impose son style. Style que l'on retrouvera dans ses futurs films. Pi nous montre un mathématicien souffrant d'hallucinations et de fortes migraines, mathématicien qui se trouve muni d'un code qu'un grand nombre essaye d'obtenir. Sortit tout droit du cerveau d'Aronofsky, ce film nous pousse à la reflexion. Il nous montre aussi la puissance des chiffres. Pi est une oeuvre torturée, tordue mais aussi troublante et trés belle esthétiquement (l'utilisation du noir et blanc et des jeux de lumiére). Le premier chef d'oeuvre d'un grand réalisateur.
Clairement le moins bon Aronofsky que j'ai vu pour l'instant, loin en-dessous de Requiem for a Dream, Black Swan et même de The Fountain. Le premier film du cinéaste ne manque pas d'originalité, mais ce n'est pas vraiment le chef d'oeuvre que j'attendais. Le traitement de l'image torturé permet de rentrer facilement dans le cerveau taré du personnage et le côté un peu paranoïaque est plutôt amusant à suivre, mais le déroulement des événements est très flou et obscur, si bien qu'on ne sait pas très bien ce que ça veut raconter ni où ça veut aller. A l'apparition du générique final, la seule chose qui m'est venue à l'esprit a été : "OK". Passionné pourtant par les dialogues intéressants, liés de près ou de loin au monde mathématique, intrigué par les personnages admirablement interprétés, et le sourire aux lèvres devant les scènes de migraines et de prises de médocs qui ont inspiré Requiem for a Dream, j'ai pourtant été déçu par le scénario et l'évolution des événements, pas toujours très claire. Aronofsky veut nous embarquer dans le labyrinthe du cerveau de son personnage mais nous y perd avec lui.