Mon compte
    Blindness
    Note moyenne
    3,0
    1974 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Blindness ?

    328 critiques spectateurs

    5
    56 critiques
    4
    88 critiques
    3
    42 critiques
    2
    57 critiques
    1
    36 critiques
    0
    49 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Un film intéressant mais qui traîne en longueur en ne développant pas totalement son sujet. On aimerait voir autre chose que ces aveugles en quarantaine comme ça à été fait des centaines de fois.. (pour la quarantaine du moins). Tout arrive trop vite et les personnages ne sont pas vraiment attachants. Dans le même genre, Perfect Sense est beaucoup plus touchant.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Ce film m’a laissé une impression désagréable malgré son contexte apocalyptique original. La réflexion sur la fragilité de notre société y est intéressante. Hélas, à l’image spoiler: des aveugles
    , le film tourne en rond. La presque totalité de « Blindness » se déroule spoiler: dans une zone de quarantaine au milieu de corps nus, de la saleté, de l’urine, des excréments...
    L’atmosphère sordide, les scènes cruelles et avilissantes spoiler: (les exécutions sommaires, l’enterrement par les non-voyants de leurs morts, la guerre entre dortoirs, l’esclavage sexuel entre aveugles dominants et dominés…)
    rendent ce film particulièrement déprimant. Le fait que les contaminés soient spoiler: livrés à eux-mêmes
    dès le départ est assez invraisemblable. La suite est prévisible, excepté une scène spoiler: d’adultère dans laquelle un mari non-voyant fait l’amour avec une aveugle avant d’être surpris par son épouse voyante.
    A noter quelques pointes de cynisme comme lorsqu’un spoiler: aveugle demande à un auditoire de non-voyants : « Que ceux qui sont pour lèvent le bras » (pas facile de compter…).
    Les plans bizarres à base de tâches blanches et d’images floues sont de circonstance mais peu esthétiques. J’ai parfois ressenti comme un manque de moyens. On respire seulement vers la fin lorsque spoiler: les aveugles s’échappent de leur prison. La ville livrée aux groupes errants de non-voyants, les magasins pillés, un corps mangé par des chiens, rappellent les films de zombies.
    Plus étonnant, il y a ce spoiler: Christ et ces Saints dans une église dont on a bandé les yeux.
    Enfin, grosse déception, le film se termine brutalement sans répondre à nos questions.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    Mené à un rythme palpitant par une J. Moore qui se livre à un éclatant tour de force, mis en scène avec une virtuosité sensorielle sans égal, symboliquement caractérisé par une photographie tantôt immaculée, aveuglante, tantôt obscure, déroutante, il n’en fallait pas plus à BLINDESS pour devenir un classique instantané. Ce qui en fait un chef d’œuvre : le grand paradoxe qu’il souligne. Dans un monde où tout est de + en +artificiel, de + en + froid, où les gens ne prennent plus le temps de partager, de se toucher, de se regarder, Meirelles émet une hypothèse : si la société était victime d’un état de cécité collective, c’est en étant aveugles qu’il y aurait chez les hommes un renforcement de leurs valeurs humaines et morales, qui amènerait à la création d’une affinité et d’une solidarité authentiques, dont ils sont en manque cruel. Mais le chaos face auquel ils seraient exposés, face aux sentiments d’insécurité et d’impuissance que provoqueraient la perte de la perception visuelle, donc de repères, si cela se produisait, ne pourrait qu’aboutir à l’anarchie quand chacun se laisserait guider par ses instincts primitifs de survie. Meirelles donne à sa réflexion toute sa force et son intelligence en anticipant chez ses personnages ce comportement instinctif ; et il y a là dans son film, engagé et profondément humain, une magnifique philosophie, un vrai retour aux valeurs fondamentales de l’humanité, en même temps qu’un constat assez préoccupant en ce qui concerne l’avenir, donnant à BLINDNESS toute sa dimension dite futuriste. La réussite de Meirelles c’est de parvenir, et particulièrement de maintenir, pendant 2h durant, cette immersion dans l’aveuglement à laquelle nous, spectateurs, assistons, provoquant au plus profond de nous-mêmes, une fois subi, un sentiment salvateur de voir, d’être en vie, d’être humain. Film d’ouverture apocalyptique et poétique, énième représentant de l’extraordinaire richesse qui caractérisait la Sélection Officielle du 61èFestival De Cannes.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2011
    Une idée de départ plutôt originale mais le film accumule malheureusement quelques clichés et invraisemblances, les acteurs sont tout de même très convaincants.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2009
    Blindness est un long métrage qui possède une agréable mise en scène, toutefois son histoire se révèle à certains moments ambigu et peuvent porter à polémique.
    Au niveau de l’interprétation, c’est par contre un quais sans faute. Julianne Moore s’avère étonnante dans son rôle qui n’est pourtant pas des plus aisé à jouer. Belle prestation également de Mark Ruffalo dans un rôle d’aveugle, ou encore de Danny Glover difficilement reconnaissable dans celui du prophète.
    A noter que ce film possède une assez jolie photographie, mais la musique est par contre un peu trop discrète à mon sens .
    Dans l’ensemble, il s’agit donc d’une œuvre de Fernando Meirelles plutôt satisfaisante dans son ensemble même s’il n’atteint jamais le meilleur film de ce metteur en scène, a savoir la Cité de Dieu.
    13,5/20
    BeatGeneration
    BeatGeneration

    85 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    F. Meirelles n'a rien perdu de sa gouaille. Le sujet traité et son élaboration très stylisée nous pousse aux confins d'une barbarie inédite, teintée de réflexions philosophiques. Le film est une libre adaptation du roman "L'Aveuglement" ("Ensaio sobre a cegueira" en version originale) de l'écrivain et journaliste portugais José de Sousa Saramago, quelqu'un de plutôt estimable dans ce bas monde de la littérature. Sur la pellicule, tout colle (le mastering a vraisemblablement une grande part de responsabilité dans tout ça). D'un rare esthétisme et d'un jeu très enlevé, cette oeuvre est à l'évidence une sorte de boîte de Pandore en sursis. Pas mal du tout.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2008
    Le scénario est original. Une épidémie frappe les gens de céssité, les autorités les parque dans des ghettos. Le film nous renvoie la nature humaine au grand jour. Cas de conscience en perspective, certains sont prêts à tout pour rester en vie. Seul bémol, le réalisateur occulte complètement la cause et l'origine de la maladie. Quoi qu'il en soit le message passe. Mark ruffalo et Julianne Moore sont trés convaincants.
    kioukioun
    kioukioun

    14 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2010
    C'est un film correct. L'intrigue est bonne même si je trouve que le film se concentre trop sur la vie "à l'intérieur" alors que des choses énormes se passent dehors.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2009
    Un 4 étoiles pour cette réalisation ! Un film prenant, déroutant, angoissant, parfois dur mais si touchant. L'idée est fascinante, le message qui passe à travers le scénario l'est d'autant plus : l'homme réagit par pulsion animale, il tue et torture pour se nourrir et survivre, car la vue lui est enlevée et ainsi il ne maitrise plus le monde qui l'entoure.
    De nombreuses idées sont véhiculées par ce film : la solidarité autour d'une seule personne qui elle a préservé la vue, une solidarité pure, des actes de générosités qui font des scènes toutes aussi touchantes les unes que les autres (la scène durant laquelle Julianne Moore guide les femmes vers la cellule).

    Une caméra particulière avec des scènes filmées de façon spéciale (comme celle des coupes de champagnes qui se cherchent pour se toucher) . Magnifique, rien à dire. Il faut le voir et le revoir, un merveilleux message moral.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    vous allez être captivés, presque pris au piège par la nature humaine et sa violence. l'homme à l'état pur dans les situations critiques : de la bienveillance à la maltraitance, cela fait réfléchir
    bolt
    bolt

    119 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2008
    J'ai beaucoup aimé se film car il a bon scénario et des acteurs crédibles dans leurs rôles.

    Cependant, attention ! ce film contient des scènes choquantes. Jeune publique et âmes sensibles s'abstenir.
    traversay1
    traversay1

    3 567 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    A priori, Blindness ne devrait pas plaire aux amateurs d'action (trop lent), de fantastique (trop réaliste) et à ceux qui ont aimé le roman de Saramago (trop édulcoré). Il devrait rester cependant suffisamment de cinéphiles, qui n'ont pas oublié les deux premiers films de Fernando Meirelles, curieux et avides d'entrer dans ce monde du chaos et des ténèbres. Et ceux là auront raison car, si l'on passe outre quelques défauts de construction, ils vont se trouver confrontés à une véritable expérience cinématographique dans ce conte philosophique, sans morale (si ce n'est celle de "l'homme est un loup pour l'homme") ni explication superfétatoire. Ce film est barbare, primitif, glauque, obscène, mais aussi poétique et même drôle. Il suinte la lâcheté, la bestialité mais ne refuse pas la beauté qui émerge de la fange. Blindness, un des meilleurs films de l'année ? Pour moi, la réponse est oui.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    Un film d'une rare intensité.
    N'ayant pas lu le livre dont est issu ce film (L'aveuglement de José Saramago), je ne pourrai juger de la fidélité du réalisateur par rapport au roman initial.
    Néanmoins, le sujet est très intéressant et donne lieu à un regard affligeant, mais réaliste, de l'Homme.
    Que deviendrait-il s'il était seul juge de ses actes et n'avait que pour seul repère ses instincts primitifs?
    Tantôt émouvant, tantôt malsain, Blindness bascule lentement vers la folie pour finir dans l'aliénation la plus totale.
    Certaines scènes sont dures, voir choquantes.
    Le réalisateur de l'inoubliable "La cité de Dieu", Fernando Meirelles, nous livre une nouvelle fois un film choc desservi par un casting tenant toutes ses promesses.
    Un film aussi magnifique qu'il est effroyable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    Beaucoup aimé ce film, je le trouve très fort, voir même magistral par moments. bien sûr il y a quelques petits défauts, certains choix esthétiques sont à discuter mais la mise en scène est brillante, la direction d'acteurs excellente et le parti pris intéressant. En revanche, le film est dur, parfois insoutenable mais il pose beaucoup de questions et en cela il est fort réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Le film épidémique est un genre rarement réussi comme le prouve une fois de plus ce Blindness... là, il s'agit d'une cécité contagieuse qui suit cependant les règles habituelles apocalyptiques des mises en quarantaine, de la panique et du chaos. Et en plus, comme si ça ne suffisait pas, on a Julianne Moore, la seule -ou presque- à voir dans ce monde de non-voyants, justement celle qu'on ne voudrait ni voir ni entendre tant son jeu inexistant est déprimant.

    Malgré des longueurs et malgré cette fin ridicule et moralisatrice, donneuse de leçons à la petite semaine, malgré bien des invraisemblances (tous ces dortoirs d'aveugles livrés à eux-mêmes qui se transforment en gangs, et puis quoi encore...) malgré tout cela, le film se laisse voir grâce à sa mise en scène qui reste solide. Et si on supporte Julianne. Heureusement que Ruffalo est là ! Mais il est clair que le réalisateur de la Cité de Dieu ne cesse de décevoir, film après film. Inquiétant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top