L'éternel débat sur la polygamie: pour ou contre la stabilité amoureuse, ou carrément partisan des coups vite fait?! On en est là, à courtiser pour le chalenge, sans aucune ambition sentimentale. Un sourire, deux ou trois courbettes, et direct to the bed. Ou comme dirait l'autre, "pas de sentiments, que des centimètres". Du sexe pour du sexe, point barre. C'est en quelque sorte la raison d'être de Matthew McConaughey dans cette comédie légère à la sauce US. Il représente à lui seul le bellâtre national, fantasme de ces dames, et bourreau des cœurs à plein temps. C'est qu'il en a brisé plus d'un au cour de sa carrière de serial lover. Un fêtard arrogant qui ne recule devant rien pour ajouter un nouveau trophée à son incroyable tableau de chasse. "Le pouvoir dans une relation amoureuse, est à celui qui s'implique le moins", une belle devise de célibataire débauché qui au bout du compte ne conduit pas au bonheur absolu. En guise de châtiment, les fantômes de ses ex lui donnent une leçon qu'il n'est pas près d'oublier. Entre apparitions fantomatiques, flashbacks des erreurs passées et visions d'avenir, c'est le purgatoire de l'amour. Le photographe réalise que s'opposer aux réels sentiments est contre nature. Pour preuve, le véritable amour se trouve sous ses yeux depuis l'enfance. Connor Mead hanté par ses ex nous fait vivre une rédemption amoureuse des plus drôlissime. On savait déjà que prendre les femmes pour des objets ne mène à rien, même s'il n'est pas interdit de s'amuser, à condition d'en assumer les conséquences. En revanche, on réalise à quel point une seule personne seulement nous est complémentaire. Il suffit d'ouvrir les yeux pour la voir. Sympathique. 3,5/5