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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 mai 2011
Splendide; une sorte de Bagdad Café israélo égyptien. La photo est superbe, les acteurs très bons, l'ambiance douce et poétique. Le rythme lent peu déplaire mais certaine scènes (skating) méritent le détour.
Si le film est représentatif de l'ennui mortel des petites villes israéliennes perdues dans le désert, j'en plains sincèrement les résidents. Mais j'espère que ce n'est pas le cas, sinon le taux de suicide doit y être effrayant. Ce film dégage une tristesse considérable mais traité avec humour et délicatesse il ne maque pas de charme.
Un orchestre militaire, perdu au milieu d'Israël, visiblement au mauvais endroit. Elle profite de l'hospitalité de Gina. Je dis orchestre car la traduction fanfare est erronée et même insultante pour un orchestre traditionnel arabe. Quant au film, il navigue lentement, au rythme de cette fanfare perdue. Trop lentement, si bien que les beaux moments, drôles, émouvants ou justes agréables semblent dilués. Un film où le temps est désespérément lent.
Un film minimaliste parfaitement maitrisé .Tout est dans les silences les regards les non dits .Les acteurs sont excellents . On navigue en permanence entre les problemes personnels et la politique tout en suggestion et sensibilité .
Aucun mot ne peut exprimer ce que j'ai ressenti lorsque le film s'est terminé. Magnifique tout simplement. Le jeu des acteurs est merveilleux, et l'histoire nous emmène dans des terres inconnues, magiques...
Une histoire simple avec un rendu splendide dans un contexte a priori tout a fais banal, ce film qui a la fois est une belle petite histoire.. Non sans transmettre une certain message d'entraide, ce film est tout a fait charmant.
Un film magnifique avec du très bon comique de situation, à la limite du cinéma muet (les scènes de drague à la patinoire sont grandioses), et la sublime Ronit Elkabetz est belle à tomber par terre. Pas le film de l'année, mais 1h30 de pur cinéma.
La Visite de la fanfare est un film de contrastes : entre amour et humour, entre dialogue et silence, entre électro et concerto, entre gestes et regards, entre compréhension et incompréhension. La réalisation, en plan large bien souvent, repose sur le potentiel comique des acteurs. Et là, nous sommes servis entre la séductrice Ronit Elkabetz, l'impassible et retenu Sasson Gabai et le jeune et intenable Saleh Bakri qui donne l'une des plus grandes leçons de drague du 7ème art. Mais bien au-delà de son aspect humoristique, le film se double d'un message politique où Juifs et Arabes pourraient vivre sans conflits. Beau film poétique qui aurait tout de même mérité un scénario plus approfondi, j'entends par là que le film est un peu trop court à mon goût (1h20) et que certains sujets auraient gagné à être plus travaillés...
Cette visite commence comme une comédie avec des personnages à la Tati pour finir en fable universelle sur la similarité de cultures moins éloignées qu’on ne pourrait le croire, à savoir juive et arabe. Et pourtant aucun message politique pesant n’apparaît réellement dans cette histoire, il est juste question d’une rencontre entre des inconnus, la guerre est si loin qu’on pourrait croire qu’elle n’existe pas, ce qui la rend encore plus absurde au regard de l’actualité au Proche-Orient. Un message d’amour plein d’humour et de tendresse comme on aimerait en voir plus souvent dans les JT. Heureusement que le ciné est là… Tiens au fait, pourquoi Allociné ne mentionne-t-il pas l’auteur et les acteurs dans la fiche technique ?
La Visite de la Fanfare est un superbe film. On y apprend qu'on construit de plus belles choses avec différents regards, différentes cultures que tout seul. Ce n'est pas seulement un message de paix israelo-arabe, c'est un message d'amour dans lequel trois notes d'une mélodie peuvent se tranfosmer en symphonie.
Un film tout en nuances, en regard(s) des autres et de soi, sur un rythme lent, certes, mais qui convient parfaitement au sujet , à cette rencontre improbable, dans une ville de nulle part qui elle-même n'attend rien.On prend le temps de l'approche, des premiers ressentis, des réserves, a priori ou classements en tout genre, on laisse le temps faire son oeuvre, sans se brusquer. Il y a des cocasseries dans l'air, des tentatives vers l'autre, maladroites, des replis sur soi, des raideurs et pudeurs, sur fond de grande(s) solitude(s). C'est un film qui fait penser à "Vodka Lemon" du réalisateur kurde Hiner Saleem, mais au lieu de la neige et du froid, il y a la poussière. Cet arrêt impromptu, qui s'impose aux musiciens malgré eux, nous laisse imaginer qu'ils n'en sortiront ni indemnes, ni semblables en reprenant la route.