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reymi586
479 abonnés
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5,0
Publiée le 13 juin 2010
Du sourire à la gravité, de l'humour en demi-teinte à l'incommunicabilité angoissante, le film dessine ainsi un parcours idéal, celui de l'art qui serait un moment de grâce pour faciliter le pardon et le rapprochement. Eran Kolirin trouve le juste tempo de sa composition, de la finesse des dialogues à l'intensité des silences, de longues séquences en scènes drolatiques filmées en plans larges. Un régal.
Je l'ai vu il y 3 mois avec le college et franchement mois et tout les autres (même les profs d'ailleurs) on C'EST FAIS CHIER!!!! Pas de rebondissement, des personnage pas carismatique du tout; bref une bonne daube une VRAIE!!!!!!!
La fanfare est fait de tout petits rien au ton burlesque.Mais le sujet de la grande histoire qui croise la petite n'est pas des plus intéressant.C'est mou et ça manque de propos c'est juste des petits rien mis les uns derrières les autres.Pour un résultat manqué.
Tout cela dégouline tellement de bons sentiments qu'on a envie de secouer les acteurs pour leurs dire d'arrêter leur cirque. Aucune mise en question réelle, alors que la mise en situation est plus qu'alléchante. Résultat la crédibilité en pâtit. Si on ne savait pas que juifs et arabes avaient d points communs, maintenant on le sait. Film financé par l'office du tourisme israélien, on dirait, avec une phrase d'accroche qui s'apparente à de la pub mensongère, l'arrivée et le départ de cette fanfare ne change rien à rien.
Qu'il n'y ai pas d'action ne me dérange pas d'habitude mais c'est le film que j'ai le moins aimé. (je ne dirais pas qu'il est nul je n'ai peut-être pas compris ce qui faisait qu'il était intéressant) je me suis ennuyée pendant tout le film j'ai même faillit m'endormir moi qui aime voir les films jusqu'au bout.
Quelle déception! A la lecture de toutes ces critique élogieuses je m'attendais à un film subtile, riche, intelligent, plein d'émotions... Il n'en est rien. Le sujet n'est finalement pas bien intéressant. Aucun scénario. C'est le calme plat, fait de longues séquences sans dialogue, sans expression, sans échanges... bref sans vie. Finalement, notre fanfare (faite de personnes vides et inintéressantes) se perd dans une petite ville désertée et n'y fait fait rien de particulier avant de repartir le lendemain avec le bus. Aucune finalité. Aucun sens. Pas étonnant avec si peu de fond que le film ne dure par plus de 90 min. Pour la forme, c'est à peine mieux. Les acteurs sont vraiment pathétiques, le visage figé et inexpressif. Les décors pauvres également figés dans des plans fixes d'une rare banalité. La musique est elle aussi désespérément absente, un comble pour un film traitant d'une fanfare! Bref, un film sans fond ni ambiance et d'un profond ennui.
La visite de la fanfare. un film modeste, qui dans un no man's land voit se côtoyer pacifiquement israéliens largués et égyptiens déboussolés. Une fable, si on veut, où la compréhension mutuelle enrichira les âmes et débarassera au passage de quelques clichés. La mise en scène est un peu assoupie, ce qui n'empêche pas de prendre du plaisir à cet hymne à la tolérance qui est farcie de scènes absurdes et jubilatoires. C'est un hymne aux temps morts, aux quiproquos et aux non-dits ...
La Visite de la fanfare présente une belle histoire humaine et exempt de clichés. Ici, les passages humoristiques marchent autant que les ceux plus dramatiques pour un parfait équilibre entre les rires et les larmes. Des personnages attachants et quelques bonnes idées viennent compléter les qualités de ce petit film israëlien.
Une fable humaniste en forme de road movie à l’humour burlesque, porteur d’un message de tolérance, laissant entrevoir l’idée d’une coexistence entre juifs et arables.
Ceux qui ont vu Prendre femme, le film réalisé et joué par Ronit Elkabetz, ne l'oublieront pas de sitôt tellement la prestation de l'actrice israélienne était époustouflante.
Ici, en simple actrice d'un premier film, elle est une nouvelle fois souveraine de sensualité impertinente et assumée.
Les autres acteurs sont tous quasiment parfaits à commencer par Sasson Gabai qui joue un Toufik a priori coincé et prude, mais qui réussit avec un simple haussement de sourcil à donner une profondeur psychologique insoupçonnée à son personnage. Le film souffre de quelques (rares) imperfections de jeunesse, mais sinon, quel plaisir, quelle alternance de burlesque pur, d'émotion contenue, de fous rires (la boite à patins à roulettes !), et de vraies belles idées de mise en scène (la façon dont la caméra épouse le point de vue de la fausse mer, du faux jeu d'enfants, de la fausse pelouse dans le vrai faux parc).
Un vrai, bon moment de cinéma. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un film surprenant, attachant, amusant, crédible et magique qui nous tient jusqu'à la fin. Ronit Elkabetz est magnifique dans ce film, tout comme Sasson Gabai qui donnent à eux deux la dimension au film. De grands acteurs, une riche idée, presque improbable, surréaliste, mais un grand moment de cinéma !
La Visite de la fanfare (2007) est une étonnante comédie Israélienne où un groupe de musiciens se retrouvent perdu au beau milieu du désert Israélien, dans une ville elle aussi perdue, oubliée du reste du monde. Une œuvre très simpliste, portée par d’excellents acteurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, tous insufflent au film, un charme et une émotion particulière, si bien que, même si la mise en scène frôle l’encéphalogramme plat, on reste tout de même jusqu’à la fin, ne serait-ce que pour voir où vont nous mener tout ce beau monde, au fil de ces rencontres et de ces nuits tardives. A la fois touchant ou drôle, on retiendra essentiellement la séquence du roller disco, où deux personnages que tout opposent se trouvent et succombent au coup de foudre. Une comédie épatante, par sa simplicité et ce qu’elle dégage, humaniste et poignante, à ne pas rater !
Cette année après The bubble et Les Méduses, le cinéma israélien nous offre un troisième film magnifique et fort. Ici, loin des lumières ou des plages de Tel Aviv, La visite de la fanfare est une histoire humaine toute simple entre quelques habitants d'un village perdu dans le désert et les membres d'une fanfare de la police égyptienne ! Difficile de trouver un défaut à ce film tant il nous procure un grand bonheur. La mise en scène est simple, sans fioriture, et se concentre uniquement sur les personnages. Ceux-ci sont magnifiquement dessinés par un scénario drôle, émouvant, tendre et plein d'humanité. On ne peut que tous les aimer tant ils sont présentés sous un jour attachant. Tous sont maladroits mais ont, malgré tout, l'envie de découvrir l'autre. La barrière de la langue est déjà là pour prêter à sourire et même à rire. Tout comme les situations, jamais grotesques ou ridicules, jamais pathétiques ni larmoyantes. L'essentiel du dialogue et de cette découverte se fait dans les regards et les gestes. Même s'il est plein d'espoir, le film possède un fond de nostalgie, d'amertume, de regrets. Regrets de la vie passée, de celle qu'on a pas eu, de celle qu'on aura plus et regrets de ce que l'on a pas osé. Tout cela sans jamais parler de politique, ni de la situation dans la région. Il va sans dire que le casting est pour beaucoup dans cette réussite. Ils ont tous comme on dit, une gueule. Mention spéciale à Sasson Gabai le chef d'orchestre qui est incroyable (couronné meilleur acteur européen de l'année à Berlin ce mois ci). Ronit Elkabetz dans le premier rôle féminin est elle aussi formidable, leur face à face est très émouvant. Coup de coeur donc pour ce film tout en finesse, intelligence et humour. Un formidable message d'amour et de paix. A voir absolument en cette fin d'année.
Cette modeste leçon d'humanisme nous présente la sympathie se dégageant de la rencontre inattendue entre un groupe de musiciens égyptiens et de villageois israéliens mais surtout l'émouvante symbiose entre leurs cultures respectives. Cette ambiance douce-amère est filmée à travers une mise en scène mêlant à la perfection le burlesque, le réalisme et le romantisme. Il s’agit donc d’une nouvelle preuve de toute l’intelligence, de la tendresse et de la joie de vivre que peuvent nous apporter le cinéma israélien.
Cette visite a tout d’une invitation au voyage intimiste dans un pays de tolérance. Nous sommes au milieu de nulle part en Israël et la population de ce petit village recevra ces hôtes atypiques avec toute la chaleur humaine, la générosité dont on oublie trop souvent qu’elle existe de part le monde. Portée par le couple Sasson Gabai et Ronit Elkabetz cette jolie histoire séduit par sa simplicité et sa fluidité