Mon compte
    Eldorado
    Note moyenne
    3,2
    1060 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Eldorado ?

    197 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    61 critiques
    3
    23 critiques
    2
    29 critiques
    1
    21 critiques
    0
    21 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tixou0
    tixou0

    694 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    La "belgitude" des choses, de (et avec) Bouli Lanners. Un "road movie" dans le "plat pays", avec un bricolo qui va aux "States" acheter de vieilles américaines et les retape pour les revendre en Belgique, Ivan, et son improbable compère d'occasion, "Elie" (Didier, en fait). Avec des rencontres insolites, et une grande nostalgie (familiale) au bout du chemin. Ce court "Eldorado" (1 h 15) s'articulant entre un prologue en flamand assez abscons (ou très éclairant - chacun jugera) et 15 minutes finales (qui ne sont pas une conclusion) qui serrent le coeur. L'acteur Lanners - excellent comme toujours - fait honneur au scénariste Lanners, le metteur en scène un peu moins. Dépaysant en tout cas.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Ecrit et réalisé par Bouli Lanners (aussi talentueux devant que derrière la caméra) "Eldorado" se révèle être un excellent road movie qui sillonne une Wallonie made in USA, on est bien loin de l'image habituellement donné de cette région et ca fait plaisir ! Le burlesque est tout aussi présent que la drôlerie (le clin d'œil cinglant à Alain Delon est tordant) et l'émotion dans cette aventure humaine qui nous raconte un moment de vie de deux sympathiques marginaux. Il est bien loin le temps ou Bouli Lanners jouait les seconds rôles avec les snuls (on remarquera d'ailleurs la présence de Stefan Liberski au début du film). Subtil, jouissif, déjanté et possédant une bande son superbe, ce petit chef d'œuvre prouve si besoin en était que le cinéma d'auteur n'est pas forcément synonyme de cinéma pompeux. C'est du bon, c'est du belge, merci Bouli !
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    Le génial comédien et réalisateur Bouli Lanners sortait en 2008 ce road movie fort sympathique, Lanners est un acteur que j’apprécie beaucoup et que j'aime voir chez Dupontel et ailleurs, mais j'aime aussi le voir derrière la caméra, son récent "Les Géants" est très sympathique également mais je pense avoir préféré ce fameux "Eldorado", une aventure très plaisante à suivre porté par Lanners lui même en compagnie d'un très bon Fabrice Adde que je ne connaissais pas.
    Lanners joue un vendeur de voiture qui en rentrant chez lui va découvrir un jeune venu voler son argent, il va le prendre en sympathie et l'accompagner jusqu'à chez ses parents, une relation étrange mais humaine et sincère, Bouli nous propose ici un beau film dramatique parsemé d'un humour bien belge voire même Grolandais, les personnages secondaires sont souvent très bizarres comme Philippe Nahon qui voit l'avenir ou encore un gars qui se trimbale à poil et qui s'appelle Alain Delon, en bref, un humour que j'aime beaucoup, c'est jamais trop lourd ou poussif, ça reste fun et dans le ton, en parlant d'être dans le ton, la bande son se révèle fort bonne, des morceaux limites western ou grand film d'aventure mais qui colle parfaitement avec l'image, une très belle image pour une réalisation tranquille mais efficace, de long plan posés et calmes, la mise en scène est elle aussi très bonne.

    En re-bref, un second film très plaisant.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Road-movie apaisé à la photographie splendide, "Eldorado" bénéficie d'un duo de personnages original et touchant, dont les dialogues disent quantité de choses sur la vie. L'histoire manque un peu d'enjeu, dans le sens où le principe du film reste plutôt simple : on a droit à une succession de scènes insolites et de rencontres avec quelques « freaks », ce qui peut provoquer une certaine lassitude, l'avantage étant que le dénouement en est d'autant plus imprévisible. Malgré le côté naturaliste, on ressent néanmoins une impression d'artificialité. Il y a en effet du brio dans la façon dont Bouli Lanners fait passer la Belgique pour les États-Unis, mais ce choix fait peut-être d'"Eldorado" une sorte de curiosité mineure, un objet dérivé de Groland à l'humour plus pince-sans-rire mais la morale plus évidemment humaniste. Dans tous les cas, le film est agréable, un peu dérangeant mais souvent touchant.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Un vieux routard au front ceint d'un bandana, assis sur l'herbe du bord d'une route, proclame en flamand que Dieu est grand, et que s'il n'est pas le Christ, qu'Il lui envoie la foudre. Puis, sans rapport avec la scène qui a précédé, un homme avec une chemise aux écussons seventies (Gulf, STP, Champion), conduit dans la nuit une Chevrolet presque trentenaire. Il s'arrête devant son pavillon, découvre une vitre cassée, s'empare d'une barre de fer et part traquer le cambrioleur qu'il a entendu à l'étage. En plan large, fixe, on le voit chercher dans sa chambre pour finir par trouver le monte-en-l'air tapi sous son lit, qui négocie sa sortie contre le droit de garder le bocal de pièces jaunes.

    Dès le début du film, le ton est donné. A l'image de ces bikers berrichons ou savoyards qui réussisent à transformer leur environnement en un tronçon de la route 66, Bouli Lanners parvient à faire de son bout de Wallonie un ersatz du Montana : faisant oublier que la Belgique a une densité de population trois fois supérieure à la France, il promène ses personnages à travers des plaines sillonées de routes faites de plaques de béton et au coeur des forêt ardennaises, et où les rares personnes rencontrées partagent avec les deux héros la carctéristique d'être à côté du monde.

    Le plus jeune lutte plus ou moins pour sortir de la toxicomanie, erre sans but précis, peut-être juste dans l'espoir diffus que ce père militaire qui lui faisait chanter la Brabançonne tous les soirs accepte de le revoir. L'aîné a beau avoir un métier et une maison, sa marginalité n'en semble pas moins aussi grande : orphelin d'âge canonique, comme disait Brassens, il semble perdu dans ce monde trop adulte. Il y a d'ailleurs un côté terriblement enfantin chez ces Laurel et Hardy, entre Ivan qui s'entête à répondre "Si" à celui qui lui rétorque "Non", et Elie qui demande anxieusement dès qu'il est perdu "On est où ? On fait quoi ? C'est quoi ici ?". Ivan en est conscient, qui réplique à Elie enthousiaste de le présenter à sa mère : "Tu crois que ça va rassurer tes parents, de voir un gars comme moi ?"

    On pense à Kaurismaki (pour le goût des endroits improbables et une forme d'ascétisme), à Tati (pour le burlesque de certains plans, comme celui de la caravane qui bascule chaque fois qu'un de ses occupants bouge), à Blier (pour le personnage de Philippe Nahon, collectionneur de voitures qui chacunes ont une bosse laissée par la personne qu'elles ont écrasées) ou aux frères Cohen, chez qui Bouli Lanners a emprunté la dégaine de John Goodman dans "The Big Lebowski".

    Bouli Lanners explique qu'"Eldorado", c'était le nom de la Cadillac qu'il espérait avoir pour le tournage. Finalement, il a eu une Chevrolet Caprice, et "Caprice", ça n'allait pas à son film ; alors, ce fut quand même Eldorado. Anectode digne du scénario, où quand on pense voir Vesoul on se retrouve à Vierzon, et où Lanners scénariste semble partager l'avis de Lanners-acteur : "Un bon sujet de conversation, c'est pas facile à trouver, surtout quand on parle à son voleur".

    Même si le film baigne dans une ambiance onirique, Bouli Lanners a nourri son film d'éléments de sa vie, comme l'indique la dédicace au générique de fin : à mes deux imbéciles de cambrioleurs. Au passage, le réalisateur règle ses comptes avec Alain Delon, qui avait été odieux avec lui et son compatriote Poelvoorde lors du tournage d'"Astérix aux Jeux Olympiques", et qui donne ici son surnom à un grand échalas naturiste surgi de nulle part dans un camping aussi désuet que l'Atomium.

    Il explique ainsi ce rapport à sa propre expérience : "J'adore raconter des histoires parce que je mens tout le temps. Ma femme, elle, ne ment jamais. Des fois, je me rabats sur elle lorsque mes potes ne me croient pas. Disons que je ne mens pas mais que j'exagère toujours. Si on n'exagère pas les histoires qui nous arrivent, on se fait chier dans la vie. Autrement, si je n'exagérais rien, je ferais des documentaires ou du cinéma-vérité. Moi, je fais du cinéma-mensonge avec un sentiment de vérité."

    Depuis quelques années fleurissent les road movie décalés, comme "Congorama", "Une Histoire Simple", "Drôle de Felix" ou "Western". Primé à la Quinzaine des Réalisateurs, "Eldorado" trouve naturellement sa place dans cette liste, grâce à la façon qu'a Bouli Lanners de filmer son pays comme une vaste étendue, loin "de l'image d'une Belgique grise et triste", à une histoire linéaire ("Ca parle de deux mecs qui partent d'un point A pour arriver au point B"), et à une tendresse sans illusion pour ses personnages.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 326 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    J’en ai toujours un petit peu marre qu’on me dise que je n’aime pas le cinéma belge sous prétexte que je n’aime pas les films des Dardenne. Le cinéma belge, ça peut être aussi « Eldorado » et ce cinéma là me plait. Alors certes, même si je trouve que ce film manque de puissance, il a le mérite de faire simple et de faire ça bien. Déjà, c’est beau. Faire de belles images et de beaux environnements sonores, même en Belgique on peut le faire, et ça fait déjà du bien qu’on nous le rappelle de temps en temps. Et puis au-delà de ça c’est un peu cru, un peu drôle et un peu fou. Et même, à certains moments même l’ami Bouli parvient à être touchant. Bref, certes ça n’a pas la puissance des films géniaux, mais ça dégage toute la sympathie propre aux films faits sincèrement et avec du savoir-faire. Rien que pour ça, cet « Eldorado », il me fait du bien.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Cette comédie dramatique écrite, jouée et mise en scène par Bouli Lanners nous offre un road-trip belge au cours duquel deux hommes venant de se connaitre vont faire un bout de vie ensembles.
    Une histoire simple, avec des gens simples et des dialogues simples mais efficaces. Sur une bonne BO rock et avec un joli côté social, le réalisateur Belge nous offre une fable bourrée de dérision et d'humanité. Elle est superbement interprétée par un Bouli Lanners comme toujours émouvant et un Fabrice Adde aussi inattendu que talentueux.
    Malgré quelques scènes déconcertantes, un final décevant, et une certaine langueur, ce film nous procure néanmoins de jolis moments d'émotion.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    "épatant"!!! et bravo pour la critique de ZEM01 qui dit tout ou presque sur ce film beau et désespéré...quelle sensibilité, quelle humanité.... Les envolées musicales de ce road-movie wallon m'ont fait penser à Ry Cooder dans le film de Wim Wenders (je crois?) drôle, décalé, touchant,beau, chaleureux, le film m'a fait penser aussi à "quand la mer monte"....
    Aimons pendant qu'il en est temps!
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2008
    On sent un tiraillement dans cette série de pirouettes conduisant à une parenthèse à la limite du fantastique, et ce dès la rencontre avec le cambrioleur, comme si une alerte se déclenchait chez "Bouli" et illico je pense à Guy Bedos et ça me fait rire... Et pourtant c'est profond aussi, ces petits garçons sortant du bain et folâtrant, la mère si seule à la fenêtre, le fournisseur de durites qui scrute les mains, et puis ce chien tombé d'on ne sait où... L'ensemble des péripéties peut échapper, devenir loufdingue avec ce curieux Alain Delon à poil et l'autre qui étreint le jeune paumé... Si vous avez la hargne par moments, quelques regrets que votre monde tourne aussi peu rond et si vous aimez l'absurde pour camoufler un peu votre côté sentimental, cette curiosité peut vous aider à supporter certaines impasses...
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2008
    Un très très bon et beau film ! Ça change des films sombres en région Liégeoise des frères Dardenne.

    Seul point négatif: le film est trop court !
    diamant7
    diamant7

    832 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2008
    Une comédie dramatique bien accrocheuse à voir de bout en bout !!
    maxime ...
    maxime ...

    236 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2014
    J'ai découvert l’existence de Bouli Lanners dans So film, vu que ce film passe justement sur Arte j'ai regardé la bande annonce d'Eldorado et je dois bien avoué que je suis très intrigué ! Autant j'ai pu rire aux éclats devant la connerie et les situations burlesques dans laquelle se trouvent ces deux couillons autant je suis bouleversé par certaines scènes et notamment le retour d' " Eli " dans sa famille, plus précisément ce regard entre Yvan et la mère de Didier ( Eli ) qui est limite abominable devant tellement de souffrance. L'autre passage difficile est lorsque Yvan se confie à Didier dans le potager, les larmes du premier sont poignante. Ces deux " Héros " ( paumé ! ) sont souvent pathétique et délirant, cette amitié déjanté qui se crée au fil des minutes est excellente et la est la plus grande réussite de cet Eldorado, les dialogues font partit des plus drôles que j'ai entendu sans aucun doutes. De plus la mise en scène, décors, musiques ... sont d'une beauté incroyable et ceux malgré un budget assez restreint, un grand bravo. Road-movie épique, poétique, débile, mélancolique et foutrement jouissif !
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2008
    Magnifique, émouvant, parfois drôle, souvent noir et sans espoir ! Une forme de vie, désespérée et sans appel. A voir ... ABSOLUMENT !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Avec Eldorado, Bouli Lanners capte et exploite le potentiel burlesque des terres belges qui s’offrent à l’artiste comme un puits surréaliste infini, où les êtres errent et se croisent, où l’humain cohabite avec l’incongru. Il y a cette scène magnifique qui filme, depuis une voiture, les maisons d’une ville en contre-plongée, avec l’impression de naviguer en pleine rêverie : « Le monde est ventre à terre / Et tout pèse trop lourd » écrivait Pierre Reverdy. Nul hasard si l’un de nos compagnons de route est un toxicomane repentant : notre regard semble osciller entre son point de vue déformé sur la réalité qu’il perçoit, et celui d’Yvan, lui aussi dealer, mais d’automobiles. La modernité ne constitue qu’une contrefaçon qui fait perdre à l’homme son sens des réalités : le road movie ici proposé permet de ventiler l’espace et d’y laisser entrer l’altérité. Le travail d’Yvan, c’est l’import-export ; eh bien celui du film est similaire. Il s’agit de faire réagir entre eux des individualités traumatiques et maladives, porteuses pourtant de fragments sublimes dont Bouli Lanners se saisit avec grâce. Import-export de voitures américaines, tout comme le cinéaste importe dans ses contrées belges le genre du western, qu’il revisite ici avec brio. Eldorado repose sur un art du décalage constant, sur un tragicomique subitement dosé à l’image de cette scène intimiste où Yvan et Élie cultivent le potager de la vieille dame en larmes dans sa cuisine. Lanners ne tranche rien, ouvre son film sur l’improbable et chante ainsi l’instant comme la somme de tous les possibles : dans ce festival aux accents surréels savoureux, c’est l’homme moderne tout entier qui est célébré dans sa bizarrerie fondamentale.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 055 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2008
    Vraiment épatant, on rit, on est touché, une histoire qui sonne vrai, parfois totalement décalé, parfois tristement réaliste, ce film est une réussite totale.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top