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    Mesrine : L'Instinct de mort
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    1 375 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Il est des sujets en or pour le cinéma et le personnage de Mesrine en est un sans aucun doute. Propulsé ennemi public n°1 de son vivant l’homme, qui fut pourchassé sur deux continents et dans plusieurs pays, a de quoi fasciner même le plus réfractaires au mythe du gangster. Pour ne pas trop galvauder les faits les deux volumes de l’autobiographie ont été divisés en deux films dont « Mesrine : l’instinct de mort » constitue le premier opus. On y voit ici la préhistoire de la vie de gangster de ce fils de petits bourgeois parisiens qui au retour de la Guerre d’Algérie se lance dans le petit banditisme avec un proche. On suit alors son parcourt en rupture de banc avec la société et ses séjours en prison en France et au Québec, prison canadienne où il subira des actes relevant de la torture. Le film nous montre un jeune homme en recherche de lui-même qui refuse d’avoir la vie de ces parents et qui, appâté par l’argent facile et un besoin de violence, se lance à corps perdu dans une vie de délinquance assumée. Si le film fait bonne place à l’action il ne sombre pas dans le bourrin et ce en mettant toujours en avant la psychologie de ce personnage complexe. Vincent Cassel est comme à son habitude excellent et arrive vraiment à se faire oublier pour incarner de façon magistrale ce criminel encore bien présent dans la psyché collective. Un film passionnant sans être hagiographique et qui pose solidement les bases d’une deuxième partie où Mesrine va forger sa légende de criminel de haut vol. À voir sans hésitation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    En temps normal je ne suis pas un fada des films français. Cependant certains sortent du lot, celui ci en fait partit. Ce film m'a tenu tout le temps en haleine, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
    Je ne connais pas l'histoire de mesrine autre que par ces films. Mais en tous cas, le film lui retransmet une violence absolue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    C'est cru, choquant, sombre, sinistre. Vincent Cassel y est bluffant dans la peau de ce personnage d'origine vrai. Une mise en scène monstrueuse ! (...) Voilà un film français qui envoie du poney !; et qui peu enfin; rivaliser face au polars américains ! Très bien !
    Lululouci
    Lululouci

    27 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    Le Mesrine de Richet a les atours de la tragédie de toujours, mais avec des contours modernes. Il y a un nerf dans sa réalisation qui rend l'écran mouvant. Une urgence qui fascine. Jamais son sujet ne dépasse Richet, jamais il ne se laisse dominer par lui. Vincent Cassel trouve ici un des meilleurs rôles de sa carrière, déjà jalonnée de fameux numéros de funambule: La Haine, Sur mes lèvres, Blueberry... Mais son Mesrine les dépasse tous. A ne manquer sous aucuns prétextes !
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Les loueurs de 404 et de DS doivent se frotter les mains, ils sont assurés d'avoir du travail ces temps-ci grâce à la déferlante de biopics sur la production française. Un an après "Le Dernier gang" consacré au gang des postiches, six mois après "Sans arme, ni haine, ni violence" sur Spaggiari, une semaine après "Coluche", le premier des deux films de Jean-François Richet dédiés à l'ex-ennemi public n°1 sort sur les écrans, en attendant le deuxième volet le 19 novembre.
    Première constatation : ce film ne présente pas les mêmes défauts que les biopics précédents, particulièrement la volonté de respecter à la fois la construction canonique propre au genre, et un souci de la reconstitution qui tourne à l'image d'Epinal.

    La différence la plus évidente avec Piaf ou Coluche, c'est que finalement, ce qu'on a surtout retenu de la vie de Mesrine, c'est sa mort. Le reste, à part des photos d'un moustachu empâté, le souvenir d'évasions spectaculaires et d'un combat contre les Q.H.S., tout cela ne s'est pas inscrit dans la mémoire collective de la même façon que l'idylle de Piaf et de Cerdan ou que le lancement des Restos du Coeur. Par contre, la photo de la BMW criblée de balles Porte de Clignacourt et du corps ensanglanté affalé sur le volant ont marqué toute une génération, et c'est d'ailleurs par cet épisode que s'ouvre le film, le flash back de 1 h 40 commençant au moment où la bâche du camion se relève, dévoilant les policiers qui s'apprêtent à ouvrir le feu.

    Ce premier opus porte sur le début de la "carrière" de Mesrine et s'arrête au moment de son épisode québecois. Il part de l'épisode fondateur, celui qui lui a fait dire dans L'Instinct de Mort : "On a armé ma main au nom de la Marseillaise, et cette main a pris goût à l'arme." : sa participation à la sale guerre en Algérie, à la torture et à l'élimination des fellaghas. Engagé volontaire pour racheter l'image d'un père collabo, ce n'est pas le boulot d'employé dans la dentelle que ce dernier lui propose qui peut le satisfaire, et quand il demande à son copain flambeur qui roule en Triumph "s'ils n'embauchent pas dans son boulot ?", on sait qu'il connait la réponse et la nature du travail en question.

    La principale force du film, c'est l'absence de complaisance pour son héros. Si on comprend bien la fascination qu'il pouvait exercer par son aspect animal et sa capacité de séduction, on ne nous cache pas le versant sombre de sa personnalité, depuis son racisme forgé en Algérie et renforcé par sa fréquentation des cagoulards de l'O.A.S., jusqu'à la violence de sa colère qui culmine dans une scène quasi insoutenable avec Sofia. Prompt à évoquer le code d'honneur des bandits, Mesrine était aussi capable de se comporter comme le dernier des salauds, et cet aspect nous est montré crûment.

    Parce qu'il est construit comme une suite de tableaux (la guerre d'Algérie, les premiers braquages, la réinsertion impossible après la prison, l'exil au Canada) "Mesrine : L'Instinct de mort" se présente comme un film de genres, avec un "s" : film de gangster à la Giovanni pour la partie française, avec le jeu des couleurs nocturnes et des néons, puis film de prisonniers nord-américain façon "Les Evadés", avec un incursion états-unienne du côté de "Sugarland Express" et une référence au conditionnement carcéral d'"Orange Mécanique", pour culminer avec l'ultra violence à la Peckinpah des scènes d'action québécoises, filmées avec une efficacité acquise par le détour holywoodien de Richet. Notons enfin l'utilisation fréquente de split screens très seventies.

    La fluidité de ce découpage en séquences typées est garantie par un rythme nerveux, une énergie constante, et un recours bienvenu à l'ellipse. Malgré quelques clichés (la révolte contre la lâcheté du père, le gangster bon père de famille), le film de Jean-François Richet réussit progressivement à captiver le spectateur, l'explosivité de Mesrine rendant possible à tout moment un éclat.

    Vincent Cassel met sa puissance et sa nervosité au service de son personnage sans tomber dans l'imitation ou la caricature ; Depardieu retrouve son personnage de "La Môme" dans une version dark, patron de cabaret et caïd du milieu, et son apparente bonhomie de pygmalion maffieux est démentie par la folie de son regard lors de l'exécution d'un proxénète.

    Avec "Mesrine : L'Instinct de mort", Richet a réussi une réalisation à l'américaine sur un sujet très français, situé en permanence dans son contexte historique. Espérons que le deuxième volet présentera les mêmes qualités ; en tout cas, ce premier épisode donne envie de le voir.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Nicothrash
    Nicothrash

    369 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2023
    Prenant du début à la fin, cette première partie du biopic de Mesrine jouit d'une mise en scène excellente et surtout d'un Vincent Cassel exceptionnel qui ferait presque de l'ombre aux autres acteurs pourtant tous très bon. Sur le fond, le réalisateur expose les circonstances et les traits de caractère qui ont fait de Mesrine ce qu'il est devenu sans toutefois jamais l'excuser ou en faire une victime, il reste antipathique malgré tout. Une très bonne mise en bouche qui passe à toute allure avant l'acte final et l'issue fatale que l'on connait tous.
    Flibustier
    Flibustier

    3 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Un très bon biopic. On ne boude pas son plaisir comme dirait l'autre. Tout y est : de bons acteurs, un bon réalisateur nous offrant une bonne réalisation, de l'action. Bref un bon film. Seul petit mauvais point, à mon avis, c'est un petit trop, disons, chronologique, les événements s'enchaînent, sans qu'il y ait vraiment un fil rouge dans tout ça. Mais bon, ne chipotons pas. C'est un très bon film.
    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Film puissant qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas deux heures durant. L'histoire monte lentement en régime, pour donner toutes les clés de la construction d'un destin. Ce Mesrine est brut, violent, peu sympathique, mais en même temps, il montre de l'humanité. Sa rencontre avec son épouse est un moment fort dans le film, et on sent qu'il aurait pu suivre une autre voie. Mais, l'homme est un écorché, en quête de reconnaissance et de respect. Et l'engrenage vers la grande criminalité est parfaitement bien rendu. Vincent Cassel est surprenant par sa prestation d'un Mesrine humain et déjanté. Surtout dans la partie canadienne du film, où il passe par des épreuves d'un réalisme terrifiant. Ce film est une vraie réussite, et j'attends la suite avec impatience...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    une tres bon jeu d'acteur, une histoire fidèle a la réalité, de l'action, de l'audace tout pour faire un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Un excellent film sur le gangster le plus célèbre de la criminalité française. Vincent Cassel ne joue pas Jacques Mesrine, il est Jacques Mesrine. Le casting est super et les acteurs le rendent bien. C'est très bien réalisé. La musique est très bonne. On sent la tension lors de certaines scènes. Je trouve que c'est un film très fidèle à la réalité. Du très bon cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2012
    Je ne suis pas du tout film français mais alors là, chapeau bas ! Le portrait dressé de Mesrine est très juste et méticuleux. Richet n'en fait jamais un héros populaire. Il sait garder ses distances avec son sujet tout en restant très intimiste.
    Les séquences d'action sont très bien faites sans être spectaculaires. Tout est jaugé à la perfection.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2012
    LE film sur Jacques Mesrine. L'histoire du célèbre criminel français qui raconte comment a t'il fait pour en arrive là où il est, comment la guerre d'Algérie la influencé dans sa vie et sa vision du monde et des choses etc... Vincent Cassel claque littéralement à l'écran, il est tout simplement incroyable et son rôle lui va à merveille, il ne joue pas Jacques Mesrine, il est Jacques Mesrine, un personnage qui tient à l'honneur et pour qui la loyauté et l'amitié passe avant tout, charismatique et allant jusqu'au bout. Un excellent film.
    Incertitudes
    Incertitudes

    205 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2012
    Un énième biopic certes mais pas sur n'importe qui. Mesrine, célèbre gangster qui tint en haleine la France des années 70, se considérant comme un Robin des bois des temps modernes, un gangster à l'ancienne avec des valeurs et un code d'honneur, ce qui a disparu aujourd'hui. Pour donner corps à ce personnage, le choix de Vincent Cassel est judicieux. Il en a le charisme mais aussi la fougue, la nervosité. Derrière la caméra, le toujours très efficace Jean-François Richet remis de son escapade américaine avec son Assaut sur le central 13. Autrement dit, on sait où l'on mettait les pieds ! Tout commence par la jeunesse de Mesrine et sa participation à la guerre d'Algérie. Assez ironiquement d'ailleurs dans le plan d'après, on a une intervention de De Gaulle qui vante l'occupation française dans ce pays. Puis de mauvaises fréquentations en mauvaises fréquentations, il accumulera les braquages, les prises d'otages et les séjours en prison. Pas une minute pour souffler, le long-métrage est passionnant et moi qui n'ait pas vécu à cette période, celle des années 60-70, j'ai appris évidemment pas mal de choses sur ce personnage : homme à femmes (se taper Florence Thomassin, Ludivine Sagnier, Cécile de France c'est pas mal), violent, préférant ses amis à ses fiancées, et de plus en plus conscient de ce qu'il devient à la fois politiquement et dans l'opinion publique et conscient de la manière dont les choses peuvent se terminer. Largement de quoi devenir l'ennemi public numéro 1, c'est justement le titre de la seconde partie du diptyque Mesrine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2012
    ce film est un grand film car il revient sur le parcours d'un homme extraordinaire. Vincent Cassel offre une performance superbe, très crédible. On entre très bien dans la psychologie de Mesrine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2012
    Rien d’extraordinaire à signaler dans cette première partie du biopic de Jacques Mesrine réalisé par Jean François Richet. Les performances de Vincent Cassel, Cécile De France ou Gérard Depardieu sont très bonnes, à n’en pas douter ; la chronologie des méfaits du criminel semble être parfaitement respectée et la réalisation est précise et efficace. Il manque cependant au film un soupçon d’on ne sait quoi qui en aurait assurément fait un grand film. Non pas qu’on s’ennuie, non pas qu’on n’entre pas dans l’histoire qui nous est montrée, mais le résultat paraît trop convenu pour être vraiment sincère. Le fait de manipuler l’histoire d’un personnage si important dans la culture populaire semble avoir bridé la liberté du réalisateur qui s’en tient à un simple exercice de récitation au service de la réalité des faits. Le tout est très bien conçu mais on a vite l’impression d’assister à un film de gangsters somme toute assez banal, un bon film certes, mais seulement un parmi tant d’autres. Une réflexion plus poussée sur la personnalité de l’homme semble faire défaut, quitte à prendre plus de risques dans l’écriture. Sans cette noirceur et ce côté cru qu’on aurait pu attendre d’un film qui retrace une vie de malfrat, une vie dont les multiples histoires finissent souvent mal, on en reste à contempler le portrait trop lisse d’un homme qui paraît être fait pour le cinéma, peut être trop pour être cru.
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