AlloCiné
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Votre avis sur Les chansons d'amour ?
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Au début j'ai craint le pire, A la fin du film, le pire était derrière moi. ce fut un soulagement.
Christophe Honoré signe ici son meilleur film, je trouve, Paris la première protagoniste est filmée a merveille. Louis, Ludivine, Chiara....Jouent tous merveilleusement bien. Un film mêlant la joie et la tristesse et les chansons signées Beaupain sont magnifiques. Un film à voir et à revoir.
Génial, emballant, triste et joyeux, Ch. Honoré réalise un chef d'œuvre digne héritier d'un cinéma français créatif et réjouissant. A voir absolument.
Ce film est beau, bouleversant, drôle et surprenant à la fois.
Les acteurs jouent admirablement juste dans une comédie musicale très loin des clichés habituels du genre. Mention aussi à Alex Beaupain qui signe ici une bande son géniale.
Les acteurs jouent admirablement juste dans une comédie musicale très loin des clichés habituels du genre. Mention aussi à Alex Beaupain qui signe ici une bande son géniale.
Un drame musical aussi enchanteur qu'émouvant, bercé par les sublimes chansons d'Alex Beaupain et porté par la grace de ses interprètes. 3,75
Malgré toutes les qualités du film (chansons sans paillettes ni refrains faciles, thème du deuil, sexe non mortifère) le coté fumeur, les environnements clos (tout se passe dans Paris) mempêche dadhérer à ce film.
Il suffit davoir vu "Drôle de Félix" et "Crustacés & coquillages", marivaudages élégants et solaires, pour voir que le coté sombre du film de Christophe Honoré lempêchera dobtenir un quelconque prix à Cannes.
Il suffit davoir vu "Drôle de Félix" et "Crustacés & coquillages", marivaudages élégants et solaires, pour voir que le coté sombre du film de Christophe Honoré lempêchera dobtenir un quelconque prix à Cannes.
Un clip de pré-campagne pour les municipales de 2008 - la présence en bonne place au générique de remerciements à Christophe Girard en convaincra les réticents. A peu près toute l'imagerie bobo-delanoïste y passe, des bars branchouilles au coming-out homo en passant par les couloirs de bus - il ne manque que le tramway des Maréchaux, sans doute pas en service au moment du tournage. Les chansons sont la mélasse qu'on nous présente actuellement comme le must de la créativité - pseudo-poésie sur des thèmes nombrilistes, mise en musique sur deux notes et trois accords par des "compositeurs" qui considèrent à l'évidence qu'inventer une mélodie ne fait pas partie de leur job, et interprétée par des "chanteurs" qui ne se sentent pas tenus de montrer qu'ils ont une voix. Pour le contenu, imaginez une version filmée de "A nous Paris", l'hebdo de la branchouillitude urbaine distribué gratuitement dans le métro. C'est dire qu'il n'est pas question de sentiments, de tripes, de souffrance, de réel: tout est question "d'attitude". Ludivine Sagnier meurt? Louis Garrel adopte la "deuil attitude": poses et répliques soigneusement travaillées pour exprimer son spleen existentiel, achat de nouvelles baskets (qui attireront immanquablement le regard de sa collègue, bisexuelle évidemment, qui montre ainsi qu'elle sait aller à l'essentiel), émois david-hamiltoniens sur le torse d'un éphèbe lycéen, etc. C'est peu de dire qu'on ne nage pas dans les profondeurs de l'âme humaine... Et pourtant, ce n'est pas si désagréable que ça! Un talent indéniable des comédiens, une absence de prétention et une frivolité assumée qui se consomment sans trop de problèmes - et s'oublient tout aussitôt, faut pas pousser quand même. Il est tout de même inquiétant que le cinéma français n'ait rien trouvé d'autre que ça pour le représenter à Cannes - et pas étonnant que la critique étrangère l'ait vomi en bloc.
Ce film n'est pas mauvais, mais je n'ai pas réussi à croire en cette histoire étrange de sexe à 3, puis d’homosexualité pour oublier la perte de sa compagne, j'ai trouvé ça étrange. Peut être est-ce parce que je n'aime pas trop les films chantés, mais en tous cas, j'ai pas adhéré.
velocio
Avouons le ! J'étais curieux de voir ce film qui, à Cannes, avait partagé le monde du cinéma en 2 : la critique française très majoritairement dithyrambique; la critique internationale rejetant unanimement ce film. Les 20 premières films m'ont très vite placé dans le camp international : je les ai trouvées complètement calamiteuses ! A ce moment précis, un des personnages principaux passe l'arme à gauche : l'ensemble de la scène est magnifique. A partir de là, j'ai trouvé un certain intérêt, une certaine grâce à ce film très parisien, très bobo. Un film qui, sur un sujet par ailleurs très français, très banal et sans grand intérêt, ne craint pas d'irriter tout en sachant émouvoir. Même le côté "Comédie musicale" ne m'a pas trop gêné et j'ai même trouvé une certaine qualité à une bonne moitié des chansons d'Alex Beaupain, par ailleurs bien interprétées par les comédiens eux-mêmes (ce qui n'était pas le cas, rappelons le, dans les films de Jacques Demy). Ce film n'a donc pas seulement partagé le monde du cinéma en 2, il m'a également partagé en 2 !
Tout a déjà été dit mais je suis atterré par les éloges que l'on peut lire sur le site, et je tiens à faire baisser une note moyenne injustifiable.
Je suis né à Paris, et j'y vis depuis toujours. Pourtant je trouve ce film parigo-bobo dans le mauvais sens du terme. Je n'y retrouve pas le Paris que j'aime. J'ai l'age des protagonistes et je me sens presque trompé par l'image qui en est donnée.
Le film quant à lui est poussif, prétentieux
Les chansons sont moulées façon nouvelle chanson française, toutes pareilles.
Les paroles sont creuses bien que léchées à mort. Les personnages sont des archétypes de cire et les relations qu'ils entretiennnent avec les autres sont cyniques, désabusées, froides et artificielles. Ce qui explique l'absolu manque d'émotions ! Amour moche. Les "chansons d'amour" ne sont que prétexte à un film dénué d'amour. Les quelques scènes de sexe insinué ne parviennent pas à combler ce cruel manque.
Le post-modernisme qui ressort du côté métrosexuel-j'aime-les-homos (très à la mode !) me fait aussi bien rigoler.
Le tout est enveloppé d'un amateurisme écoeurant.
Je m'étais résolu à ne me fier qu'aux critiques négatives, je vais m'en faire une règle d'or.
J'ai été surpris par la platitude de la fin. Lorsque les lumières se sont rallumées, je me sentais honteux d'avoir pu donner l'impression de me laisser emporter par la tentative d'intrigue du film.
Je suis né à Paris, et j'y vis depuis toujours. Pourtant je trouve ce film parigo-bobo dans le mauvais sens du terme. Je n'y retrouve pas le Paris que j'aime. J'ai l'age des protagonistes et je me sens presque trompé par l'image qui en est donnée.
Le film quant à lui est poussif, prétentieux
Les chansons sont moulées façon nouvelle chanson française, toutes pareilles.
Les paroles sont creuses bien que léchées à mort. Les personnages sont des archétypes de cire et les relations qu'ils entretiennnent avec les autres sont cyniques, désabusées, froides et artificielles. Ce qui explique l'absolu manque d'émotions ! Amour moche. Les "chansons d'amour" ne sont que prétexte à un film dénué d'amour. Les quelques scènes de sexe insinué ne parviennent pas à combler ce cruel manque.
Le post-modernisme qui ressort du côté métrosexuel-j'aime-les-homos (très à la mode !) me fait aussi bien rigoler.
Le tout est enveloppé d'un amateurisme écoeurant.
Je m'étais résolu à ne me fier qu'aux critiques négatives, je vais m'en faire une règle d'or.
J'ai été surpris par la platitude de la fin. Lorsque les lumières se sont rallumées, je me sentais honteux d'avoir pu donner l'impression de me laisser emporter par la tentative d'intrigue du film.
L'étoile 1/2, elle est pour Ludivine Sagné.
Deja, ca chante faux, j'ai pas une oreille parfaite mais ça chante outrageusement faux...ce qui est déjà gênant pour une comédie musicale...
Après, pour les textes et l'histoire c'est "gnan-gnan" : ca chante sur les balcons de fenêtre, ca s'entend bien avec la belle-famille, ca s'engueule et ça se réconcilie...
Tous les travers du film français, et pourtant j'ai un côté "girly" qui pourrait me faire aimé le kitsch et les chansonnettes mais là non...
Louis Garrel, un erzast de Benabar, quelques images de Kebab pendant les transitions, des echarpes Zara en clerc Laic, des cheveux ébouriffés...les enfants du Cinema Français ont le romantisme qu'ils meritent.
Deja, ca chante faux, j'ai pas une oreille parfaite mais ça chante outrageusement faux...ce qui est déjà gênant pour une comédie musicale...
Après, pour les textes et l'histoire c'est "gnan-gnan" : ca chante sur les balcons de fenêtre, ca s'entend bien avec la belle-famille, ca s'engueule et ça se réconcilie...
Tous les travers du film français, et pourtant j'ai un côté "girly" qui pourrait me faire aimé le kitsch et les chansonnettes mais là non...
Louis Garrel, un erzast de Benabar, quelques images de Kebab pendant les transitions, des echarpes Zara en clerc Laic, des cheveux ébouriffés...les enfants du Cinema Français ont le romantisme qu'ils meritent.
Un tres bon film qui vous attrape et vous remue le ventre sans que vous vous y attendiez pour vous relacher au bout d'une heure et demi rincé! Le film dans un style nouvelle vague prend place dans un Paris a la fois beau et contemporain. Tous les premiers acteurs sont bons interpretant des chansons originales parfois simples mais catchy. Enfin et surtout la réalisation est excellente. Un film qui aurait mérité une exposition médiatique plus importante et mon coup de coeur de la soirée.
Est-il étonnant que ce film de Christophe Honoré ait tant plu? À vrai dire, oui et non... Non, parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus bobo, de plus jeune, de plus futile, de plus chiant, de plus grotesque, et de plus vulgaire, et il semble que beaucoup, et de plus en plus de gens aiment, adorent! ce faux intellectualisme prétentieux et complaisant qui se développe de manière exponentielle. Et oui, parce que quelque part c'est très inquiétant...
Christoblog
Bon, je sais en ayant parcouru les blogs que les avis sont plus que partagés sur cette oeuvre, et .... c'est ce qui me plaît, car la cinéphilie déteste les tièdes.
Evidemment, si l'idée qu'une personne normalement constituée commence à pousser la chansonnette au moment d'avoir une relation homosexuelle avec un ado breton (!) te semble peu naturelle, et t'empêche d'adhérer pleinement au film, c'est mal parti.
Mais sinon, la vérité est que ce film :
1 - est magnifiquement joué. Garrel est le digne héritier d'Antoine Doinel et tout son personnage est sous emprise truffaldienne (cabotine parfois, mais l'entendre dire "je suis très mélancolique" lors qu'il est complétement bourré est un grand moment). Les deux filles sont craquantes, tout en étant complètement dissemblables : la blonde, pleine et lumineuse, la brune, insaisissable et virevoltante. Chiara Mastroianni est bouleversante et même les seconds rôles sont parfaits (l'autre soeur, la mère) apportant chacun un personnage totalement consistant psychologiquement
2 - est doté d'un scénario résolument moderne et en phase avec son époque, en en reflétant toutes les subtilités et tous les antagonismes (engagement/détachement, plaisir/souvenir)
3 - est monté de façon magistrale. Ce qui marque le plus en revoyant le film est l'absence totale de plan inutile. La scène du jardin de la Pépinnière est exemplaire : un plan sur les enfants qui jouent puis sur Chiara qui chante (brièvement), un plan fixe sur une allée d'arbres nus (la mort) pointant vers un point de fuite indéfini (l'absence) : toute la tragédie du deuil est dite en quelques minutes
4 - montre Paris comme la ville n'a jamais été montrée, ses stations de métro, ses balayeurs, ses cafés, ses enseignes lumineuses, ses passants, ses gens qui téléphonent dans les cabines, ses ambulances, l'ange de la Bastille, les grilles des jardins, les bureaux de tabacs, les kiosques à journaux
5 - montre une direction d'acteur totalement virtuose : du balais des chaises à roulettes dans le premier plan à l'acrobatie en corniche sous observation du dernier plan, tout n'est que volte, arabesque, esquive et légèreté
Je sais que l'ombre de Demy plane sur le film (l'héroine s'appelle Pommeraye comme le nom du célèbre passage couvert nantais, la scène ou Julie semble flotter sur un tapis roulant etc...) mais il est bien plus que ça. Je pense qu'il est aussi plus que le film d'une époque comme Les nuits fauves ont pu l'être pour les années Sida. Il est simplement le premier film totalement abouti d'un cinéaste hyper doué qui pourrait être le Woody Allen français sur la durée : Aime moi moins, mais aime moi longtemps. C'est la dernière phrase du film et peut-être celle d'Honoré. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Evidemment, si l'idée qu'une personne normalement constituée commence à pousser la chansonnette au moment d'avoir une relation homosexuelle avec un ado breton (!) te semble peu naturelle, et t'empêche d'adhérer pleinement au film, c'est mal parti.
Mais sinon, la vérité est que ce film :
1 - est magnifiquement joué. Garrel est le digne héritier d'Antoine Doinel et tout son personnage est sous emprise truffaldienne (cabotine parfois, mais l'entendre dire "je suis très mélancolique" lors qu'il est complétement bourré est un grand moment). Les deux filles sont craquantes, tout en étant complètement dissemblables : la blonde, pleine et lumineuse, la brune, insaisissable et virevoltante. Chiara Mastroianni est bouleversante et même les seconds rôles sont parfaits (l'autre soeur, la mère) apportant chacun un personnage totalement consistant psychologiquement
2 - est doté d'un scénario résolument moderne et en phase avec son époque, en en reflétant toutes les subtilités et tous les antagonismes (engagement/détachement, plaisir/souvenir)
3 - est monté de façon magistrale. Ce qui marque le plus en revoyant le film est l'absence totale de plan inutile. La scène du jardin de la Pépinnière est exemplaire : un plan sur les enfants qui jouent puis sur Chiara qui chante (brièvement), un plan fixe sur une allée d'arbres nus (la mort) pointant vers un point de fuite indéfini (l'absence) : toute la tragédie du deuil est dite en quelques minutes
4 - montre Paris comme la ville n'a jamais été montrée, ses stations de métro, ses balayeurs, ses cafés, ses enseignes lumineuses, ses passants, ses gens qui téléphonent dans les cabines, ses ambulances, l'ange de la Bastille, les grilles des jardins, les bureaux de tabacs, les kiosques à journaux
5 - montre une direction d'acteur totalement virtuose : du balais des chaises à roulettes dans le premier plan à l'acrobatie en corniche sous observation du dernier plan, tout n'est que volte, arabesque, esquive et légèreté
Je sais que l'ombre de Demy plane sur le film (l'héroine s'appelle Pommeraye comme le nom du célèbre passage couvert nantais, la scène ou Julie semble flotter sur un tapis roulant etc...) mais il est bien plus que ça. Je pense qu'il est aussi plus que le film d'une époque comme Les nuits fauves ont pu l'être pour les années Sida. Il est simplement le premier film totalement abouti d'un cinéaste hyper doué qui pourrait être le Woody Allen français sur la durée : Aime moi moins, mais aime moi longtemps. C'est la dernière phrase du film et peut-être celle d'Honoré. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
c'est simple je ne supporte pas louis garrel donc à la base c'est très mal partis mais j'aime les comédies musicales cependant le scénario est trop mince et les chansons assez mievre reste un cinéma bourgeois à la sauce nouvelle vague pour les nuls
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