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Gabith_Whyborn
37 abonnés
842 critiques
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3,5
Publiée le 16 octobre 2016
Un bon road movie belge simple, touchant et mélancolique avec un bon trio d'acteurs dont Bouli Lanners et Philippe Nahon que j'apprécie beaucoup. Ainsi que une magnifique bande son.
Un road movie européen qui vous transportera dans un univers unique et captivant par son originalité et son atmosphère. A voir pour les spectateurs curieux d'un cinéma différent!
Bouli Lanners rien que son nom me donne le sourire au lèvre ... des fois je m'amuse à prononcer ce nom avec l'accent belge...un nom qui roule dans la bouche, et un peu rond à l'image de Bouli lui même...J'aime bien les films de Lanners (le fan ultime de Delon ;-) enfin c'est seulement mon 2ème après le plus gris que grisant Ultranova...Le ciel d'Eldorado y est plus beau et bleu que sur (son film précédent) Ultranova...même si l'averse guette les personnages...mais le bleu de l'Eldorado c'est le bleu du blues ,alors soyez sur vos gardes moussaillons, non voilà que je m'égare Ostende est encore loin...C'est la saison ou la Belgique est plus belle, elle verdit et l'on veut bien croire que cet Eldorado alors (dé)mène quelque part...mais comme souvent l'Eldorado comme but est un mirage...spoiler: Une scène du film m'a beaucoup touché et interpellé...quand le grand gosse (Fabrice Adde) arrive enfin chez ses parents après des années d'absence...ou l'on trouve la séquence ou les deux "potes" jardinent...ils le font pour sa mère...du genre "fait quelque chose de bien pour tes proches parce que l'éternité n'est encore qu' utopie"... bien sur dans le film ils emploient d'autres mots... mais ce film est très touchant ...Ce qui est aussi appréciable c'est le fait qu'ils prennent les petite routes , c'est j'en suis certain un trait typique et cher à Bouli Lanners ..."si tu veux sentir le pouls de la Belgique, la vrai, c'est par la qu'il faut passer"...(ces mots ce sont les miens, mais ça aurait pu être ceux de Bouli) et puis ce temps de chien à la fin qui colle au sandale du plat pays...comme un présage ...comme un coup absurde du destin...oui la partition que dieu nous réserve est parfois sans queue ni tête.
Un road movie pessimiste , prenant de bout en bout, drôle et inquiétant dans une belgitude revendiquée , se maintenant de façon maitrisée sur le fil de son étrangeté jusqu'à la chute finale , brillante. Le tout servi par une photo magnifique , qui rend un hommage américain aux paysages belges , du plat pays à l'Ardenne ; par des interprètes parfaits; par une bande son inspirée ; enfin par un scénario intelligent , sans bavardages ni tics intellectualistes .
Je suis vraiment déçue par ce film. J'aime énormément les road movies et je trouvais la base du scénario intéressante mais je trouve que le film n'est pas à la hauteur de ce qu'il aurait pu être, ça se traine, c'est gnangnan, mal joué. Heureusement que la musique est bonne.
Un loser, interprété par Bouli Lanners, s'entiche d'un personnage encore plus ridicule que lui et passe en sa compagnie d'absurdes instants. Sur le papier, il semblerait qu'"Eldorado" (France, 2007) de Bouli Lanners soit une version longue de la séquence des cambrioleurs de "J'ai toujours rêvé d'être un ganster". Pourtant, où Benchetrit pouvait cultiver dans son sketch une certaine science du décalage, de l'après-coup, Lanners préfère une chimie astucieuse entre trois matières. La première n'est autre que le road-movie américain. Parcourant en voiture, parmi de petites voies, les routes de Belgique, Lanners et son compagnon-cambrioleur, en premier lieu antagonistes, lient une affection. Leur aventure, sans but véritablement prédéfini, les bringuebale aux travers des paysages et des situations cocasses. Plus que le désespoir enthousiaste de "Thelma and Louise" c'est à l'intimisme libérateur de "Scarecrow" que fait appel Lanners. La deuxième matière du film sont les codes types du cinéma d'"auteur" selon l'idée que s'en fait le vox populi. Des longs sentiers étendus jusqu'aux horizons devant lesquels pivote la caméra, des silences gênés permettant aux expressions de prendre davantage de loquacité que les mots et des cieux noirs qui aplanissent les corps humains, Lanners dresse l'inventaire du bon film d'"auteur". La troisième matière, et la plus importante, qui forme "Eldorado" réside dans son humour puéril, fait de blagues enfantines, aussi farfelus qu'elles apparaissent improbables. Le mélange de ces trois influences produit heureusement un film cohérent, réussi dans sa pratique. Les aventures potaches de Lanners et son ami, poursuivent de tout leur long, sur une lancée absurde. L'apparition impromptue parfois d'instants d'émotions (cf. la bande 8 mm où deux frères se chamaillent affectueusement) ponctue comme par obligation les périodes grivoises de gravité. Fait selon une chimie, le film finit de se rendre absurde, une boucle infinie qui ne mène nulle part.
Un film dont les critiques dithyrambiques sont assez unanimes... Et pourtant je n'y adhère pas. Bouli Lanners (acteur belge talentueux) signe là un road movie poétique, désabusé mais aussi absurde (pas de raison valable à tout ça) et au final quasi contemplatif (dans le mauvais sens du terme). La rencontre entre un homme et un cambrioleur et leur relation plutôt curieuse manque cruellement de fond. Bouli Lanners réalise un film à la photographie magnifique, à l'originalité certaine mais on se dit surtout qu'il y avait de l'idée mais que l'idée ! On s'ennuie ferme car jamais on ne rit ou on s'émeut. Trop superficiel on reste au bord de la route, un comble pour un road-movie. Le pire c'est qu'on se sent obligé d'aimer ce film dans lequel l'honnêteté du réalisateur transpire mais le manque de densité finit par tuer tout intérêt. Dommage.
l'ambiance naturaliste et recherché qu'on est presque obligé d'aimer tellement c'est fin et désopilant:
beaucoup l'humour décalé de nos productions nationales, mais là, ce n'est ni drôle, ni captivant, ni émouvant
Un bon road movie composé de personnages loufoques et de situations qui le sont tout autant. Pas de grosses surprises en vue mais ce long métrage plait par sa fraicheur, ses protagonistes attachants mais aussi par sa formidable BO.
Séance de rattrapage pour ce film sorti en juin dernier. Le bouche à oreille et les bonnes critiques à l'époque étaient donc bien justifiées. Le film est magnifique. Il est plutôt court mais tout y est. Une mise en scène parfaite pour un scénario écrit avec finesse et intelligence. A la fois drôle et dur, décalé, tendre et pessimiste. Une interprétation très forte de tous les acteurs, un Bouli Lanners (Louise-Michel) épatant (aussi scénariste et réalisateur), une belle découverte pour Fabrice Adde et une confirmation pour le toujours excellent second rôle Philippe Nahon. Un film pétrit de poésie, de moment de grâce, d'espoir, de désespoir et de réalisme. Un très beau moment.
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3,0
Publiée le 24 décembre 2010
Bouli Lanners est une figure du cinèma belge! Les personnages de son film ont globalement tendance à tailler la route! De là à dire qu'il est le cinèaste du road-movie par excellence, il n'y a qu'un pas! "Eldorado" commence par une rencontre improbable: celle de Yvan, solitaire bourru qui retape des vieilles voitures amèricaines, avec Elie, un jeune toxico qui s'est introduit chez lui pour le cambrioler! Contre toute apparence, les deux hommes vont se prendre d'affection l'un pour l'autre! Yvan, proposant à Elie, de le ramener chez lui, quelque part près de la frontière française, au volant d'une Chevrolet à bout de souffle...On n'a longtemps rèflèchi pour savoir s'il y avait un style propre au cinèma belge ? "Eldorado" contient de nombreux èlèments de rèponses! D'abord un ton lègèrement surrèaliste comme en tèmoigne les rencontres (le nudiste se nommant Alain Delon) qui parsème le parcours des deux hommes! Ensuite, un humour un peu noir doublè de tendresse et de nostalgie qui n'empêche pas de dèpeindre la rèalitè sociale un peu sombre! Un film original et mèlancolique...
On s’attendait à un grand n’importe quoi, on ne sera pas déçu ! Eldorado est un road-movie complètement à la masse, sur les routes du « plat pays » où un dealer de voitures vintage surprend chez lui un jeune cambrioleur toxicomane. Bizarrement, il lui propose de le ramener chez lui, à bord de sa voiture, ils vont rencontrer plusieurs personnes atypiques, aussi particulières que le film. Pour son second film, Bouli Lanners (Ultranova - 2005) nous mitonne une comédie absurde et délurée, peuplée de bras cassés et de cas sociaux. Drôle mais aussi contemplatif, long et lent, on frôle l’ennui même si dans l’ensemble, le résultat est plutôt positif !
Il y a comme ça des petits films, des films sans prétention, des films qui n'ont pas dû couter très cher à réaliser et qui arrivent à donner un maximum de plaisir aux spectateurs. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival, "Eldorado" fait indéniablement partie de ces films. Pour tout dire, c'est un film belge, je dirais même très belge. Il est drôle, plein d'émotions. "Eldorado" est le second métrage de Bouli Lanners, un quadragénaire qu'on a déjà vu tenir des seconds rôles dans pas mal de films, le dernier sorti étant "j'aurais voulu être un gangster". En plus de réaliser le film, il joue un des 2 rôles principaux, celui d'un revendeur de voitures américaines plus ou moins anciennes qui se retrouve un jour, chez lui, face à face avec un cambrioleur débutant. Evénement qui lui est arrivé dans la vraie vie et qui lui a inspiré ce film. On ne remerciera jamais assez le vrai cambrioleur car, grâce à lui, on a droit à une ballade au travers de la Belgique émaillée de rencontres cocasses, de scènes à la fois déjantées et pleines de tendresse, parfois carrément désopilantes, bref, tout ce qu'on aime ! A voir absolument.
Premier essaye pour Bouli Laners qui sert un road-movie entre deux losers.Comme d'habitude avec ce genre de film c'est plein de bonne intention,et de petite idées distillés par-ci par-la.Mais si il y a bien quelques scènes drôle et d'autres franchement mélancolique,l'histoire elle est complément inexistante.On sent a plein nez le manque de maitrise de Laners et surtout son manque de travail car mettre des petites scènes bout a bout ne suffise pas a faire tenir un film.Ce qui aurait peut être donné un bon court métrage s'est transformé en un long laborieux et bancal,dommage.
Une perle qui ressemble à de l'indie américain mais qui n'en est pas. Deux loosers dans un road-movie avec la campagne et les nuages wallons comme décors façon esthète. Des dialogues drôles et parfois très touchants, peu de personnages mais ils sont tous atypiques (Philippe Nahon fait peur une fois de plus). Un petit film à voir qui est en fait un grand.