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lara cr28
75 abonnés
123 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2018
Une belle renaissance du film de Demy auquel le réalisateur a su apporter toute la sensibilité et la complexité de notre époque moderne. Un film gai et touchant à voir et à écouter.
Un supplice. ! Ce film se veut ambitieux en se référant explicitement à la nouvelle vague, mais manifestement il n'y a rien compris. De plus il faut supporter une musique aussi niaise que sirupeuse (César de la meilleure musique de film, je rêve !), un Louis Garrel, véritable tête à claque, une Chiara Mastroianni nulle, des scènes sans intérêt (t'a jeté le coussin par la fenêtre, j'y tenais à ce cousin - Bon je vais le chercher), des dialogues qui sonnent souvent faux et une direction d'acteurs inexistante (on a l'impression que chacun se débrouille). Quant au fond on finit par en plus l'entendre tant la forme handicape le film.
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3,5
Publiée le 28 juillet 2010
"Les Chansons d'amour", C’est un peu l’histoire d’une histoire, avec ses rencontres, ses carrefours, ses questions, et même quelque part ses réponses, le tout filmè dans un Paris sombre et mèlancolique! C’est aussi ces passages de lègèretè, d’insouciance, de quête ; C’est des accidents, on tombe, on se fait mal, on se relève, on continue...on se demande pourquoi, sans parfois se le demander, on survit, on oublie, alors parfois on vit...pour le geste! Louis Garrel (superbe), Ludivine Sagnier et Clotilde Hesme sont pleins de liberté et de spontanéité! Leurs chansons sont fraîches et leurs voix imparfaites ne font que leur ajouter du charme! Seul petit bèmol on peut repprocher que la seconde partie s'essouffle dû au jeu excècrable de Grégoire Leprince-Ringuet! Sinon le film de Christophe Honoré est enchanteur et touchant, rempli d'émotions et de sensibilité où tous les amoureux de Paris se retrouveront un peu entre le 10e arrondissement et la Bastille! Excellente B.O ("Les yeux au ciel" est sans doute la plus belle) avec le Cèsar de la meilleure musique où les chansons s'incorporent très bien au caractère des personnages...
Christophe Honoré ou la misère du cinéma français. Cumulant tous les défauts du 7e art vu depuis l'Hexagone (narcissisme, prétention, socialisme primaire et j'en passe), M. Honoré a du croire qu'en passant par les Cahiers du Cinéma on lui aurait forcément injecté par intraveineuse le talent de ses illustres prédécesseurs de la Nouvelle Vague. Malheureusement la réponse est non. Il ne suffit pas de secouer la caméra, de filmer des benêts s'épancher sur leurs petites histoires de coeur ou de faire chanter des acteurs anti-charismatiques pour pouvoir se réclamer de Godard, Truffaut, Demy ou qui sais-je encore... Et oui M. Honoré, la Nouvelle Vague est FINIE ! Libre à vous d'en reprendre les atours (encore faudrait-il disposer pour cela des talents d'un véritable copiste), en tout cas vous avez quelque peu échoué si votre ambition était de réaliser un bon film. Il faut dire que tout dans «Les Chansons d'Amour» (depuis le titre) confine à l'agacement : Garrel en faux Jean-Pierre Léaud mais vraie tête à claques, des acteurs insipides, une mise en scène moche (une constante chez Honoré) et surtout des chansons niaises à la Jean-Pierre François (je te survivrai!). Comble du comble pour un erstaz de Nouvelle Vague l'ensemble sent l'artificiel à plein nez, vous ne trouverez donc là aucune trace de naturel mais du sirupeux à souhait! Un film qui se veut intelligent, à la fois léger et grave, mais qui se révèle d'une bêtise et d'une lourdeur... Les clichés sont bien sûr de mises : un Paris de carte postale, un héros "torturé" et "charismatique" (hi hi je t'ai lancé un coussin sur la tête! regarde comme ça fait « vrai »!), des chansons d'amour qu'on chante accrochés aux réverbères ou debout sur un appui de fenêtre... Nul et surtout risible. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Film prétentieux, très parisien (privilégié), plutôt mal interprété. Les acteurs ne chantent pas souvent juste. Le film se passe dans des quartiers populaires, mais joué et filmé par des bobos vivant dans les quartiers huppés... Dialogues indigents, scénario plat et très convenu.
Nouvelle tentative avec le cinéma de Christophe Honoré et pas de réconciliation en vue. Bien que ce réalisateur attire les louanges de la critique, ce cinéma poseur, faussement sentimental, étouffé de références et sans scénario original n'est décidément pas fait pour moi. J'ai tenu une petite moitié et la fonction avance rapide a fait le reste pour écourter mon ennui profond. À réserver aux inconditionnels du genre.
Christophe Honoré a mal digéré, très mal, très très mal, la nouvelle vague. Il a oublié que les auteurs de ce mouvement aimaient la sincérité, l'urgence et la passion, brefs autant de qualités qui font un film. Ses chansons d'amour sont dignes d'un "hélène et les garçons" avec le tampon branché-bobo qui rendent ce film indigeste et antipathique et pire que tout Fabriqué. A fuir.
"Aime moi moins, mais aime moi longtemps". Voilà la finalité des Chansons d'amour. une excellente fresque sur la tristesse, l'amour et la découverte de la vie, et tout ça en musique. Christophe Honoré est décidément un des réalisateurs français les plus doués de toute l'histoire du cinéma.
Christophe Honoré à un style bien à lui. Ce film est agréable à suivre mais ce marivaudage amoureux m'a agacé sans que je puisse vraiment dire pourquoi. Peut-être est-ce tout simplement le style du réalisateur qui ne me convient pas?
Les Chansons d'Amour... Encore un beau film français bien méprisant et hautain. Véritable caricature de la jeunesse parisienne menée tambour battant par l'"icône" Louis Garrel. Louis Garrel... certainement ce qui nous est arrivé de pire depuis... ben non, je vois pas pire que lui. Ceci dit c'est étonnant de voir jouer un acteur aussi mauvais se prendre pour le nouveau Jean-Pierre Léaud. Bref, ceux qui me lisent l'auront compris, rien à sauver dans ce film à la prétention inouïe. Et en plus, les chansons sont nulles.
On peut s'amuser deux secondes du principe de la comédie musicale mais il trouve ici vite ses limites. La plupart des chansons tombent comme un cheveu sur la soupe et quelques unes viennent même plomber le film tant leur apparition en plein cœur de l’intrigue est artificielle. D'ailleurs, en parlant d'intrigue, elle n’a vraiment pas de quoi soulever vraiment les cœurs : lente et plate au possible, elle n'est qu'un prétexte pour afficher ce look « société d’aujourd’hui » que le film arbore très pompeusement toute les huit secondes. Simple vitrine de la culture bobo qui consiste juste à se complaire dans ses valeurs et à se glorifier de ce qu'Honoré pense être l'absolu de l'ouverture d'esprit. Alors, à moins que voir des persos qui s'autocongratulent d'être gay, juifs, polyamoureux et parisiens ces "chansons d'amour" risquent fort de vous faire saigner les oreilles...
Des chansons neuneus, un scénario au ras des pâquerettes, les comédiens font ce qu'ils peuvent mais, mal dirigés, ils ne limitent guère les dégâts. Demy a du se retourner dans sa tombe.
Autant le film que les chansons distillent un ennui profond, traversé par tous les clichés à la mode. Sans doute est-ce la raison pour laquelle les critiques "professionnels de la profession" apprécient tant. Du moment qu'il est dans l'air du temps, le pire des navets leur apparait comme un chef d'oeuvre. Quand on a décidé d'être aveugle et sourd, c'est tellement plus confortable. Cela évite d'avoir à penser.