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Nelly M.
94 abonnés
525 critiques
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2,5
Publiée le 18 janvier 2009
Cette virée dans les coulisses politiques italiennes actuelles me laissent partagée à cause de son traitement à grandes louchées qu'on a à peine le temps d'ingurgiter. On se doute bien qu'à l'ère berlusconienne, la perversion du pouvoir est à son paroxysme, en Italie juste un peu plus qu'ailleurs, à cause de l'officielle Mafia. Le personnage d'Andreotti est presqu'une marionnette avec ses oreilles en anse d'amphore, d'un comique funèbre au bout de ses monocordes sentences... Certes beaucoup de mérite à dévoiler les complots, mais c'est vite fatigant, comme le sont ces perpétuels "déconneurs" qui vous obligent à leur sens de l'humour (sans vous demander le vôtre), et sinon vous n'avez pas d'humour. Dans le genre, pas trop raffolé non plus de "Gomorra". Trop adepte de "Romanzo Criminale", non pour un parti pris quelconque, mais parce que c'est romancé un minimum !
On ne saura jamais le fin mot de l'histoire. Giulio Andreotti et Toto Riina se sont ils rencontrés ? Le film dit oui. Peu importe. Les acteurs sont très bons, et les quelques petites longueurs de du film ne lui enlèvent pas son intérêt. Le pouvoir est magnifiquement représenté ; on se prend même à éprouver de la compassion pour cet homme détestable que semble être Andreotti. Le film n'est sans doute pas objectif, mais au delà de l'aspect éminemment politique et polémique de cette histoire, il est bien réalisé, bien joué, et prenant. Et sa musique lui donne un aspect encore plus intéressant.
Biopic très pertinent, pas besoin de connaître la vie d'Andreotti pour être séduit par le film, mais les explications qui en sont données au début du film sont à ne pas rater si on veut comprendre le film. De plus, Servillo est parfait pour ce rôle, un vrai engagement de la part de l'acteur mis en valeur par la réalisation et la manière de filmer. Chaque scène est d'une grande ingéniosité, rien que le début est révélateur de la qualité du film...
Au secours! Par où commencer? Sûrement par être le plus objectif possible: oui c'est du cinéma, mais ce n'est pas mon cinéma. Ce n'est pas mon cinéma car les films engagés, je déteste foncièrement. Souvent on n'a d'autres choix que d'accepter le point de vue du réalisateur, et nous autres spectateurs nous ne sommes là que pour acquiescer. Donc erreur de casting dès le départ. Mais cette répugnance est mil fois accentuée par le sujet du film en lui-même. En gros, si vous n'êtes pas un expert de la politique italienne des année 70 à 90, AUCUNE chance de comprendre ce qu'on vous présente, d'une manière agressive en plus. Pas de pitié pour les ignares chez les ritals! Et puis je déteste les histoires de corruption, de mafias etc. Ça fait du bruit et ça m'ennuie. A partir de là, il faut véritablement LUTTER pour rester dans la salle, et poursuivre son chemin de croix (ne serait-ce que pour rentabiliser son argent). Il faut dire cependant que la réalisation est vraiment intéressante, des mouvements de caméra stylisés, une bande son pour le moins originale, des acteurs vraiment dans le coup. Je suis peut-être le premier à apprécier le fait que la forme prime sur fond, autant là vu qu'il y a un message politique, une dénonciation (fort malheureusement), la forme est en grande partie responsable de l'incompréhension TOTALE de l'histoire. Alors 4 étoiles sûrement pas je ne suis pas maso, 0 étoile non plus car c'est du bon cinéma. Coupons le navet en 2 et disons 2 étoiles.
Virtuose et audacieux, Sorrentino dépoussière le biopic habituel, avec la vie riche et mouvementée de Giulio Andreotti qui nous est ici dévoilée. En près de deux heures, le cinéaste italien décortique les liens nombreux entre la politique, la mafia, la papauté et les francs maçons. Une critique féroce des collusions qui existent au plus haut niveau, sans concessions. Mais ce qui sidère le plus dans ce film, est la manière de filmer aussi fantasque, brillante et parfois surréaliste. Je pense par exemple à cette scène où Andreotti accède à la présidence du conseil pour la 7e fois et parcourt le palais présidentiel jusqu'à se retrouver nez à nez avec un chat blanc qui le fixe sans ciller au bout d'un long corridor. Andreotti se fige et observe à son tour le chat, qui immobile et sûr de lui, semble signifier au nouveau président du conseil qu'il n'est pas chez lui et n'est que de passage. Soudainement, Andreotti tourne son pas vers la gauche et laisse le chat à sa majesté première, véritable maître des lieux...
Rarement un film m'a décontenancé à ce point. Je suis vraiment partagé. Voilà une réalisation très soignée, imaginative, avec des ambiances uniques. Voilà la description d'un monde de pouvoir qui transpire le faux, l'orgueil, l'incompétence. Voilà une vision de l'Italie sans concession et plutôt horrible. Dommage que le talent du réalisateur est ostentatoire et démonstratif. Il n'est pas toujours au service du récit. Récit qui de plus est imperméable à celui qui ne connaît rien à la politique italienne. On comprends bien le fond de l'histoire, mais la plupart du sens des échanges et des dialogues (m')échappent. Ensuite je commence à être fatigué de ces biopics dont les comédiens sont totalement effacés et entièrement au service de leur personnage. 2 étoiles quand même pour l'originalité de l'ensemble et la qualité de la réalisation.
Un film etrange.Si vous esperer avoir des details croustillants sur la politique italienne,passez votre chemin.On apprend rien sur le hèros si ce n'est qu'il est une sorte de fantome de l'opèra version politicien.Cependant,c'est plutot un bon film,grace nottament a l'acteur principal au charisme impressionnant et à une realisation qui ne laisse pas de temps mort.Le seul bèmol concerne le scènario qui est confus et semble s'interresser plus à la vie privè de son personnage qu' à son importance politique.
Le film le plus surestimé de l'année 2008: imbittable, cartoonesque dans son interprétation, il n'a de mérite qu'une dénonciation politique liée à sa seule existence. Un soufflet au visage d'un homme politique encore vivant. Sans doute un acte de courage au même titre que Gomorra... mais ça ne fait pas un film.
L' Italie est un pays qui nous surprend avec ces contradictions: Le pays industrialisé avec ses voitures de quqlité, sa contribution remarquable au cinéma, à la musique et aux arts, une grande puissance économique, mais à côté de tout cela, c'est le pays desordonné avec le mafia et parfois l'absence du droit. Le pays qui avait créé une gauche remarquable et qui suit un conservatisme absolu.Le Film Il Divo nous permet de mieux comprendre le fonctionnement paraoxal de ce pays qui fascine et qui déçoit. La vie d'un grand homme politique nous permet de comprendre les enjeux de ce pays et ce film reflète aussi la conception artistique du cinéma à l'italienne. En théorie, il s'agit d'un film biographique et son réalisateur a essayé de respecter la vérité histirique. Cependant, le spectateur ressent le caractère énigmatique de ce grand Homme politique et les raisons pour lesquelles il a été élu sept fois malgré son caractère peu agréable et surtout pour une nation qui est caractérisée par la spontanéité.Le drame de cette société déchirée par l' illégalité et les luttes idéologiques internes ont sans doute inspiré le réalisateupour faire une oeuvre d'art et non pas une biographie. cela se traduit à travers les images qui vont au-delà du réel et la musique. Cependant une lenteur peut gêner le spectateur et rendre son récit moins clair
Sur la forme, cette biographie non autorisée et mise en images - somptueuses - d'Andreotti mérite tous les éloges : un "prix du Jury" à Cannes en 2008 largement mérité (mise en scène sophistiquée, montage à l'unisson, soutien musical parfait...). La distribution est également à louer - quelle présence ont tous ces "grenouilleurs" ! Mais, en dépit du "glossaire" du début, les subtilités de la vie politique italienne sont assez difficiles à appréhender pour un Français peu versé dans les arcanes de celle-ci : les intrigues qui se superposent et se développent, portées par la structure éclatée du récit, et qui font le fond du film, le chargent finalement un peu trop pour en faire une charge parfaitement efficace contre les déviances du pouvoir, à portée universelle (c'est-à-dire lisible sans connaissance fine du contexte). Reste un grand film baroque et un portrait d'un "Divo", qui éblouit par sa dramaturgie.
Grand film! L'analyse politique est fine, le personnage effroyable, l'intrigue passionante ! Bref, c'est ici l'oeuvre d'un virtuose du cinéma politique. A voir absolument...
J'ai rien compris.... pourtant j'ai pas dormi (j'aurai dû)! Mais heureusement, ma patience ayant des limites, je suis assez rapidemant sorti. L'étoile c'est pour certains effets, champs, travellings, et mouvements stylés de caméra...