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    Tokyo!
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    108 critiques spectateurs

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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2009
    Derrière l’aspect carton pâte du générique, «Tokyo !» (Japon, 2008) de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-ho éveille trois univers réunis sous la tutelle de l’artifice, répondant à l’idée d’un réel factice, fait de bouts de fantasmes et de fragments d’imaginaire. La pratique du film collectif se hasarde à la laideur de l’hétérogénéité ou atteint à la félicité de la complémentarité. «Tokyo !» n’est ni l’un ni l’autre. Chacun des trois courts-métrages correspond à un film en-soi et dialogue très peu avec les deux autres. Gondry est enchanteur, voire kitanoïque (cette femme-chaise rappelle le couple-poisson à la fin de «Ano natsu, ichiban shizukana umi»), Carax est acerbe voire farouchement amère, Bong est flegmatique et cultive une ambiance plus qu’une situation ou un sentiment. La singularité de chacun des trois films donne à apprécier, au bon goût de chacun, l’œuvre favorite dans ce melting-pot cinématographique. Le plus étonnant, en effet, demeure que si Gondry, Carax et Bong sont trois cinéastes du délire et de l’Image, ils n’apposent pas sur le monde un même ordre de regard. Fils du clip et chantre de l’astuce, Gondry fouille les trucages et se destine à la petite poésie, l’anicroche visuelle. Artiste indépendant, Carax, nourri de tant d’années d’absences, revient en trombe, projetant le grand, par son génie, Denis Lavant dans un corps et une attitude traumatique. Bong poursuit sa révolution post-moderniste et mêle comédie romantique avec thriller. Trois ordres de cinéma, trois approches de l’Image, trois envergures de la réalisation. Le risque des films collectifs est là, de se positionner en constat du cinéma tout en ne demeurant qu’un point de vue commun. Et tandis qu’on peut penser à ce que Fincher, Tarantino, Kitano, Von Trier, Ang Lee et d’autres cinéastes de l’Image auraient pu faire sur le thème de Tokyo, il ne reste qu’à apprécier ce choix dont la brève richesse est à elle seule agréable.
    SapienS2.0
    SapienS2.0

    123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2009
    Film composé de 3 moyens, dont 2 de réalisateurs français. Intéressant, mais irrégulier, on ne voit pas assez Tokyo, dommage. Bonnes idées quand même..
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2008
    Le plaisir de retrouver Carax. Une belle mise en scène avec son acteur fétiche Lavant, qui est excellent. Un thème fasntastique d'un monstre souterrain,qui vient nargué les sociétés modernes une sorte de fable imaginaire,de satire sociale mais magistralement filmée. On retrouve bien le portentiel énorme de Carax.
    Les 2 autres courts métrages sont aussi de bonnes moutures.
    Se laiise voir avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Franchement si mon pote m'avait pas poussé pour aller le voir j'y serais pas aller mais c'est très sympa et original comme film!!!!!Surtout les 2 premiers apres le 3 ème est en dessous des autres à mon gout!!!
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Premier film : Sympathique comme du Gondry.

    Deuxième film : Totalement délirant mais assez lourd.

    Troisième film : Très poétique, mon préféré.

    Conclusion : Assez intéressant dans l'ensemble même s'il n'y a que Gondry pour s'attacher au soi-disant thème du film (Tokyo), les deux autres se contentant de montrer des facettes de la société japonaises en général.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 novembre 2008
    A l'inverse de "Paris, je t'aime" qui, par le trop grand nombre des sketches réduisait la plupart des histoires à des anecdotes, le choix fait pour Tokyo ! (trois récits structurés sur la durée) rend d'emblée le projet plus intéressant. Le Confier à des réalisateurs aussi différents que le franco-américain Michel Gondry (roi du bricolage et de l'onirique bon enfant), le français Leos Carax (artiste maudit post-années 80) et le coréen Joon-ho Bong (auteur multiforme de Memories of murder et du génial The host) rendait l'exercice encore plus excitant. Le film démarre sur le volet de Michel Gondry qui nous raconte l'installation à Tokyo d'un jeune couple (lui, apprenti réalisateur, sorte de double nippon de Gondry, elle oisive et névrosée). Entre problèmes d'argent, rêves de gloire et cohabitation difficile avec l'amie qui les loge, l'histoire délaisse peu à peu la réalité pour suivre l'étonnante mutation de la jeune femme en quête de sens à donner à sa vie. Sa transformation en chaise va finalement répondre à ses attentes. Un très joli film dans lequel on retrouve avec plaisir ce mélange de fantaisie et de profondeur que Gondry avait un peu perdu avec son dernier long métrage. Le volet de Leos Carax commence très fort : Denis Lavant en créature sortant des égouts et terrorisant les passants d'un quartier chic de Tokyo est plutôt impressionnant. Le rythme est là, la spontanéité aussi. On se dit qu'enfin Carax a laissé tomber son maniérisme... Que nenni. Très vite le film s'enlise dans une démonstration lourde, abstraite et ennuyeuse qui ruine le propos. Dans un style plus classique, magnifiquement éclairé, Joon-ho Bong nous raconte la rencontre entre un hikikomori (qui vit cloîtré dans sa maison depuis 10 ans) et une livreuse de pizza-cyborg. La voix off est une peu pesante, mais la prestation de Teruyuki Kagawa et la justesse du traitement rend le film plutôt touchant. Un tryptique inégal mais tout de même intéressant.
    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2010
    Trois films en un, trois réalisateurs pour une ville : Tokyo ! Malheureusement, comme souvent avec les œuvres collectives, je n’ai pas eu le même engouement pour chacun des segments. Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho ont fait le choix commun de raconter des histoires où le fantastique et l’onirique font à chaque fois apparition mais traitent leurs sujets de façon très différente. La première histoire, Interior Design (***), est des trois ma préférée, Gondry raconte l’histoire d’un couple qui vient s’installer dans la capitale nippone. Lui rêve de devenir réalisateur, elle, est complètement paumée et ne trouve pas de sens à sa vie… elle va finir par se transformer en chaise ! A la fois poétique, drôle et absurde ce segment est le plus attachant et est une mine d’idées farfelues, il vaut à lui seul le déplacement. Le second Merde (*) raconte l’histoire d’une créature nauséabonde vivant dans les égouts, ne sortant que pour terrifier les Tokyoïtes, mais qui va finir par être capturée et jugée. Celui-ci est le plus difficile d’accès, d’ailleurs, je n’ai pas vraiment accroché. Pourtant, il démarre plutôt bien, la présentation de la créature, interprétée par un Denis Lavant en très grande forme, est très réussie, mais la seconde partie est vite ennuyeuse et inintéressante. Enfin, le réalisateur de « The Host », réalise Shaking Tokyo (**), l’histoire d’un hikikomori (personne qui vit enfermée refusant tout contact avec le monde extérieur) qui finit par tomber amoureux d’une livreuse de pizzas cyborg. Celui-ci, sorte de conte romantico-apocalyptique, est plutôt agréable et bien foutu, et montre que le réalisateur est aussi à l’aise dans le genre que dans registre sentimental. « Tokyo ! » est donc une demie réussite, un triptyque un peu décevant mais qui brille par son éclectisme et son originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2008
    Trois scénarios surprenant et une esthétique agréable avec de bons acteurs, voilà ce que je retiens de Tokyo ! Un film qui s'égare du cinéma d'aujourd'hui, souvent trop commun, et cela le rend vraiment plaisant et surtout unique ! Donc trois moyens métrages a voir si ce n'est déjà fait !
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Le volet "Merde" (Leos Carax) commence très bien, offre un climax poétique-trash puis l'on commence à patauger et, après une scène surréaliste assez drôle, le soufflé tombe dans le pathos et la grossièreté ; les deux autres court-métrages, trop esthétiques et plutôt fades (à part la première transformation en "chaise", par la suite banalisée, et la fin de Shaking Tokyo, à la sublimation machiste regrettable) n'ont guère d'intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 novembre 2008
    Un expérimental assez attendu à Cannes. On reste vraiment dans l'expérimental avec ce joli triptique urbain franco-nippon. Entre la poésie de Gondry et la poésie du cinéma japonnais. Dommage pour l'issue grossière de la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Film excellent surtout la 1ère partie
    A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Joon-ho Bong nous livre de nouveau après THE HOST, un pur moment de cinéma au travers sa nouvelle filmée en position 3 du long métrage TOKYO à découvrir pour lui.
    Comment ne pas s'émerveiller devant la fluidité et l'inventivité de sa réalisation et devant la finesse et l'intelligence de sa démonstration ?
    titiro
    titiro

    51 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    C'est une grosse déception. L'histoire de Michel Gondry est pas trop mal. La deuxième histoire, pseudo-délire de Leos Carax, est la pire. C'est agaçant, ridicule et prétentieux. Tout est dans le titre de cette deuxième histoire... La dernière histoire est sans intérêt. Longue et ennuyeuse.Tout ce que le cinéma asiatique peut faire de pire y est. Franchement, je ne vois pas pourquoi ça s'appelle Tokyo. ça se passerait dans une autre ville qu'on ne le remarquerait même pas. 0,5/5
    Thomas Lesta
    Thomas Lesta

    44 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    C'est absurde, original, et au final assez plaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    Très agréable ces 3 balades au sein de l'insolite Tokyo. Une sorte de rêverie instructive sur le monde nippon. Ces 3 moyens métrages se rejoignent dans leur puissance onirique. On peut après le premier segment reprocher à Gondry une misogynie mal dissimulée mais à la vision des 2 suivants, on comprend que Gondry se devait d'introduire de la folie à sa dénonciation de la crise du logement à Tokyo. Cette folie a peut être l'air misogyne mais n'existe pas dans ce but mais bien dans un but de cohérence avec à la fois l'univers de Gondry et les 2 films suivants. Tokyo! semble pouvoir être vu et revu inlassablement tant son imagerie est originale (surtout le segment de Carax) et sa poésie engageante. Cependant, une certaine torpeur peut s'installer au bout des 30 premières minutes de chacun des segments, comme une envie de ne pas voir le suivant. Pourtant, on sort satisfait de l'effort réalisé et très agréablement surpris. Il n'empêche le meilleur support pour ce film sera sans doute le DVD afin de pouvoir consommer les 3 films dans l'ordre voulu et comme des entités distinctes, affalé sur un canapé et en fumant un bon cigare. Le rêve.
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