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floflo2204
80 abonnés
379 critiques
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5,0
Publiée le 28 mars 2009
Le plus grand film de 2007. Christophe Honoré nous livre un film formidable qui regorge de sentiments et de tristesse. Avec son casting 5 étoiles, il nous emmène dans Paris et nous le montre comme jamais. Les chansons sont toutes très belles et très bien chantées.
Un très beau film sur la vie, l'amour, la mort, sans tabous, et sans clichés non plus. Un peu déconcertant au début mais on est vite pris dans l'ambiance. Le non-réalisme de la forme, et notamment des parties chantées n'empêche pas le réalisme du fond, et on y croit.
un film touchant et beau. un film traversé par la mort mais aussi par la vie. les chansons décolle grâce à leurs paroles poétiques et marrantes ou bien tristes. de plus Paris n'avait rarement été aussi bien filmé.
La réalisation n'est pas si déplaisante mais l'esprit bobo parisien assez rebutant. On peut citer, entre autres, le "c'est comment ?" de la mère qui apprend que sa fille fait ménage à trois. En effet, une famille qui parle ouvertement de libertinage, c'est plutôt branché... mais, en revanche, c'est pas très réaliste !
Que de dualités pour moi dans ce film. Cette histoire me donne envie de chanter mais aussi de me taire, d'aimer à la folie et de me terrer. Il me donne envie d'être triste, il me donne envie de profiter et de rester jeune. Il me donne envie d'être à nouveau parisien et étudiant, il me donne envie d'insulter ce Paris, il me donne envie de l'individu, il me donne envie de lire Proust et Aragon mais d'estimer que c'est bien trop sérieux. Ce film me donne envie de baiser, de baiser à 3 et même d'être pédé. Ce film me donne envie d'écouter Biolay et de rejeter le genre. Ce film me donne envie d'être en famille et d'être en deuil, de ne pas les oublier. Ce film me donne envie de fumer, de pleurer et de me pointer du doigt. Ce film me donne envie qu'on prononce ces mots "Aime moi moins mais aime moi longtemps !". Entre autres choses, de contradictions qu'il est fait, une envie est bien là, à nouveau le regarder.
MON DIEU après avoir subi la guerre est déclarée je commence à croire que c'est une constante dans le cinema français bobo d'etre aussi insupportable crétin et prétentieux. Bon au moins la c'est un concept du film, ces petits moments ou ils poussent tous la chansonnette (mal et sur des paroles ratées) mais tous cet univers et cet ambiance débilo bobo avec un Paris de carte postale remplis de bistros et de monuments historique, vive les quartiers bobo style le marais et rivoli pq ne pas avoir filmé barbés et clichy, lol je vois d'ou a sorti woody allen pour son fameux minuit a paris tout aussi caricatural et ces apparts de bobos ou ils ont des delires bizarres et ils fument tout le temps pffff. Des "acteurs" qui doivent surement tout droit sortir des cours florent avec un charisme douteux mais a mon avis ils ne jouent pas donc ça doit pas etre trop dur pour eux. Une histoire homo parce que oui il en faut bien une maintenant dans le cinema de genre français, bref ridicule de bout en bout alignant les poncifs (un ptit de fesses parce qu'il faut en montrer un petit quand meme :) ) Nan je ne peux conseiller ce film et tout ceux du genre à des gens saint d'esprit qui ne seraient pas bobos.
Si vous portez des Slims, que vous vivez sur paris et que vous attendez avec impatience le prochain concert de Vincent Delerme, allez voir ce film... Sinon... continuez votre route et ne perdrez pas votre temps...
Un film magnifique qui oscille entre légéreté et gravité. Les intermèdes chantés sont superbes et les chansons restent longtemps gravé dans les mémoires. Que dire des acteurs? Ils sont géniaux, Louis Garrel est bluffant, au naturel désarmant, on dirait Jean Pierre Léaud! Le reste du casting est tout aussi fameux, Ludivine Sagnier est terriblement touchante. Au final ce film est sans doute le plus beau d'Honoré.
Je viens de relire ma critique de "Dans Paris", et je m'aperçois que ce que j'ai rédigé il y a sept mois correspond à ce que je m'apprêtais à écrire sur "Les Chansons d'Amour", à commencer par le choix de la photo d'illustration. Non seulement Christophe Honoré a la manie fatigante de citer les grands anciens de la Nouvelle Vague, mais maintenant il en arrive après quatre films à citer ses citations ! Comme pour "Dans Paris", le début du film est catastrophique : dialogues affligeants du type : "La guerre de trois n'aura pas lieu" "C'est moi le cheval ?", jeu insupportable de Louis Garrel encore plus mauvais dans le badin que dans le ténébreux, situations qui sonnent faux comme le repas de famille chez les parents de Julie. Le tout dans un périmètre Bastille-Gare de l'Est-Faubourg Saint-Martin, triangle du parisianisme bobo où les filles lisent Eurypide et Proust, et où les garçons déclament Aragon dans la rue.
Et puis, le film bascule avec la mort de Julie, filmée sous tension. Pendant que l'on voit Alice draguer un mec par dépit à l'intérieur de la boîte, on entend le dialogue des pompiers qui tentent en vain de réanimer Julie ; la gravité de la situation nous est suggérée par le visage de deux fêtards qui regardent ce qui se passent dans l'ambulance, hors-champ. A partir de cet instant, le film change de registre, et Christophe Honoré trouve le ton juste pour décrire certains moments du deuil, comme ce repas où Ismaël réussit à dissimuler sa douleur et arracher quelques sourires aux parents de Julie, avant que sa soeur ne lui assène "Je suis contente que tu ailles bien, ça nous porte tous", ou encore la rencontre d'Alice et de la mère de Julie.
Christophe Honoré fait référence à Demy en insérant des chansons composées par Alex Beaupain et chantées par les acteurs. On est plus du côté des "Parapluies de Cherbourg" que des "Demoiselles de Rochefort", à la fois par le style musical plus dépouillé et par la gravité du sujet. Et ce n'est pas un hasard si Chiara Mastroianni chante sous un parapluie, quelques décennies après sa mère...
Film inégal, parfois touchant et souvent agaçant, "Les Chansons d'Amour" pouvait légitimement représenter un certain cinéma français, intello et neo-germanopratin. Objet filmique d'un autre temps, il pouvait aussi légitimement ne rien attendre d'un Festival dont le palmarés a cherché à couronner la modernité et la prise en compte des problèmes de notre temps.
Un film parisien moyennement accrochant ( pour ma part) ! L'histoire se laisse facilement suivre, mais il y a beaucoup trop de chanson. Et la réalisation est parfois un peu molasse. Sinon, les acteurs et leurs personnages sont attachants. Et "Les Chansons d'amour" résume parfaitement notre société et l'être humain en général, le film de Christophe Honoré dépeint la vie (l'amour, la mort, la famille...). 3/5