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seblecaribou
39 abonnés
585 critiques
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0,5
Publiée le 8 octobre 2009
Blindness partait d'une idée plutôt bonne et finalement n'exploite pas du tout son idée. Cela dégénère rapidement en une espèce de n'importe quoi très glauque et aux situations complètement invraisemblables. Dommage car il y avait du potentiel. Un film qui pour moi marque une vraie déception.
Loin de la mise en scène percutante de "La Cité de Dieu", Fernando Mereilles nous propose quelque de profondément ennuyant sur la forme et de très classique sur le fond. C'est en effet une énième adaptation de la caverne platonicienne, peut etre un moins abstraite que les autres, puisque la femme incarne celle qui à eu accès au bien et au vrai et qui est ainsi légitime à conduire les autres plongé dans l'obscurité. C'est un peu près tout ce qu'on peut retenir, car pour le reste le réalisateur nous offre une vision chaotique de la nouvelle société qui se forme en cette zone peuplée d'aveugles. A la manière de la morale que Mereilles donne à ce film, ce n'est que par son absence que l'importance d'une chose se révèle et s'apprécie, ce film nous fait entre autres saisir ô combien l'inspiration est importante en SF et le rythme jamais à négliger.
Un film bien grotesque! l'histoire ne tiens pas la route une seconde, c'est du n'importe quoi, en plus c'est lent, il ne se passe quasiment rien après la première demi heure à part des scènes et des situations largement éxagérées et peu crédibles. La palme pour la conne de service qui arrive à se faire diriger et commander par 2 ou 3 aveugles alors qu'elle voit, qui n'arrive pas à organiser un groupe pour emmener de la bouffe d'un super marché etc..donc, on peut en conclure que les cons sont immunisés à la maladie, c'est une piste! 1 étoile pour le texte de fin qui amène une reflexion philosophique..à part ça bof
Le point positif du film est scénario est original, le point négatif est qu'il ne répond à aucune des questions que l'on se pose : Comment est apparu cette maladie, pourquoi à la fin, il se passe ce qu'il se passe ? Pourquoi Julianne Moore n'est pas infectée ? Il y a aussi bcp d'incohérences, de choses improbables, notamment,pourquoi Julianne Moore ne se révolte pas plus tôt et laisse faire les choses aussi longtps ? Je suis d'accord avec d'autres critiques, sur le fait que ce film est dans la même veine que "Phénomènes" et fait penser, dans la dernière partie, à un film de zombies.
vu à cannes. apparemment il a été retravaillé. mais bon, je doute qu'il réussisse à le sauver. partant d'une bonne idée philosophique sur notre propre aveuglement .Alors oui on sait que l'homme d'aujourd'hui est aveugle, qu'il ne voit plus ce monde qu'il l'entoure, qu'il n'y a plus de solidarité... bref on aurait préféré que tout cela soit dit avec un peu plus d'intelligence. mereilles ne fait que sortir les violons pour nous montrer un film lourd, tiède, terriblement moralisateur et sans finesse . parfait uniquement pour les amateurs de gros trucs américains qui s'affalent dans leur fauteuil et où le film pense , réfléchit pour eux!! Quelle deception après le merveilleux "the constant gardener"!!
Malgré son universalité, cette réflexion sur le comportement de l'homme dans une micro-société, n'ayant plus de repère, manque d'originalité. Oui, l'homme a un comportement bestial, on est au courant. Reste une vraie efficacité de film catastrophe lorsque Meirelles montre le chaos et la destruction.
Imaginez une ville où tout le monde devient aveugle, par on ne sait quelle raison. Une sorte de virus qui se propage dans les rues de cette ville. Ça commence par un japonais, qui devient aveugle au volant de sa voiture, ensuite, c’est au tour d’une jeune mère, qui devient aveugle lors d’ébats intimes. Et ça se propage. Tous ces aveugles soudains sont mis en quarantaine, dans un centre où ils doivent tous se démerder. Ils se retrouvent en fin de compte dans une prison, où seule la femme d’un médecin aveugle arrive à voir, car elle ne veut pas abandonner son mari. Bien sur, elle doit cacher le fait qu’elle arrive à voir, sous peine de devoir s’occuper de tout le monde. L’histoire de ce long-métrage, qui est une adaptation d’un roman portugais, est assez originale. Je regrette simplement que l’histoire n’aille pas plus loin. On a droit à 75% du film se situant dans ce centre spécial. C’est un peu lourd, car le décor reste le même et l’histoire tourne un peu en rond. Les acteurs sont plutôt bons dans l’ensemble, même s’ils auraient pu être meilleurs. Il y en a certains qui n’arrivent pas à imiter les aveugles et qui arrivent à contourner un obstacle à la dernière minute, ou qui arrivent à serrer la main de quelqu’un d’autre alors qu’il ou elle n’est pas censé(e) savoir où se trouve cette main. Bon, c’est un peu tiré par les cheveux, mais ce sont des détails assez flagrants. Je déconseille ce film aux moins de 16 ans, car il y a pas mal de scènes assez dérangeantes, surtout pour les plus jeunes. J’ai vu ce film en classe pendant le cours de néerlandais, et je dois dire qu’au moins la moitié de la classe était mal à l’aise. Ce n’est pas le genre de film qu’on regarde un samedi soir en famille. Il faut vraiment avoir envie de voir ce genre de film. J’applaudis le travail du directeur de la photographie, qui nous offre une image très soignée. Les couleurs sont vraiment bien utilisées, et nous donnent vraiment une sensation de clôture. Dans l’ensemble, ce film n’est pas trop mal, mais je suis persuadé qu’il aurait pu être beaucoup plus réussi.
Blindness avec sa lumière aveuglante (!) déçoit. Il raconte avec poésie une épidémie de cecité alors qu'il aurait dû jouer à fond la carte de l'angoisse. D'une superbe idée avec un très bon scénario, Blindness est finalament à côté de la cible.
Je ne sais pas quoi penser de ce film. D’un côté, je me dis que le film a pour mérite de nous montrer la cruauté de l’homme, en nous montrant une situation où l‘homme peut dégénérer. D’un autre côté, j’étais tellement frustrée par le personnage de Julianne Moore, qui possède l’atout de pouvoir voir et qui ne fait rien, et qui au contraire se laisse dominer, quitte à se faire violer. Avec les membres du dortoir 1 pour la protéger, elle aurait pu « prendre le pouvoir », dans le sens où elle aurait pu organiser la vie dans cet hôpital et je suis sûre que les autres auraient été contents qu’au moins quelqu’un puisse les guider. Le film me paraît pourtant assez réaliste si on ne prend pas compte du personnage de Julianne Moore. En tout cas, la réalisation est superbe, les acteurs m’ont assez convaincue. Mais je reste perplexe.
C'est "Le temps du loup" au pays de "Dogville", rempli d'aveugles qui ont parfois tendance à se comporter comme les morts-vivants de "Zombie". Très original... Il ne faut pas voir cela comme une réflexion très poussée sur la nature humaine, sinon on pourrait trouver ça complètement con et raté, bourré de caricatures, de clichés et de bêtise. Non, il faut voir cela comme un simple divertissement, où l'on voit des gens qui essaient de s'en sortir dans un monde devenu aveugle. Là ça devient regardable et intéressant.
Un film déconcertant. L'idée de base est géniale et Le thème de la propagation d'un virus entrainant la cécité est extrêmement bien choisi mais d'importants défauts émaillent le scénario. Pourquoi les autorités laissent les aveugles en quarantaine de manière si inhumaine, mais aussi pourquoi la seule non aveugle du groupe se laisse faire face à la tyrannie d'aveugles plus faibles qu'elle du fait de leur récente infirmité. Sinon Le coté biblique du film est bien menée, la noirceur du genre humain bien retranscrite, la réalisation superbe et le casting bien choisi. Pourtant ce film est frustrant car imparfait. Un bon film que n'est pas un chef d'œuvre mais qui à le mérite de faire réfléchir. A voir.
affreux et cruel ! irrespirable ! le film est cepandant de tres honnete facture !le postulat de départ est tres interressant mais le constat acerbe qui est fait sur le genre humain sans ecquivoque et ne laissant aucune place a sa redemption rend le tout indigeste!
Une épidémie de cécité frappe une mégalopole conduisant les autorités à mettre les 1ères victimes en quarantaine dans un centre insalubre afin d'éviter toute contagion globale de la population. Ce type de films est courant au cinéma mais Meirelles réussit à s'affranchir des habitudes du genre en s'intéressant non pas à la maladie ou à la propagation de l'épidémie mais plutôt aux conséquences de l'enfermement des victimes. Critique de la paranoïa (qui est une forme d'aveuglement) dont nos sociétés sont victimes à chaque catastrophe et parabole sur l'humanité et ses défauts sont donc les thèmes principaux du film. Le début montre l'incompétence des autorités à enrayer l'épidémie en décidant simplement d'enfermer les victimes, alors traitées comme du bétail, puis on suit la vie de ces nouveaux aveugles dans leur prison où une nouvelle société se crée et dans laquelle l'Homme montre son meilleur et son pire visage. Tous essayent tant bien que mal de survivre d'une façon ou d'une autre, certains grâce à la violence d'autres, aidés sans le savoir par une femme qui n'a pas perdu la vue, de manière plus civilisée. Fernando Meirelles nous offre une réalisation réaliste qui nous plonge complètement dans l'univers sordide de ces prisonniers malgré eux tout en conservant un vrai style qui fait de Blindness un film d'une grande beauté. Seule la dernière partie est beaucoup moins intéressante que le reste du film même si la fin, magnifique et profonde, fait oublier les passages plus faibles. Un film passionant et bien sûr ... éclairé (oui c'était facile comme jeu de mots).
BLINDNESS est tiré d’un livre de Saramago, jugé inadaptable. Le livre est un chef d’œuvre littéraire dont on ne dira jamais assez d’éloges. Qu’en-est du film ? L’histoire a tout du film catastrophe (du jour au lendemain, le monde devient aveugle) mais le livre/film s’intéresse à une poignée de personnes qui vont tentés de (sur)vivre pour le meilleur mais surtout pour le pire. Le film n’atteint bien évidemment pas l’ampleur du livre, mais il apporte avec une esthétique qui lui est propre, une autre personnalité. Les deux se conjuguent. Très fidèle (malgré quelques écarts vers la fin), BLINDNESS montre la cruauté des Hommes, le monde dans lequel on vit, les lois n’ont plus d’importance, la misère est devenue reine, et le respect est aux oubliettes. Dur, choquant, indispensable, BLINDNESS alterne des séquences d’une beauté inimaginable à des passages d’une noirceur, d’une moiteur glaciale. On pleure comme on sourit, avec une équipe d’acteurs remarquables (Julianne Moore en tête comme d’hab’), et quand la fin retentit, on quitte la salle, le cœur en miette. Mais heureux d’être en vie.
Un thriller psychologique fantastique noir et angoissant. Une refléxion sur le devenir des humains encas de catastrophe généralisée. Un scénario cohérent qui traite de la nature cruelle et de la décadence de l'Homme. Une réalisation simple et efficace en quasi huis clos, une interprétation trés juste font qu'on est totalement immergé dans cette univers où les etres sont livrés à eux meme et aveugles. L'émotion circule bien et l'on s'inquiéte vraiment si l'on devait vivre ce genre d'expérience. Il manque peut etre quelques eclaississements sur l'origine de ce fléau mais cela est certainement voulu.