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    Il Divo
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    151 critiques spectateurs

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    Stéphane Méaux
    Stéphane Méaux

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2023
    Film remarquablement interprété, moderne dans son traitement et fascinant par le sujet qu’il traite. C’est fou qu’un tel film soit si mal noté, peut-être parce que Berlusconi pour un Français ça donne pas envie. C’est vraiment un film superbe
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2022
    Un film abscons qui ne dit rien, n'explique rien et ne montre pas grand chose. C'est un registre que je ne supporte pas car trop facile, c'est une auberge espagnole où chacun peut voir (ou pas) ce qu'il a envie d'y voir, comme un grand tableau vide, blanc ou bleu Klein. Sorrentino ne prend donc finalement aucun risque, se fait plaisir ainsi qu'aux intellectuels du métier. Les spectateurs eux regardent leur montre, hésitant entre la fuite ou la sieste. Ah si, j ai bien aimé la musique.
    SocrateandCo
    SocrateandCo

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2021
    Une image effrayante et terriblement réaliste de l'Italie du sinistre bouffon il divo... Dans la lignée des grands films politiques Italiens... Et bien loin du cinéma carpette d'aujourd'hui !
    stjperse
    stjperse

    28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Italie.Insensible et insensé Andreotti, ambigu aussi. 7 fois Président du Conseil, sans doute aidé par la mafia et la loge P2.
    Caricature réussie.Humour et extravagances très italiens (cf.Fellini). Film assassin pour la Démocratie Chrétienne.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 août 2019
    Une suite de clips musicaux, une longue bande-annonce faite de plans ultra-léchés, de ralentis pompeux et de travellings enchaînés jusqu’à l’écœurement, pour mettre en scène un personnage de pythie glaciale et sans relief, qui ne s’exprime que par aphorismes creux et évolue dans une ambiance de surréalisme mou. Sorrentino prend une page d’histoire italienne dans laquelle il est déjà difficile de s’immerger en tant que spectateur étranger, et la déconstruit tellement qu’il n’en reste plus ni récit ni film. Au milieu de ce magma indigeste surnage un numéro d’acteur-transformiste jusqu’au-boutiste, tellement perdu au milieu de cette esthétique tape-à-l’œil qu’il en devient absurde.
    David R.
    David R.

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Il Divo, soit Giulio Andreotti, patron brillant et presque absolu du défunt et à l'époque hégémonique parti démocrate chrétien, et donc de l'Italie. Avec son talent habituel, Paolo Sorrentino nous fait partager les ambiguïtés, voir les turpitudes, de Monsieur Andreotti (liens avec la Mafia, comme le peu d'empressement montré pour libérer Aldo Moro, son rival au sein du parti car représentant de l'aile gauche, enlevé et tué par les Brigades Rouges). La condamnation finale est émouvante (par rapport à Moro et à sa famille) et sans appel !
    IL est à relever que l'intrique peut apparaitre excessivement compliqué, pourtant le film retrace avec courage et fidélité certains évènements qui ont marqué une saison bien noire du pays, proie d'un pouvoir politques peu transparent, d'une Mafia en expansion et du terrorisme. 30 minutes de moins, et le film aurait mérités les 5 étoiles….
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2019
    Un chef-d’œuvre par ses petits mots perplexes et d’autres grandes phrases complexes, j’apprends comme une écolière studieuse à connaître l’histoire politique italienne par sa personnalité qui l’a marqué, salut à tous les novices en la matière. Le reste et des détails insignifiants que je zapperai volontiers, à coup d’égratignure flingueur sur le portrait de cet homme avisé, vieux électeurs nourris par la pourriture puisé de son verger. Septième mandat céleste en redemande tellement que c’est bon le pouvoir accrocheur qui rend aveugle du soutien mafieux, une longue histoire familiale cercle privé particulier, le parrainage de leurs obscures illustres homologues italo-américains d’outre-mer, ça fait beaucoup d’intrigue avec ces batailles politiques venues du paysage italien de tout bord impliqué que s’en est difficile de faire la différence. Du bourrage de dynamite explosif dans la mise en scène course automobile, où les assassinats et autodestructions avant le coinçage pour malversation, sont légions tout au long, au profit d’un tableau baroque contemporain. Le relais du cinéma esprit es-tu là Fellini, dégustant chaleureusement avec beaucoup d’humour des véreux de la mozzarella perfetto, alors vous avez bien compris ?
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    Bien sûr, P. Sorrentino n'y va pas avec le dos de la cuillère, et égratigne, voire accuse littéralement G. Andreotti de tous les maux de l'Italie de la de la 2nde moitié du XXème siècle. Un film à charge donc, comme on en voit pas mal ces derniers temps, et qui se basent tous sur la même réthorique et la même façon de faire. Visuellement brillant, le film empile les plans et les présentations de personnages mais aussi d'événements, à un rythme tel qu'il est parfois compliqué de savoir qui est qui, et qui fait quoi. Surtout, il faut s'en rappeler au fur et à mesure du film. Bon, c'est bien didactique et du coup, on sait où le film veut nous mener et ce qu'il vous nous dire. Alors oui, Andreotti est-il le plus grand criminel d'Italie ou bien le citoyen le plus persécuté ? spoiler: Sorrentino n'entretient aucun doute, et coupe son film au moment opportun, étale ses théories et ses faits
    , et nous laisse un peu épuisé après un film mené à vive allure. Mon sentiment final ? Un film convaincant, techniquement brillant, avec des acteurs impeccables et un scénario assez rigoureux, qui me laisse un peu circonspect sur la méthode, mais qui reste définitivement intéressant à voir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Je ne connaissais pas grand chose à la politique italienne des années 80 90, j’avais juste vu des choses sur notamment l’assassinat du juge Falcone, du coup j’ai trouvé ce portrait vraiment intéressant. Avec une volonté évidente de faire une caricature de ce personnage qui sans en avoir l’air tire les ficelles de la politique de son pays, Paolo Sorrentino signe un film drôle, rythmé, qui ne se repose pas trop sur son sujet et n’oublie pas de faire un vrai film (même si on peut lui reprocher certains tiques de mise en scène comme ses trop nombreux ralentis). Il dresse le portrait de personnages pour qui le pouvoir est une fin en soit et qui peut s’obtenir par tout les moyens mais surtout la discrétion, son personnage principale donne l’impression de passer entre les goutes, de se faufiler en faisant discrètement le ménage autour de lui. C’est un brillant film politique fait avec un humour et une extravagance typique du cinéma italien.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2015
    J'avais pas été pleinement emballé par "La Grande Bellezza" du même réalisateur, Paolo Sorrentino, mais l'interprétation du charismatique et talentueux Toni Servillo dans le rôle principal m'avait bluffé...
    Là c'est exactement la même chose mais en encore plus marqué. On n'a pas du tout l'impression que Toni Servillo joue un rôle mais est le rôle. Il est totalement incroyable dans la peau de Giulio Andreotti, véritable prédateur de la classe politique italienne, ne se départissant jamais d'un impressionnant calme olympien, qui avait des relations disons-le assez étroites avec la Mafia et qui a eu un rôle prépondérant dans certaines heures les plus sombres du pays à l'instar de l'assassinat d'Aldo Moro.
    Un sujet passionnant joué par un acteur formidable mais qui se perd totalement dans une réalisation à la mitrailleuse, croulant sous une avalanche de noms aussitôt oubliés après qu'ils se soient affichés et d'une succession de scènes passées à une vitesse frénétique qui finit très vite par lasser. Je n'ai pas du tout adhéré.
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    Quelle déception ! Voilà bien ce qui vient à l'esprit sitôt le film terminé, tant ce portrait de Giulio Andreotti, célèbre politicien italien, s'effondre passé les dix premières minutes. L'outrance de la mise en scène vire au grotesque et ne parvient pas à masquer la pauvreté d'un scénario qui n'a quasiment rien à dire et à montrer, l'aspect corrosif du sujet étant noyé par une approche manquant de subtilité et de maturité. Et comme si cela ne suffisait pas, Paolo Sorrentino dirige extrêmement mal ses acteurs, en témoigne le cabotinage insistant (et drôle au centième degré !) de son acteur fétiche, Toni Servillo, dans le rôle-titre. Tout ici (maquillage compris) est appuyé, surligné jusqu'à l’écœurement, même si on sauvera une poignée de scènes plus consistantes et inspirées. "Il Divo", peut-être, "il capolavoro", sûrement pas !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    67 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Typiquement "Il Divo" est l'un de ces films impossibles à juger de manière « objective » : le film, traité à la fois de manière personnelle et réaliste par Paolo Sorrentino, évoque de telle manière la vie du politicien Giulio Andreotti qu’il est difficile de ne pas prendre parti. La reconstitution des différentes décennies est bien faite, très riche en détails (beaucoup de personnages et de noms à retenir entre autres !), et les comédiens assurent le boulot. Parmi eux, Toni Servillo est particulièrement remarquable dans le rôle d’Andreotti : avec sa prestation de qualité on croirait presque revoir l’homme politique en action, affublé en permanence de son air mi-impassible mi-glacial et d’un sang-froid à toute épreuve. C’aurait pu être vraiment bien si la mise en scène de Sorrentino n’était pas aussi apathique : à vouloir trop prendre son temps, il s’arrête sur un nombre de détails trop importants et perd parfois son spectateur en route quand il ne l’ennuie pas. Un peu dommage, cependant "Il Divo" reste regardable.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Sans aucun doute, le sujet est grandiose, la mise en scène atypique et excellente et Toni Servillo est génial. Filmer les politiciens italiens comme des mafieux officiant dans des salles palatiales est un procédé radical mais extrêmement réussi et le résultat est aussi stimulant intellectuellement que beau à voir. Malheureusement, la densité des informations est telle que, malgré quelques efforts didactiques (cf. l'index introductif), l'intrigue est très difficile à suivre et, pour cette raison, l’œuvre a du mal à marquer le spectateur en profondeur. Sans doute faut-il la voir plusieurs fois pour l'apprécier pleinement, mais quand bien même, le caractère très verbeux du scénario n'est pas franchement alléchant et amène un sentiment de lassitude ou d'hermétisme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 décembre 2013
    La réalisation est sublime, la bande son parfaite, les acteurs impeccables mais pour ceux qui ne sont pas familiers de l'histoire politique Italienne, ça reste assez confus, parfois dur à suivre au niveau des personnages... on se perd un peu dans les différentes histoires et les différents acteurs tels que la mafia, les brigades rouges et le P2... c'est assez dommage !
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Giulio Andreotti a été surnommé l'Inoxydable, le Sphinx, le Bossu, Moloch, Belzébuth, le Renard, le Pape noir, la Salamandre, l'Homme des Ténèbres, l'Eternité, et Il Divo. Entré en politique en 1946 après sa rencontre avec Alcide De Gasperi, le fondateur de la Démocratie Chrétienne qui a gouverné l'Italie pendant cinquante ans, il a sans doute trop cru à sa propre maxime : "Dans les romans policiers, on trouve toujours le coupable. Dans la vie, c'est plus rare".

    A l'inverse de Guédiguian et de son "Promeneur du Champ de Mars", Paolo Sorrentino a choisi d'écrire et de réaliser ce biopic d'un genre particulier sur un personnage encore vivant - et qui n'a pas apprécié le film (on peut comprendre pourquoi) et qui l'a fait savoir. Acquité en première instance, condamné à 24 ans de prison en appel, Giulio Andreotti a vu sa condamnation invalidée par la Cour de cassation ; il reste aujourd'hui sénateur (normal, il a été nommé à vie par Cossiga !).

    Sorrentino ressent à l'évidence un mélange de fascination et de répulsion pour ce personnage hors norme, et ce n'est sans doute pas un hasard s'il a choisi cette période particulière d'une vie politique de plus de 60 ans, celle qui va de son échec à l'élection à la présidence de la république à l'ouverture de son procès. Contrairement au canon du biopic (ascension/déchéance/renaissance), il ne s'intéresse qu'à la deuxième phase, celle où tous les secrets accumulés pendant des décennies de compromissions et de petits arrangements ressortent au grand jour, et le film s'attache à dépeindre comment l'Inoxydable tente de résister tant bien que mal à ce tsunami.

    A la vision du film, moi qui m'ai pas une connaissance particulière de la vie politique italienne, je me suis dit que si la composition de Toni Servillo était savoureuse (une silhouette de héron frappé d'un torticoli, la tête de Droopy encadrée par deux hublots, la démarche et la lividité de Nosferatu), elle devait forcément être un brin exagérée ; et puis la curiosité m'a poussé à chercher des vidéos du véritable Andreotti, et le modèle m'a alors paru vraiment très proche du personnage d'"Il Divo".

    Le film s'ouvre (au sens d'une ouverture d'opéra) sur une suite de scènes virtuoses mettant en scène les morts violentes de quelques noms connus -ou moins connus- de la politique italienne : Aldo Moro l'imprécateur, le général Della Chiesa, le juge Falcone pulvérisé dans sa voiture blindée, des mafieux empoisonnés dans leurs cellules. On découvre ensuite Andreotti, la tête auréolée d'aiguilles d'or, ultime tentative pour lutter contre ses migraines récurentes et qui lui dessine une silhouette de Christ dérisoire dans son immense et sombre appartement. Puis on suit la promenade nocturne pour lutter contre la douleur qui le ronge, dans une Rome déserte, silhouette vampirique entourée d'une escouade de carabinieri en arme, sur le rythme apaisant de la Pavane de Gabriel Fauré.

    La mise en scène brillante et baroque oppose en permanence la silhouette de sous-chef de bureau de province du président du conseil et la magnificence des palais de la république, poussant à fond la dérision du contraste, comme dans cette réception où presque tous les invités (quinquagénaires bedonnants et nymphettes) se trémoussent sur de la musqiue disco, sauf quelques impétrants qui font la queue pour pouvoir déposer une requête auprès d'Andreotti qui trône figé un canapé, flanqué de son épouse revêche.

    Le film peine un peu à tenir la distance, et on peut décrocher au milieu de l'histoire, quand l'action se résume à de nombreux conciliabules dont les enjeux échappent au spectateur qui n'a pas fait Sciences Po, option histoire contemporaine de l'Italie. Heureusement, la dernière demi-heure retrouve le brio du début, avec les révélations des repentis et l'éclatement du clan des andreottiens qui donnent à nouveau prétexte à des scènes évocant une version burlesque de "Gomorra".

    "Gomorra" et "Il Divo", deux films primés à Cannes, deux retours sur les plaies récentes de l'Italie, deux démonstrations de mises en scènes et deux traitements opposés illustrant le renouveau du cinéma transalpin qui nous a offert aussi ces derniers temps d'autres brillants retours sur le passé récent, comme "Golden Door" ou "Romanzo criminale".
    http://www.critiquesclunysiennes.com
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