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cinono1
302 abonnés
2 055 critiques
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3,5
Publiée le 10 juin 2024
Oliver Stone garde en lui cette envie de raconter, de ruer dans les brancards d'un paysage politique et économique parfois désespérant. Wall Street, l'argent ne dort jamais, n'a rien d'original, mais Stone sait manier la caméra et le verbe. La scène du discours de Michael Douglas devant un parterre d'étudiants, suffit à le rappeler. Les plans de la cité agité sont également de toute beauté. D'autres bonnes idées comme le passage de Charlie Sheen. Apres la romance est un peu maladroite mais aide a s'attacher aux personnages. Un bon film qui tente de denoncer (Stone ne se refait pas, et apres tout, tant mieux) la cupidité et le cynisme si bien installé maintenant
Je l'ai trouvé plus que correct dans l'ensemble, alors oui il y a quelques longueurs mais cela passe très bien surtout si vous avez adoré le premier du nom
Au contraire de Gordon Gekko, Oliver Stone a laissé son mordant au vestiaire dans cette suite bien trop superficiel qui se perd dans des relations familiales plutôt que d’épingler une nouvelle fois le monde financier. C’est d’autant plus inexcusable que le scandale Madoff et la crise des subprimes de 2008 ont devancé le tournage du film. A noter la dernière apparition à l’écran d’Eli Wallach.
Vengeance de trader contre trader : on s'attend à une intrigue super sophistiquée, genre "L' Arnaque" puissance 10. Mais non, c'est une bloggeuse qui dénonce le méchant sur son site,sans preuve, sans rien, et ça suffit pour envoyer le type au tribunal.... on rêve ?
Cette suite n'est pas au niveau du premier film. Qu'est-ce que je me suis ennuyé devant ! Non pas qu'il soit mauvais en soi mais il est fortement dénué d'enjeux. Je ne me suis pas senti proche d'un seul personnage du long-métrage alors de là à ressentir une quelconque émotion pour ce qui leur arrivait ...
Il faut dire qu'ils sont passés à côté de ce qui faisait le sel du premier : les jeux de pouvoir au sein du monde de la finance. Il y a bien quelques scènes avec des financiers et quelques dialogues échangés en mode bras de fer mais elles apparaissent plus comme une justification du titre "Wall Street" que comme une histoire centrale dans le scénario.
Ici, c'est plus une banale histoire de conflit familial qu'un roman d'initiation ou qu'un pamphlet sur l'avidité. Tout est trop sage, trop fade.
Evidemment, on a des bons acteurs pour porter le tout et nous inciter à rester jusqu'au bout. Mention spéciale d'ailleurs à Michael Douglas qui incarne un Gordon Gekko aux failles apparentes. Mais c'est bien maigre.
En revanche, ce que j'ai aimé, c'est que le film ne cherche pas spoiler: un happy end . Et ça correspond totalement au personnage de Gekko. L'inverse m'aurait déçu.
Bref, cette suite était largement dispensable, presque assimilable à un téléfilm.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 14 mai 2021
Tout au long du film le public est entraîné par des intrigues qui vont et viennent mais ne vont nulle part. spoiler: À un moment donné la chose la plus importante pour le personnage principal est de se venger du personnage de Brolin et il finit par travailler pour lui. Mais au lieu de se venger il essaie de trouver un investisseur dans la technologie verte. Lorsque son patron qu'il essaie de faire tomber n'investit pas dans la technologie verte le personnage de LeBeouf craque et démissionne. Il oublie alors la vengeance et se remet à réunir sa petite amie et son père Gordon Gekko. À un moment donné Gekko mentionne qu'il a laissé 100 millions de dollars à sa fille ce qui étrangement est le montant exact qu'il voulait que son dernier patron investisse dans l'entreprise verte. Il commence donc à piéger sa petite amie pour qu'elle remette tout l'argent à son père, qui a promis de le donner à la société verte. Le personnage de LeBeouf est la seule personne sur Terre qui ne sait pas qu'un type qui est allé en prison pour délit d'initié n'est peut-être pas digne de confiance. . Même l'argent dort dans Wall Street : l'argent ne dort jamais...
Difficile de passer après le premier opus ... l époque à changé, l ambiance aussi. Cette fois ci on a un peu plus de mal sur la crédibilité de nos interlocuteurs / acteurs ... nous ne retrouvons plus nos caricatures d affreux cupides des années 80, dommages
Je déteste Shia Labeouf depuis que j'ai vu le malheureux quatrième opus d'Indiana Jones. Dans le cas de ce film il est à la hauteur et tiens la route face à Douglas. L'ambiance de Wall Street (vitesse de vie élevée) est bien représentée au niveau de l'ambiance générale. Petit bémol au niveau de quelques effets, qui ne sont pas fini d'après moi. L'histoire, bien que planplan par moment, reste intéressante par ces quelques rebondissements (bien fourbe pas ailleurs). L'ambiance requin de Wall Street est aussi bien représenté. Il est vrai que l'ambiance est bien présente comme je le dit, mais cela n'empêche pas au film de souffrir de quelques longueur et clichés. Bref, un film qui demande un minimum de concentration, mais qui n'apporte pas de grand moment.
Une suite qui reste tres largement de dessous du 1er opus , Shia Leboeuf n'as pas le charisme pour jouer un tel rôle, tout comme le personnage de Josh Brolin qui aurait peut être du etre un peu plus mis en avant.
Un des premiers films (chronologiquement) à traiter de la crise de 2008. Mise en scène bien réalisée, jeu d'acteur de Michael Douglas formidable. Shia Laboeuf confirmait dans ce film qu'il avait le potentiel d'un très très bon acteur, un potentiel un peu gâché dans la suite de sa carrière. Je trouve dommageable que Charlie Sheen alias Bud Foxx ne soit pas plus présent dans cette suite. Film alliant humour, sens du tragique, pédagogie. À voir.
Ça n’est pas mauvais mais c’est une déception (comme le premier en fait), Wall Street est un film que j’aurais aimé adorer par l’environnement si particulier du sanctuaire du capitalisme. Il n’arrive pas à atteindre ce qu’a si bien su capter le loup de Wall Street à savoir la folie furieuse des salles de marché, le côté illusion des marchés financiers qui ne sont que poudre aux yeux et où seuls les puissants et les grandes banques sont gagnants. Le premier soucis de ce Wall Street 2 vient du personnage principal joué par Shia LaBoeuf, non que ce dernier joue mal, mais son personnage de trader idéaliste persuadé de la vertu que peut avoir le capitalisme pour l’ensemble de la population est trop peu crédible, de plus l’astuce scénaristique d’en faire le futur gendre de Gordon Gueko (impeccable Michael Douglas) paraît vraiment trop facile. Gueko parlons en, la aussi des choses m’ont déplus quand à son traitement, il aurait put être intéressant de le retrouver lui l’ancien maître de Wall Street dépassé par un univers encore plus requin que dans les années 80, cette piste n’est pas exploité, le fait qu’il reprenne ses marques et s’accommode d’une donne encore plus excentrique et immorale va aussi au film, mais le fait qu’il devienne quelqu’un de presque sympathique ne colle pas au final. En revanche j’ai trouvé des seconds rôles intéressants comme celui de Susan Sarandon qui illustre en lui même la crise des Subprimes, et celui de Josh Brolin en Gueko des années 2000. Bien mise en scène, toujours prenant, Wall Street 2 est loin d’atteindre le potentiel qu’il pouvait laisser penser, mais il reste assez sympa à découvrir.
Un suite de film d’Oliver Stone portant sur l’économie et présenté au festival de Cannes. Ça avait l’air intéressant, du coup, je n’ai pu m’empêcher d’aller regarder. Pas mal, un peu long. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5