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Anthony A
12 abonnés
47 critiques
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3,5
Publiée le 1 mars 2012
L'ascension rapide de Mesrine parmi les gangsters français et ses relations avec ceux internationaux. Une fresque crédible et captivante par le fait même que le personnage a existé. Interprété brillamment par Vincent Cassel, Mesrine souffre néanmoins de longueurs qui ralentissent le rythme et dont la suppression aurait évité la seconde partie. En revanche l'immersion dans les années 70 est totale et les scènes de braquage et d'évasion à répétition montrent les défaillances des systèmes bancaire et judiciaire. On y croit.
N'étant pas né à l'époque j'ignore tout le l'exactitude historique du film. En tant que thriller il faut avouer qu'il est bon. Le personnage plus complexe qu'il n'y paraît remarquablement interprété par Vincent Cassel. L'ensemble tient la route.
Langmann a voulu copier les américains avec une histoire de chez nous, certes ils auraient surement fait mieux, mais sa saga s'en sort bien grâce à une histoire à multiples rebondissements et surtout un Vincent Cassel au top de sa forme. Ça mérite un cocorico!
« Entre mes amis et toi je choisirais toujours mes amis »
Jacques Mesrine susceptible, marginal, hyper violent, raciste, festif et coléreux porte sur son visage strié de haine un comportement s’emportant au moindre manque de respect.
Provoqué l’individu devient pire qu’une bête en distribuant une avalanche de coups faisant suite à quelques parcelles de tendresse. Ce logiciel pulsionnel extrême capable d’assumer les pires atrocités se cabre ou se blottit envers un environnement chassé ou aimé.
Tout dépend de celui qui s’exprime devant un mécanisme sensible et opérationnel négativement ou positivement en fonction de la parole reçue.
La vie facile l’emporte sur la promesse d’une existence bourgeoise sans étincelles rejetée par un personnage programmé pour l’expédient sans contraintes d’horaires.
L’homme tout en étant implacable peut faire preuve de bonté, de gestes tendres. Il peut être régulier envers les siens presque responsable en illuminant en fonction de l’évènement une enseigne faciale terne dans un beau sourire mêlé d’un charme presque fou.
La honte du père fait de cet écorché vif un être fier, hautin méprisant le gagne petit ou le nanti, une faune considérée comme inutile ou vache à lait dans un parcours semé de férocité.
La phrase « T’inquiètes pas pour moi, je vais ou je veux » représente le passeport de cette boule de nerfs à la gâchette sensible parachuté dans un contexte particulier réservé à des personnages refusant de s’intégrer dans une vie rythmé par la production journalière et les congés payés.
Une liberté sans garantie de longévité dans un perpétuel combat contre une mort subite toujours embusquée.
Un très bon film alerte et couillu sur un dominant, puissant, libre, impossible à manager ne dépendant d’aucune hiérarchie distribuant caresses ou sentences en fonction des interlocuteurs rencontrés.
Une adaptation réussie et réaliste et puissante sur la vie d'un personnage marquant de l'histoire du banditisme haut de gamme, avec un Vincent Cassel exceptionnel, dans la peau d'un truand hallucinant, intelligent, et violent !
Fascinante odyssée que celle de Jacques Mesrine, superbement rendue à l'écran par Richet. Vincent Cassel est époustouflant dans son incarnation du célèbre gangster et rend à lui tout seul le film extraordinaire et captivant. Un gros coup de coeur pour cette oeuvre coup de poing qui est une réussite totale.
J'ai vu un film... porté par un immense comédien. Bravo à Vincent Cassel, mais aussi à tout ceux qui l'entoure dans cette reconstitution macabre de la vie de Jacques Mesrine... Que de violence dans la vie de cet homme et quelle belle réalisation de JF Richet. On est emporté par cette fresque, et cette histoire hors du commun... Il s'agit d'un excellent film qui retrace un destin d'un tueur hors du commun. Les images sont très bien soignée, tout comme la reconstitution d'une époque qui parait tellement lointaine... C'est un vrai film d'action totalement maîtrisé, sous contrôle de son réalisateur. Le rythme est haletant et le personnage tellement trouble, et troublé. Je recommande particulièrement.
Une histoire basée sur celle d'un grand criminel , de bon acteur , une bonne réalisation. Voilà , une pure réussite. Vincent Cassel est excellent , il nous fait l'honneur d'une très bonne interprétation. Gerard Depardieu non plus n'est pas si mal , je l'ai trouver très rigolo à jouer. De bonne scène d'action et pourtant non , ce n'est pas un film américain ! Quand je vois ce genre de film , je me demande pourquoi le cinéma français ne produit pas de bon film comme ça ? Pourquoi est-ce que tout le monde veut faire carrière à Hollywood et pas à Paris ? Mais non , le cinéma français est trop pudique pour se lancer dans ce genre de film. Un excellent film , seul bémol c'est l'époque de Mesrine pas assez représentés , normalement ce genre de détail pour l'époque doit normalement ce voir , pourtant ont le remarquer à peine. Ce qui est dommage pour un si bon film.
on est a la limite du chef d'oeuvre en ce qui me concerne!!! la realisation a ete superbement travailler, rien n'est laisser aux hasard, v.cassel est tout impressionnat dans la peau de notre cher mesrine!!! on assiste a une premiere partie de haute qualité, avec en prime ( lellouche,depardieu pour assurer les second roles), dans cette premiere partie en faite on assiste a l'evolution de jacques mesrine, c'est a dire de la guerre en algerie jusqu'a son retour en france, et sa fascination pour le banditisme!!! une premiere partie tres interessante!!! du debut a la fin!!! avec la seconde partie " l'ennemie public n°1" a voir obligatoirement pour les fans de mesrine et ceux qui aiment les film de policier/banditisme!!!!
L'histoire d'un sale con violent et méchant, mais en 70, on avait envie d'avoir des héros de tous bords. Au niveau reconstitution historique, petit coup de chapeau, toutes les belles et moins belles voitures sont là, les rues sont pleines, et la vraisemblance n'est pas loin. Le premier épisode commence durement, puis tourne autour de la vie facile du truand séducteur quelque temps, sans que l'on devine le passage à l'acte fédérateur. La scène du revolver dans la bouche est forcément impressionnante, tout est dans le bon ton. Le choix du fast forward des 10 premières minutes avec les multiples points de vue donne le ton d'une approche un peu originale, voire auteur, ce qui laisse de grands espoirs pour la suite. Ce premier épisode est très professionnel, Depardieu est pour une fois correct, Lellouche est excellent, Cassel simplement parfait. Bien que la stature du jeune délinquant soit traitée de manière indécise, on ne sent pas que le réalisateur cherche à le rendre particulièrement sympathique contrairement à la légende, et c'est déjà beaucoup de bonheur. Quand Cécile de France entre en jeu, le grand guignol commence, sans que l'on comprenne bien pourquoi il pète les plombs si facilement. La grande Cécile et ses atroces lunettes seront sans doute la seule faute de goût dans le traitement clip vidéo, car ensuite, l'épisode américain et canadien donnent dans le thriller pur et dur, et on ne s'ennuie pas. Le final ne donne pas forcément envie de voir la suite, et c'est ce qui fait sa force, on est déjà face à un vrai film.
Premier volet du Biopic de Jacques Mesrine et un résultat final assez mitigé mais plutôt bon dans l'ensemble. L'ambiance des années 60 , les costumes, le casting 5 étoiles , la Bo , la réalisation , tout ceci est vraiment parfait mais le choix de RIchet de raconté l'histoire de Mesrine de façon romanesque peut diviser la critique. En effet, Richet à tendance à manipuler le spectateur en ne traitant que très peu la personnalité de Mesrine qui passe d'avantage pour un Robin des Bois violent mais attachant plus qu'un véritable gangster sans scrupule, ce qu'il était totalement. Les convictions de Mesrine sont vagues, Richet sous entend que c'est la guerre en Algérie qui l'a rendu ainsi et la haine envers son père qui avait collaboré mais tout ceci n'est qu'a moitié vrai puisque Mesrine n'a jamais dénoncé les horreurs qu'il a vu alors que d'autres l'ont fait et la collaboration à l'époque pouvait être un choix comme une question de survie. Le fait que Richet s'acharne à donner de l'attachement à son personnage agace par sa manipulation de l'histoire. Ce premier volet de Mesrine en reste pas moins assez agréable à suivre mais qui doit beaucoup à son casting parfait. Si "La haine" avait montré que "Cassel" pouvait être un acteur génial "Mesrine" et "Irreversible" l"ont totalement confirmé.