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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 mars 2009
Dans un Paris bobo, nous assistons en chansons à la vie légère et inconsciente d'Ismaël, Julie et Alice. On pense très vite regarder une oeuvre désinvolte, au ton sucré mais très vite on plonge dans le drame, le quotidien douloureux et Les Chansons d'amour prend alors une autre dimension, réelle, humaine, émouvante sans aucun patho.
Force à l'interprétation grâcieuse des comédiens d'une nouvelle génération talentueuse. Clotilde Hesme nous dévoile un charme coquin, Louis Garrel une sorte de je m'en foutisme audacieux et agréable et Grégoire Leprince-Ringuet un sourire à revoir sur les écrans prochainement. Tous apparaissent justes et vivants, faciles à identifier et à reconnaître comme des gens pouvant être proches de nous, de notre quotidien.
Paris, et notamment la Bastille, se révèle telle qu'elle est: belle et mélancolique. Les chansons, composées par Alex Beaupain et interprétées par les comédiens, ajoutent au charme de l'atmosphère du film, nostalgique et triste, avec quelques touches d'espoir toutefois. Mais ce n'est pas un film triste, bien au contraire. C'est un film sur la vie et ses aléas, ses rencontres, ses possibilités, ses échanges, ses libertés aussi.
Ici, l'échangisme, l'homosexualité, la sexualité en général sont traités de la façon la plus banale qui soit, insérant ainsi ces sujets souvent tabous dans une normalité rare à l'écran et dans les esprits. Christophe Honoré réussit là une oeuvre plaisante et pleine de charme.
J ai beaucoup aime ce film avec une mention spécial pour Grégoire leprince riguet qui joue très très bien. Les chansons sont pas mal et l'histoire très touchante. A voir
Le début laisser augurer un film frais avec de bons acteurs, des musiques bien placées et un scénario entraînant. Puis au final, le soufflet retombe au bout de 45 minutes et l'on retrouve le drame, la morosité et la tristesse si chère au cinéma français...
Ce film est d'une calamité, on navigue dans la masturbation intellectuel. C'est signé Honoré donc c'est forcément un film qui rend intelligent. La musicalité est fade, les paroles des chansons sont niaises et le sénar est une redite que Honoré adore user. A force de creusé dans le même fossé, on fini par touché le fond. Quand à ceux qui disent que c'est une très bonne comédie musical, j'ai envie de leurs demandés "Avez vous déjà vu une comédie musical ?" On est a mille lieux de chef d'œuvre tel que Rent, Cabaret ou encore Chicago et autre Funny Girl et West Side Story...Ouvrez les yeux et arrêter de voir ce genre de réalisateur comme des génie, ce n'est rien d'autre que de la frime.
Je connais désormais le synonyme de mou et de chiant au cinéma. Je me ennuyé d'une force.. La plupart des critiques sont dithyrambiques et c'est bien ce qui m'a conduit vers ce film. Quelle désillusion... L'intégration des chansons est mal venue, les chansons choisies sont nulles, les couleurs sont ternes et grisâtres. Pour un film sur l'amour, c'est plutôt un film sur l'ennui qu'on a là. À éviter.
Une Comédie sentimentale et Musicale écrite et joliment mise en scène par Christophe Honoré. Il nous propose avec " Les chansons d'amour " un drame romantique en trois parties parfaitement interprétées par une lumineuse Ludivine Sagnier que l'on voit trop peu, une pétillante Clotilde Hesme et un très bon Louis Garrel . Si Christophe Honoré nous donne de très belles images d'un Paris chaleureux, son scénario par contre nous offre des histoires sentimentales mélancoliques et troubles, mal servies par un rythme trop lent.
Hymne à la vie, hymne à lamour, Les Chansons damour est un superbe film décortiquant les rapports humains avec des acteurs merveilleux (Louis Garrel en particulier). Alors bien sûr il y a des défauts, la première partie, bien que riche en rire du public, est longuette contrairement aux deux suivantes plus poétiques, moins vulgaires. Et finalement, on se demande ce quapportent les chansons Elles ne font que ralentir inutilement le fluide de lhistoire et lémotion. Malgré ça, ce film est fort, beau et unique.
Variation originale, musicale et très parisienne sur le thème du garçon qui aime le garçon qui aime la fille qui aime la fille, etc. Il y a quelque chose d'un peu mystérieux dans le charme qu'exerce Les Chansons d'Amour. Au-delà du scénario lui-même, ou de la réalisation, et malgré des influences qui peuvent parfois paraître étouffantes (Demy, La Nouvelle Vague), le film trouve la note juste et la tient jusqu'au bout. Il suffit parfois de filmer Paris sous la bonne lumière et de mettre en écho les voix cassées de Ludivine Sagnier et de Grégoire Leprince-Ringuet pour créer une atmosphère dans laquelle on se sent bien.
Deux jeunes femmes et un jeune homme forment un trio amoureux plus ou moins en harmonie dont Louis Garrel est la figure centrale, en même temps qu'il compose le personnage principal de cette comédie dramatique explorant l'irrésolution sentimentale et la liberté amoureuse à travers notammentspoiler: la bisexualité des personnages. Léger jusqu'à l'insignifiance, le film se mue ponctuellement spoiler: en drame, moment inattendu et fort, le seul d'un film au sujet étriqué qui semble avoir la faiblesse de croire que ses protagonistes sont intéressants parce qu'un peu décalés et spitituels, modernes, d'une certain façon, par leur largesse d'esprit et leur anticonformisme. Sur la forme, l'originalité du film -si toutefois c'en est encore une- est d'insérer des chansons originales interprétées par les comédiens pour nous éclairer sur les états amoureux des personnages. Sur le fond, ceux-ci, et particulièrement les seconds rôles, restent des figures conventionnelles et sans étoffe. Ainsi la lesbienne et le gay éphèbe de service. Louis Garrel joue une sorte de Jean-Pierre Léaud des années 2000 mais Truffaut, lui, racontait une histoire. Car, ici, syndrome d'un cinéma français narcissique, Christophe Honoré ennuie parce qu'il n'a pas grand'chose à dire, ni dans la fantaisie, ni dans la gravité.
Je vais faire court : j'ai ri et j'ai pleuré. J'ai été enchanté et j'ai été ému. J'en ai redemandé. Je suis retourné le voir. Et je trouve que Christophe Honoré à des couilles pour revisiter à sa façon et en la réinventant la Nouvelle Vague. Du coup, cela ne fait pas un mauvais copié-collé. De l'invention, Mr Honoré, je vous en suis gré ! Inventons toujours, Joyce !