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    Tokyo!
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    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    Le film de Gondry ne casse pas trois barreaux à une chaise, celui de Carax est pire avec Lavant qui s'enfonce dans le laid, le racisme et les borborygmes avec un Balmer égaré. Seul Bong Joon-ho vaut le détour en abordant - et en multipliant- la solitude des hikikomoris. Décidément les films a sketches ont toujours des déchets.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Trois cinéastes réalisent chacun un sujet à Tokyo, décor exotique déterminant et propice aux intrigues étranges, pour ne pas dire déroutantes. Pas sûr qu'on sorte du film plus instruit sur la société japonaise.
    Michel Gondry ouvre le bal avec l'histoire d'un jeune couple japonais dont l'homme est un cinéaste amateur à la recherche d'un logement. On pourrait croire que Gondry invoque la crise du logement à Tokyo ...Mais, fidèle à son univers fantasmagorique, sont sujet prend une tournure irrationnelle en imageant le sentiment d'inutilité et de transparence qu'éprouve l'amie du cinéaste. Vient ensuite le sujet de Leos Carax, plus spectaculaire et expresionniste. Avec un ahurissant Denis Lavant, créature hirsute et répugnante surgie des égouts de la ville et terrorisant les passants. Arrêté, défendu par un avocat français (JF. Balmer) qui parle la même langue inconnue et affiche, de façon cocasse, les mêmes stigmates que celui que le Japon a baptisé Monsieur Merde!, le personnage de Denis Lavant semble incarner un anté-christ à la fois burlesque et effrayant.
    Pour finir, Bong Joon-Ho raconte la brève histoire d'un japonais enfermé, en ermite citadin, dans son appartement depuis dix ans et qui, épris d'une livreuse de pizzas, se décide enfin à sortir en ville.
    Le dessein que poursuivent les trois auteurs n'est pas précisément , comme dit plus haut, lumineux. Heureusement qu'entre les deux sujets plutôt indifférents de Gondry et Bong Joon-Ho, Leos Carax glisse une farce noire, tout en truculence et incongruités.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2022
    Le film est composé de trois chapitres inspirés tournés au coeur de la ville de Tokyo.
    "Interior Design" (3.5*) : un format court réalisé par de Michel Gondry. La mise en scène délicate et dynamique nous offre de belles images et un scénario comportant une part fantastique assez inattendue. Une Comédie sympathique avec beaucoup de dialogues malheureusement difficilement abordables de par cette version VO non sous-titrée. Le pitch : Un jeune couple dans Tokyo tente de trouver un emploi. Lui veut devenir réalisateur, elle est préposée actrice.

    "Merde" de Leos Carax (4*). Une créature humaine sort des égouts du centre ville de Tokyo. Cet être bizarre, formidablement campé par Denis Lavant, déambule pieds nus et importune les passants. Humour noir et dérision dominent cette Comédie intense. Ce format court, violent et fantastique, se montre fidèle à la démesure de son scénariste et réalisateur. Il est tout aussi attaché à la folie de son interprète principal et de Jean Francois Balmer (l'avocat) seul à parler la langue de "Merde".

    Shaking Tokyo: (4*) de Bong Joon-Ho. Même un peu hors sujet, ce très joli film du réalisateur Coréen nous offre des images raffinées et un scénario insolite et sensible sur le syndrome de hikikomori. Le pitch : Un jeune homme vit coupé du monde dans son appartement depuis 10 ans, pas de radio ni télévision, seulement des livres. Ses seuls contacts sont des livreurs et l'argent que lui envoie son père par la poste.
    Vinz1
    Vinz1

    182 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2021
    Dans « Tokyo », trois réalisateurs vont donner leur vision de la capitale nippone en trois segments différents réunis dans un même film. Dans « Interior design », Michel Gondry, dépeint le quotidien de jeunes japonais devant vivre dans des endroits exigus et à la recherche d’un emploi pour survivre. Métaphore surréaliste sympathique, ce segment montrant qu’il faut prendre le contrôle de sa vie au lieu de se laisser aller, nous décrit le destin singulier d’une jeune femme devenant transparente car elle n’a pas d’ambition. Dans « Merde » avec son personnage éponyme incarné par le génial Denis Lavant, Leos Carax nous expose Tokyo comme une ville qui rejette certaines de ses créatures sous prétexte qu’elles sont différentes des autres car ne rentrant pas dans le cadre. Etrange mais captivant, ce court métaphorique sur les migrants vaut également pour la composition hallucinée de Jean-François Balmer ! Enfin, on conclut par « Shaking Tokyo » de Bong Joon-ho nous proposant une très belle vision poétique de la mégapole se retrouvant quasi désertée à cause de gens se repliant chez eux (les fameux Hikikomori) car ils ont peur de l’autre. Étonnant et original, ce conglomérat de trois points de vue différent saura plaire aux plus aventureux par sa cohérence, mais il faut aimer l’onirisme et parfois s’abandonner pour apprécier cette œuvre à sa juste valeur !
    Edtrail75
    Edtrail75

    17 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Trois moyens métrages réalisés par Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon Ho ayant pour cadre la ville de Tokyo. Ce cadre donne le prétexte à des contes tirant vers le fantastique :
    -Michel Gondry « Interior Design » : un couple d’installe dans la ville, mais peu à peu la solitude gagne la jeune femme, qui devient l’objet d’une étrange transformation
    -Leos Carax « Merde » : un homme mutant sème la panique et la mort dans les rues de Tokyo, son arrestation divise la population de la ville
    - Bong Joon Ho « Shaking Tokyo » : destin d’un hikikomori, personne s’isolant du reste du monde, qui se trouve bouleversé par sa rencontre avec une livreuse de pizza.
    Loins des clichés que l’on peut avoir sur la capitale nippone, ces trois histoires déjantées ont un regard original, tendre, choquant et poétique sur la ville. On se laisse porter par ces réalisations oniriques qu’on regarde d’une seule traite : une vraie réussite !
    Preko
    Preko

    2 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2021
    J’ai moins aimé le deuxième (qui en voulant « faire auteur » tombe rapidement dans le grotesque) de ces trois court-métrages mais chacun de ces trois film offre une réflexion intéressante et assez critique envers la société japonaise, notamment sur ce qu’elle a de pire : sa tendance à l’exclusion impitoyable des étrangers (mais aussi de tout ce qui est étranger à sa culture).
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Les 3 cours métrages, 3 grands réalisateurs, sont des œuvres qui transportent nos esprits dans des mondes métaphoriques que ce soit le drame du monde banal dans le premier, la fatalité de l'isolement dans le troisième et l'exagération médiatique du deuxième film. Evidemment il n'y a pas que ça dans ces films c'est beaucoup plus étendu que ça. Celui qui m'a le plus surpris et le plus questionné c'est celui de Leos Carax "Merde" qui nous montre un personnage qui a l'air fou et très étrange, même à la fin on ne sait pas ce qu'est cette chose, un démon, un membre d'une secte, un fou ou un génie. D'ailleurs les média ce posent aussi la question n'établissant que des théories toute aussi folles les unes que les autres (nous nous sommes surement questionné sur lui et ses origines en supposant des théories aussi folles que ces journalistes). Même si le premier film "Interior design" est pas mal, très métaphorique a la fin et le début est plutôt très social sur un jeune couple arrivant a Tokyo pour travailler mais leur périples ne ce passe pas bien pour une personne et ces cette personnes qui va lui arriver quelque chose d'original. indice : il ou elle se sent inutile. Le troisième est le moins prenant des trois car très lent mais il est loin d'être mauvais car il possède un message social a la fin très étrange. Les films restes très distrayants et curieux, a voir si vous cherché des œuvres bizarres qui peuvent vous surprendre (même avec l'apparition de clichés).
    Zbrah
    Zbrah

    46 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Un projet comme "Tokyo !" interpelle forcément. La confrontation de trois points de vue sur une même ville étrangère peut donner lieu à des ambiances diamétralement opposées. Avec trois artistes à la personnalité bien marquée comme Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho, l'écart se trouve en effet être flagrant. Que ce soient à propos de leurs thématiques récurrentes, de leur traitement de l'image, des relations humaines ou même de leur nationalité, les trois hommes ont peu en commun. C'est pourquoi chaque film se doit d'être noté séparément, jugé à lui seul comme une oeuvre complète. Les trois fragments du film sont indépendants mais lient pourtant entre eux trois réalisateurs partageant leur amour pour l'une des plus belles villes du monde. spoiler: "Interior Design" de Michel Gondry : 7/10
    Dans "Interior Design", Michel Gondry insuffle son caractère rêveur, et ce même dans un environnement terne. Le court métrage commence comme commencerait n'importe quel drame nippon. C'est l'histoire d'un couple qui débarque à Tokyo avec des rêves plein la tête, mais sans le capital nécessaire à la réalisation de leurs envies. Ils n'ont pour bagages que leur amour et leurs rêves. C'est pourquoi les amants trouvent refuge chez une amie tokyoïte. Le film paraît comme un simple reflet de la vie japonaise d'aujourd'hui, avec ses joies et ses désillusions. Pêle-mêle on y retrouve les thèmes du chômage chez les jeunes, de la précarité de certains logements citadins, du spleen lié à une nouvelle vie... Bref, la vie n'est pas de tout repos, surtout pour la jeune femme. Après deux tiers classiques dans le fond, Gondry surprend en retrouvant ce qui fait sa plus grande force : sa douce folie. La transformation de la jeune femme, non dénuée d'une certaine beauté, est l'illustration de son mal-être, la concrétisation lui permettant de se sentir chez elle à Tokyo. Une jolie fin teintée de poésie et de mélancolie. spoiler: "Merde" de Leos Carax : 4/10
    Leos Carax ne fait rien comme tout le monde, comme l'atypique Holy Motors nous l'a entre-temps prouvé. Son "Merde" ne ressemble en rien à un hommage à la capitale japonaise. Des trois court-métrages composant "Tokyo !", celui de Carax est le plus provocant, et à mon sens celui le moins dans le thème. Plutôt qu'un film sur une ville et ses habitants, "Merde" est un film sur un personnage, un occidental perdu parmi des japonais, rendus étrangers dans leur propre pays. Leos Carax ramène même un français dans son film, ce qui n'est je pense absolument pas le but d'un tel projet. Bien qu'absolument génial et fascinant dans ses actions, Mr.Merde ne colle pas. Les dix premières minutes permettent de bien présenter le fou personnage, qui déambule dans les rues en accomplissant divers larcins. La séquence est avare de dialogues, mais riche en émotions. Et finalement le personnage phare de Leos Carax se fait attraper, le français débarque, et le réalisateur se sent obligé d'expliquer sa créature. Le court-métrage devient alors bavard, ridiculement long et inintéressant. L'intrigue aurait pu se dérouler n'importe où ; le maigre lien avec le Japon devient en effet de plus en plus infime. Leos Carax a une personnalité tellement forte qu'il se trouve incapable de réaliser un film sur commande lié à une ville. Enfant terrible qui refuse de se fier aux conventions ou réalisateur égoïste incapable de mettre de côté son ego pour mettre à l'honneur une culture ? spoiler: "Shaking Tokyo" de Bong Joon-Ho : 9/10 ?
    Peut-être est-ce dû au fait de la proximité de la Corée avec le Japon, mais Bong Joon-Ho me semble être celui qui a le plus capté l'essence de Tokyo, lorsque l'on retire la première impression que l'on peut en avoir en tant qu'étrangers avides de tourisme. "Shaking Tokyo" est beau, poétique, triste et émouvant. Il est les trente dernières minutes qui font oublier la médiocrité de "Merde", il est le segment qui fait passer "Interior Design" pour une fade oeuvre de commande. Doté d'une esthétique irréprochable, comme souvent pour les films sud-coréens, le court-métrage de Bong Joon-Ho représente le mal-être enfoui des japonais de très près, à travers les pensées d'un hikikomori, un homme ayant choisi de vivre en reclus de la société. L'homme est touchant, ses réflexions et sa façon de ranger ses affaires personnelles permettent de ressentir une certaine compassion pour lui, sans savoir ce par quoi il est passé. Son quotidien monotone est sublimé par la caméra de Bong Joon-Ho, par ses plans répétitifs et sa façon de mettre en valeur les doux éclats de rayons de soleil. Mais cela ne va pas durer. Un jour, alors qu'il commande son habituelle pizza du samedi, le regard de l'homme croise celui de la jolie livreuse, un tremblement de terre survient, et son quotidien change. Un film beau, tant sur le fond que la forme, une oeuvre complète qui touche directement en plein cœur.
    MC4815162342
    MC4815162342

    398 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Tokyo!, un petit délire qui ne fait aucun mal et qui est même plutôt plaisant, à la base je l'ai regardé surtout pour le court métrage de Carax mais aimant aussi beaucoup Gondry j'ai préféré tout voir, et j'ai bien fait car les trois courts sont très différents et vraiment intéressants, si je devais les noter individuellement ça donnerait:
    -Interior Design de Michel Gondry 3,5/5
    -Merde de Leos Carax 4/5
    -Shaking Tokyo de Bong Joon-ho 3,5/5
    Donc vous l'aurez remarqué j'ai surtout retenu le Carax, furieux, malsain et dérangé comme j'aime, Lavant en Monsieur Merde est toujours aussi parfait.
    Le court de Gondry est lui aussi très intéressant et sa morale est génialement trouvée, le troisième court est bien foutu mais pas le plus intéressant à mon gout.
    Qu'ils soit inégaux ou pas il faut reconnaître qu'ils sont tous très bien maîtrisés et ingénieux, et de prendre comme thème Tokyo est vraiment une bonne idée.
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    Très bonne surprise que ce "Tokyo !", même si j'ai légèrement été déçu par le moyen-métrage de Léos Carax, à cause d'embarrassantes longueurs, et ce malgré un fond passionnant (sans référence aucune aux égouts !^^). En revanche, j'ai trouvé le moyen-métrage de Michel Gondry (le premier) très intéressant, plus ancré dans la réalité, mais aussi très poétique grâce à son final magnifique ; mais mon moyen-métrage préféré sera le dernier, celui du coréen Bong Joon-Ho, tellement nippon dans les thèmes qu'il développe, tellement poétique aussi... et tellement puisé de nos coeurs à tous. Onirique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Il est difficile de juger de juger de façon uniforme un film à sketch, puisque son contenu en fait quelque chose de facilement inégale, que ce soit dans la qualité ou dans la correspondance de certains court-métrages avec nos goûts. Mais pour ce film-là, chaque court-métrage m'a été d'un visionnage agréable, chacun ayant un ton visuel et narratif propre.
    Celui de Gondry, bien qu'un peu déprimant au milieu, a une fin vraiment géniale qui colle superbement à son style. Malgré sa conclusion, c'est le plus réaliste des trois dans sa vision de Tokyo. Le personnage central est attachant et on lui souhaite bien du bonheur.
    Celui de Carax a un point de vu particulièrement large, adoptant le point de vue du Japon entier, avec un ton oscillant entre un réalisme tragique et un irréalisme comique, avec une fin particulièrement ambigu. La critique sociale sous-jacente est à la fois hilarante et angoissante (jusqu'où va la crédulité de la masse ?). Les 2 personnages principaux sont génialement bizarres, à tel point qu'on peut avaler le fait que l'avocat puisse comprendre Merde.
    La troisième histoire détonne complétement, on suit complétement le personnage principal avec sa voix off. Le film ne veut aucun repère concret, on est déjà dans un univers fantastique qui est pourtant critique et c'est le seul court-métrage qui a un objectif concret (retrouver la livreuse de pizza), ce qui amène à une fin que je trouve très belle. Pour ce qui est du style du réalisateur, on retrouve le ton peut précis des films de Bong Joon-Ho, oscillant entre l'inquiétant ,le comique, le tragique, la romantisme, etc.
    En résumé, Tokyo! est un film qui fait appel à notre souplesse intellectuel qui, si on fait un effort, nous offre une pépite dans son genre.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Créatif, inspiré, et tout sauf en panne d'idées, cet assemblage multinational de trois court-métrages sur la plus grande métropole au Monde (et à travers elle sur l'aliénation urbaine) est marquant, s'il n'est pas toujours plaisant. La ligne directrice me semble assez claire, montrer la monstruosité de la ville et étudier par un décalage savamment choisi la déformation qu'elle engendre. Mais si ils forment un ensemble cohérent, les trois courts sont assez hétéroclites tant en eux-mêmes qu'au niveau de leur qualité. Avec "Interior design", Michel Gondry met à contribution toute sa veine poétique et fantastique. Son travail témoigne d'un grand sens de la métaphore et me paraît très significatif. Si je dois me prêter au jeu de la note, un 2.5/5 devrait pourtant suffire, alors que "Merde", proposé cette fois par Leos Carax dont je dois absolument voir prochainement Holy Motors, récolte plutôt un 3/5 pour une oeuvre qui tire du grotesque une grande puissance symbolique. Faire du beau à partir du laid, voilà qui n'est pourtant pas facile. Mais Merde a beau être rendu inoubliable par le jeu de Denis Lavant, mon adhésion n'est pas aussi marquée que mon intérêt, la faute au décalage qui rend difficile d'entrer en résonance avec le métrage. Il en va un peu de même pour "Shaking Tokyo" (2.5/5), du coréen Bong Joon-Ho, qui abandonne son style "comédie noire" de toujours pour verser dans l'absurde, utilisé à bon escient mais là aussi à travers le sacrifice du réalisme (et de l'implication qu'il peur parvenir à provoquer) pour l'onirisme. Bref, une succession de court-métrages qui ont pour point commun de tout donner à leur sujet. Un objet un peu froid, mais du plus haut intérêt artistique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2014
    Tokyo n’est pas un film à proprement parler, mais un congloméra de trois courts-métrages qui font sens. Bien qu’en apparences, Tokyo soit assez hétérogène, on peut tout de même noter une homogénéité dans la manière d’aborder un aspect précis de la ville (et pas de Tokyo en particulier) chez Gondry, Carax et Joon-Ho. En effet, le phénomène d’isolement produit par la ville, qui écrase et cloisonne les individus, ressort très nettement. En ce qui concerne les films eux-mêmes, ils sont tous d’une originalité amusante. Le visionnage est agréable. En bref, Tokyo est un moment agréable pour les amateurs de courts métrages, mais également pour les cinéphiles en général. Un pari intéressant.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Trois excellents courts-métrages qui, pris séparément, sont de sublimes perles aussi originales que déjantées, mais réunies en un seul film ont du mal à se répondre et à former un tout cohérent. C'est bien dommage car "Interior Design", le segment de Michel Gondry, avec son humanisme, son esthétique et sa sensibilité, confine au chef-d’œuvre, de même que "Merde", la partie réalisée par Leos Carax, absurde et dérangeante mais détentrice d'un humour burlesque hors du commun, associé à une mise en scène d'une grande créativité (notamment lors de la scène du procès, se déroulant dans une salle oppressante aux murs sombres, mais visuellement parfaite). Seul "Shaking Tokyo" est un peu plus faible, mais sa poésie ne jure pas avec ses prédécesseurs et le court reste d'un haut niveau qualitatif. Peut-être aurait-il fallu faire appel à un ou deux réalisateurs supplémentaires pour compléter l’œuvre, mais en l'état on a une impression (toute relative) d'inachevé.
    Truman.
    Truman.

    229 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2013
    Tokyo ! est un film ou l'on verra trois courts métrage qui propose trois histoires différente, parfois étrange, drôle mais touchante aussi, réalisé par deux réalisateurs Français et un Sud Coréen, chaque vision nous montre Tokyo sous des angles unique .

    -Le premier court métrage réalisé par Michel Gondry s'intitule "Interior Design", on suit deux jeunes dans Tokyo qui cherchent a réussir leur vie, l'un travaille et dévoile une passion pour le cinéma en étant aussi un petit réalisateur qui diffuse ses films dans des cinémas porno, sa copine elle cherche un appartement, mais c'est pas facile .
    Deux personnages vraiment attachant, une histoire simple et agréable puis j'ai eu le sentiment que Gondry ne savait pas comment clôturer cette histoire et ça part dans un truc étrange . Ceci dit ça reste un bon court métrage vraiment sympa .

    -Le second court métrage réalisé par Leos Carax s'intitule "Merde", j'ai bien rigolé au début puis ça devient vite bordélique et n'importe quoi, un gros WTF mais qui garde un certain charme, finalement pas super emballé par ce court métrage, il semble en plus s'étirer en longueur ce qui le rend un poil lourd sur la fin .

    -Le dernier court métrage réalisé par Bong Joon-ho s'intitule "Shaking Tokyo", a mes yeux c'est le meilleurs du film, une histoire belle et touchante sur la solitude, une histoire qui est remplit de petite subtilité, ça parle d'un homme qui vie depuis 10 ans cloitré chez lui puis qui rencontrera une livreuse de pizza .

    Tokyo est donc un agréable petit film au court métrages qui nous plonge chacun dans l'univers propre a leur réalisateurs, un film unique et beau .
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