Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 octobre 2008
A premiere vue ce film est ètrange...mais il faut franchir la porte du cinéma est voir un ciné déroutant, glauque, passionnant. Ce film vous pose pleins de questions et ne peut pas laisser indifférent. Plus qu'un film, une experience! On a l'impression d'être le seul voyant avec julianne moore, est d'être le témoin de cette catastrophe jusqu'a cette scénes finale splendide...n'hesitez pas il faut juste osez franchir la porte du ciné (c'est ce que j'ai fait, a la base je ne devais pas voir ça).
C'est le genre de films dont je raffole, les épidémies qui déciment une partie de la population et laisse l'autre partie face à ses plus bas instincts. Cependant dans Blindness, l'isolement dans les dortoirs réduit l'interaction des personnages avec leur environnement, ce qui réduit l'intérêt du film. On en reste pas moins dérangé -choqué- par les actions des hommes lorsque le système s'effondre.
Une mystérieuse épidémie de cécité frappe soudainement l’humanité sans qu’aucune explication plausible ne s’en dégage. Force est de reconnaître que Blindness est une œuvre singulière où le scénario dispose d’une place prépondérante dans le film. Des personnages profonds empreints d’une réelle intensité tant au niveau émotionnel que psychologique. La réalisation est d’une maîtrise sidérante. Elle s’engage à nous faire ressentir ce que vivent les protagonistes à l’aide d’une photographie saturé de blanc, plus proche d’une lumière aveuglante et d’effets de flous des plus appréciables. Niveau empathie, Blindness est une référence. La première partie du film se déroule dans une zone de quarantaine où peu à peu la vie s’organise selon leurs modestes moyens. Les dortoirs deviennent alors un microcosme vivant dans une autarcie partielle du monde extérieur. Mais comme bien trop souvent, la nature humaine ne tarde pas à montrer ses plus vils penchants en la présence d’un dortoir dit « monarchique », où le terme autocratique serait plus approprié. Une fois de plus on ne peut qu’être consterné par tant de monstruosités humaines.La seconde partie du film nous emmène hors de la zone de quarantaine, les survivants se rendant compte que l’ensemble de la population est touchée. Parcourant les rues de la ville, ils rencontrent d’autres personnes errant sans but. Ces individus m’ont d’ailleurs fait penser à des zombies. Ils sont conscients de leurs tristes sorts, mais ne fonctionne plus qu’à l’instinct de survie, retournant à un état presque sauvage. Leur démarche rappelant également nos très chers morts-vivants. Que deviendrions-nous s’y nous perdons la vue ? Quelles seraient nos réactions ? Qu’adviendrais t-il de notre société ? Autant de questions que l’on se pose en regardant Blindness. En conclusion, ce film est une petite merveille fascinante, originale et intelligente de par son approche d’une possible fin de notre civilisation.
Sur un sujet fort, un film ambitieux à l'esthétique audacieuse, excellemment interprété, mais se perdant parfois dans des considérations moins convaincantes. Une vraie expérience, néanmoins.
J'ai été attiré par le synopsis qui avait l'air intéressant. Et bien je confirme, le sujet est intéressant. Par contre, le traitement du sujet est l'un des plus abruti qui m'est été donné de VOIR. D'abord, il faut constater avec quelle inhumanité les autorités mettent en quarantaine les contaminés! Laisser s'autogérer des aveugles, c'est stupide. Ensuite, il est vrai que dans chaque situation, de chaque époque, il y a toujours des salauds qui exploiteront à leur avantage une situation (Gaël Garcia Bernal). C'est ce qui est montré dans la gestion des dortoirs et ce point est tout à fait juste. Sauf que l'héroïne (Julianne Moore) n'est pas aveugle, et imaginer qu'elle laisse faire violer les femmes, sans même imaginer une révolte ou tenter quoique soit (avec l'avantage d'être voyant) est abjecte et fatigue par tant de connerie passive. Le pompon arrive quand une aveugle décide de mettre le feu au dortoir. Très astucieux! Quasiment tout le film baigne dans la connerie de chaque intervenant et si j'ai pu lire, ici ou là, que ce film était emprunt d'une grande humanité, et bien, cela provoque en moi l'effet inverse, puisqu'en voyant ce film, je ne peux que faire le parallèle avec la bêtise de notre monde. Il y a une approche sous jacente très chrétienne qui est une sorte de fatalité permanente avec une faute originelle non connue qui aurait provoquée ce châtiment presque divin. Cette fatalité est tout simplement insupportable par la passivité des acteurs qui sont tous des abrutis dénués de pensée et s'adonnant à leurs instincts animales ! Enfin, dans ce monde déprimant, les scènes dites poétiques tombent comme un cheveu sur la soupe et sont guères convaincantes. La fin est miraculeuse et, sans aucun doute, l'œuvre d'un croyant (mais complètement écervelé). Béni soit les moutons! Qu'on puisse apprécier ce film me fait douter de l'Humanité et de son salut. Ce que je retiens, c'est que le film m'a convaincu qu'avec cette Humanité, il n'y aura pas de fin heureuse...
Un bon casting ne garantit pas un bon film...Là encore, une belle déception. Un film que je voulais voir (héhé) et que la cécité n'aurait pas rendu pire...si je peux me permettre quelques jeux de mot pourri à l'image de ce film. Il commence pourtant pas trop mal et prend une tournure surprenante et décevante donc ! Il semble qu'il y ait un message à comprendre mais on ne distingue pas bien lequel tellement l'intrigue en milieu de film tourne en rond...sans parler d'obscénités pas franchement utiles ! Pour un peu plus enfoncer "l'intrigue", la mise en scène est par moment franchement gonflante mais on pardonnera au réalisateur puisque le sujet traité doit bien ressortir par un moyen ! à la fin, texto : " tout ça pour ça ?!" à ne même pas télécharger ( ce serait vraiment con de se faire pincer pour ça...)
Plus parabole que science-fiction : frappé de cécité, autant physique que morale, le genre humain cède sans difficulté à l'animalité la plus désordonnée. Dans ces temps de crise sans précédent cependant se dresse le Juste (qui est une Juste d'ailleurs, lumineuse Julianne Moore) qui guide, seule "voyante", ceux qui ont su résister à l'ignoble vers de meilleurs lendemains. Moralisateur, voire "catho", diront certains pour rejeter ce film, en réalité passionnant et très dérangeant.
Une épidémie de cécité, dont on ne connait pas l'origine frappe le monde... Le scénario ne tient pas debout, on cherche juste, pour la énième fois à nous montrer que l'homme, privé de ses repaires habituels devient un monstre sans foi ni loi... Tout est sombre, glauque dans ce film. C'est la politique du chacun pour soi, la survie à tous prix. La façon dont est géré l'épidémie est ridicule, peu crédible... Enfin bref, j'ai détesté ce film. S'il est destiné à faire passer un message sur l'humanité et le manque d'humanité et bien c'est raté, tout ce que cela m'a inspiré, c'est un profond dégout et beaucoup d'ennui....
Assez étonnant que ce blindness, qui mélange les genres, passant du film classique d'infection virale au film d'épouvante pour finalement aller sur quelque chose de presque poétique. Si au début on se demande bien où le réalisateur nous embarque, on est assez vite happé par l'ambiance particulièrement glauque et malsaine du lieu de quarantaine. Et alors qu'on s'attend à une fin des plus atroces, on est gentiment guidé hors du cauchemar par une Julianne Moore exceptionnelle, le tout en musique de chambre. Bref, un film aux ambiances très inégales qui se termine sur un sentiment en demi-teinte et dont la conclusion reste... floue... A voir!
Meirelles a fait un film sur un sujet impossible, montrer l’immontrable, et avec une caméra, qui par principe sert à montrer donc à voir, beau pari. C’est raté. On dirait la caverne de Platon adapté par un aveugle. Et j’en suis le premier désolé, ça aurait pu être énorme, tellement c’est absurde, mais apparemment il a eut les yeux plus gros que le ventre, il n’a pas les moyens en termes de vision pour amener un sujet pareil au bout. Et son casting très glamour ne lui sert à rien, au contraire il le condamne un peu plus à la dispersion dans le voyeurisme premier degré. Comme il n’y arrive pas, il bifurque vers le huis clos filmé dans un dortoir, du théâtre filmé donc. Et des fondus au blanc parce que noir ça ferait trop téléphoné, mais c’est l’histoire elle-même qui est téléphoné, et il me déçoit car je pensais originalité, et non pas pseudo réalisme qui conclut dès le départ l’échec du film, à moins de prendre ça pour une fable et se dire que c’est un conte pour enfants sages et aveugles.
Une fable apocalyptique nihiliste au sujet certes interessant, mais traité de manière beaucoup trop grossière et absurde, montrant la fragilité d’une nature humaine en perdition suite à une mystérieuse épidémie.