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this is my movies
714 abonnés
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4,5
Publiée le 24 juillet 2014
Voilà un film un pil maudit, présenté à la va-vite à Cannes dans un montage non-définitf et qui avait largement déçu l'assistance, les fortes attentes placées en ce projet n'ayant pas vraiment été concrétisées. Remonté au calme et sortit sur un circuit assez restreint, la film s'avère tout de même assez convaincant plusieurs années après. D'abord, son réalisateur F. Meirelles s'affirme comme un formidable metteur en scène, toujours aussi viscéral et pertinent dans sa description de la nature humaine. Mais son talent va bien au-delà de ses qualités formelles puisque c'est aussi un incroyable directeur d'acteurs. Il offre içi à J. Moore, M. Ruffalo et G. G. Bernal des rôles très forts et tous s'en donnent à coeur joie. L'histoire aussi, très bien écrite et fort bien exploitée, donne à voir la déchéance de l'être humain, privé d'un des 5 sens et confronté à l'incapacité des autorités à répondre de la manière la plus humaine possible à ce fléau. Situé dans un contexte non-déterminé (pays, noms des persos, époque moderne certes mais futur ou présente ?) et fournissant au spectateur peu d'infos, le film se concentre sur l’essentiel et demeure très universel. Sa puissance est ainsi décuplée et son message d'autant plus fort. Voilà un film qui m'a pris aux tripes, me mettant mal à l'aise plusieurs fois, me révulsant parfois, mais que c'est bon de ressentir de vraies émotions au final. Un peu long et pas forcément bien rythmé, on passe quand même un grand moment de cinéma grâce à une mise en scène exceptionnelle, de grands acteurs et surtout un très bon script, très réaliste et vraiment complet sur le sujet, ce dernier explorant plusieurs pistes. A (re)découvrir de toute urgence. D'autres critiques sur
L'idée de départ est intéressante et Fernando Meirelles montre que l'humanité ne tient pas à grand chose. Le film me parait assez réaliste sur la tournure des événements dans une telle situation. C'est juste un peu dommage que l'on ait pas la moindre once d'explications sur les raisons de cette cécité. Mais je reste globalement très satisfait du film.
Science-fiction ou fable, la différence est tenue, sauf que la fable a un message. En l'occurrence il s'agit ici d'observer ce que devient la société quand les règles de vie en commun ne peuvent plus être respectées. Et la démonstration est d'un réalisme surprenant, elle fait peur, même, avec l'émergence des petits caïds, des petits arrangements. La scène où l'on échange de la nourriture contre des passes est éloquente, d'abord par le volontarisme des femmes, même s'il est complexe, ensuite par ce qui se passe ensuite, tous les hommes ne sont pas des brutes (nous entendons les dialogues d'un rapport non violent). Si Julianne Moore se révolte le lendemain ce n'est pas par honte ou par regret mais parce que le chef du dortoir n'a pas su respecter ni faire respecter les femmes. La dernière partie montre le retour à la sauvagerie dans la ville sans aucune concession. Et là quelle mise en scène extraordinaire ! Là où "28 jours plus tard" se couvrait de ridicule avec ses rues vides et ses rayons de supermarché pleins, Blindness fait dans l'hyperréalisme (le repas des chiens). Quant à la conclusion, ce n'est pas un happy end, parce que celle qui passait pour une héroïne avait en fait goûté au pouvoir (au royaume des aveugles…) et sait qu'elle ne le conserva pas. Chef d'œuvre.
Une minute suffit. Une minute suffit pour que Fernando Mereilles montre à quel point la subtilité d'une réalisation peut faire la différence. Car le seul défaut de ce "Blindness" serait sûrement de nous proposer un chemin qu'on a (trop) eu l'habitude d'arpenter ces derniers temps, que ce soit avec "28 semaines plus tard", "I'm a legend" ou bien encore "Phenomenes"... Dommage car les ressorts de l'intrigue sont connus et on pourrait presque dire qu'on sort de là sans surprise, presque ennuyé que le film ait mis si longtemps à se conclure et, qui plus est, de façon pas très originale. Pourtant, qu'il est riche ce film ! Riche d'un regard neuf et subtil, plus celui de la simple peur mais celui du regard social. La cécité n'est pas un mal pris au hasard par Mereilles pour en frapper notre société, c'est au contraire le plus beau des symboles pour montrer comment une civilisation peut facilement se consumer. "Blindness", c'est justement un film qui se distingue parce qu'il prend le temps de regarder. De la déshumanisation par le vécu du camp, jusqu'à la reconstitution des mécanismes archaïques des rapports de groupe, le film touche à plein de choses (peut-être trop) mais toujours avec beaucoup d'à propos. Sobre, direct, rarement racoleur, proche de l'humain... C'est par ces qualités que "Blindness" parvient à se distinguer des autres productions qui ont pu aborder ce même thème. Or, nul doute que ces qualités, il les doit aussi à ces très bonnes prestations, tout en sobriété, de Mark Ruffalo et surtout de Julianne Moore. En somme, pas très original dans son principe (et c'est sa tare), "Blindness" l'est tout de même dans sa façon de mener son propos. Avec le recul, il devient de plus en plus difficile de vous le déconseiller, alors le mieux reste encore que vous vous en fassiez une idée en allant le voir... de vos propres yeux !
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1,0
Publiée le 11 août 2016
Mystèrieux et insolite, ce "Blindness" n'est jamais à la hauteur de ses ambitions thèmatiques! D'après le roman d'un Prix Nobel de littèrature portugais, Fernando Meirelles signe un film au traitement très discutable! Ni la violence, ni les excrèments, ni la douleur des personnages n'èpargnent le spectateur! Idèe de dèpart très bonne, mais très mal exploitèe! L'immersion aussi rapide dans cet illustre centre pour malades mis en quarantaine peine a convaincre! Les protagonistes auraient pu être atteints de fièvre aphteuse ou de peste que ça n'aurait rien changè au propos! C'est lourd car la mise en scène insiste trop sur le cotè "dèshumanisation", malgrè l'excellente performance de Julianne Moore qui s'acharne comme une lionne pour faire vivre son personnage dans cet enfer d'une humanitè aveugle! Un pessimisme sans appel nous vient à l'esprit lorsque "Blindness" se termine...
Ce film c'est n'importe quoi. Ils ont mis une femme qui voit et qui est donc immunisée. Non seulement elle ne sert à rien pour trouver un remède mais en plus est incapable de prendre le dessus sur des aveugles de 2 jours qui n'ont aucun repère. Un film énervant et peu crédible.
Pas grand-chose à tirer de ce film qui avait pourtant un joli casting (avec des acteurs qui se noient malheureusement avec le film) et un bon concept, mais c’est tellement mal traité, irréfléchi et stupide, sans compter malsain, niais, déshumanisé, et long. Le film commence pourtant plutôt bien, attaquant très vite la cécité mais après ça tourne au n’importe quoi avec un scénario inexistant et absolument irréel (tirer sur des aveugles, sérieusement ?), un rythme saccadé, des actions insensés (ils sont aveugles, pas mortellement contagieux !), irréfléchies, incohérents et non crédibles un seul instant (absence de l’état ou du gouvernement : en gros camp de concentration pour aveugles). Aucune réflexion, aucune explication, … Ça devient du n’importe quoi, visuellement laid et humainement affligeant (viol pour de la nourriture,...). C’est une prouesse de regarder ce Blindness jusqu’au bout tant la niaiserie de l’ensemble ne fait que repousser son spectateur qui décroche au bout de 40 minutes des 2h d’un film affligeant. Une catastrophe.
Parabole sur l'aveuglement des hommes au sens littéral et figuré,"Blindness" est surtout d'une incroyable prétention.Fernando Meirelles,fan de la première heure du best-seller portugais,enveloppe son image d'un voile blanchâtre,symbolisant la cécité instantanée de ces hommes et femmes.Frappé par la perte de la vue,ces individus sont enfermés dans un hôpital déchu pour éviter les contaminations,avant de prendre la poudre d'escampette dans un environnement urbain apocalyptique,guidés par une femme ayant conservée la vue,jouant le rôle de chien de berger.On comprend que Meirelles insiste sur la fait que la civilisation moderne ne tient qu'à un fil.Le basculement vers un retour à l'âge de pierre.C'est du chacun pour soi.On charcute des animaux.On vend de la bouffe pour du sexe.Sorte de trip en apnée ayant tâté à la fois du Romero et du Fincher,"Blindness" est formellement pitoyable.Il hérisse les poils avec sa philosophie méta-écolo de comptoir,et se révèle pompeux et trop démonstratif.Julianne Moore,Mark Ruffalo,Danny Glover et consorts,se contentent de fermer les yeux et d'avançer à reculons.Pas d'explication tangible.Pas un survival.Qu'est-ce donc alors? Un film auteuriste,qui pète plus haut que son cul,et assène des vérités enfantines avec de gros sabots.Beurk.
j'ai jamais vu un film aussi nul.. c'est long, l'actrice principale (qui d'habitude fait des films relativement pas trop mauvais) se noie dans une scenario long, et penible nul... elle voit et se laisse dominer .. perdant meme toute dignité et le lendemain elle devient tout a coup courageuse.. j'ai jamais vu quelque chose d aussi ridicule..
C'est vrai que ce film divise, personnellement je suis parti dans le mauvais sens. Déjà, le film est trop réaliste pour moi, l'histoire est nulle et certain personnages réagissent bizarrement. La fin est ultra pourrie et extrêmement simpliste. Aucune explication dans ce film concernant la maladie, c'est mauvais.
Véritable boule puante dans le genre, ce long métrage de Fernando Meirelles nous aveugle de plans de cadrages nauséabonds et d'une gestion d'acteur ridicule, mais que dire des acteurs vraiment très très mauvais de ce "Blindness". J'aurais du perdre la vue avant de mettre en route ma télé ce jour là.. :/
Une épidemie qui rend tout le monde aveugle sauf une femme et qui rend la vu a tout les autres comme par hasard .. Whaou mais quel histoire passionante !!! Je vous prévient quand mème ennui garantie mais point postif le gros navet est bien la !
on se sent proche des personnages grâce à une réalisation réaliste !!! un film qui montre les instincts et gestes des gens qui sont perdus sans un de leur sens....il manque du piment quand même !!!