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C’est un bon film. C’est dur à regarder en entier, c’est un sujet complexe, on s’interroge et on se rappelle que c’est toujours d’actualité. Vincent Lindon est évidemment un grand acteur qui le prouve encore dans ce genre de film engagé socialement.
Bien que les goûts et les couleurs ne se discutent pas, je dois dire que le film de Philippe Lioret m'a particulièrement déçu. L'intrigue peine à captiver et les personnages manquent de profondeur, ce qui rend difficile de s'attacher à leur sort. Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est la fin du film. Elle est non seulement précipitée, mais aussi incohérente par rapport au développement initial de l'histoire. On a l'impression que tout se dénoue de manière artificielle, sans véritable justification. En résumé, malgré des attentes initiales, ce film n'a pas su me convaincre et laisse un goût amer en bouche. Je vous déconseille je suis en dépression de puis ce jour
Thami
Thami
A 17 ans, Bilal, kurde irakien tout juste arrivé à Calais, prétend, après un premier échec, rejoindre l'Angleterre à la nage. Le maître-nageur, c'est Vincent Lindon en bon français grognon, indifférent, comme la plupart, au sort de ces centaines de réfugiés qui errent dans la ville.
Lorsqu'il relate la réalité et le quotidien des migrants, entre précarité et surveillance policière, lorqu'il évoque la répression des autorités et leur inhospitalité, Philippe Lioret témoigne utilement et efficacement. Le registre humain et social du film, son propos humaniste, l'apparentent au cinéma de Ken Loach, en moins rigoureux. Car le réalisateur tend à verser , insensiblement, dans le mélo et les conventions. Je veux bien croire que le jeune et volontaire Bilal a la témérité de traverser la Manche à la nage; j'ai plus de mal à envisager Simon, son prof de natation, p spoiler: ar ailleurs ennuyé par la police pour son soutien à l'adolescent, s'enticher de Bilal comme du fils qu'il n'a pas,
au prétexte, peut-être, de vivre mal sa solitude.
Vincent Lindon est certes irréprochable mais son attachement paternel à Bilal, son altruisme soudain, semblent arriver moins naturellement que comme un artifice scénaristique. La seconde partie du film, moins "documentaire" dans son exposition du problème des migrants, est aussi plus convenue dans le sentimentalisme.
Lorsqu'il relate la réalité et le quotidien des migrants, entre précarité et surveillance policière, lorqu'il évoque la répression des autorités et leur inhospitalité, Philippe Lioret témoigne utilement et efficacement. Le registre humain et social du film, son propos humaniste, l'apparentent au cinéma de Ken Loach, en moins rigoureux. Car le réalisateur tend à verser , insensiblement, dans le mélo et les conventions. Je veux bien croire que le jeune et volontaire Bilal a la témérité de traverser la Manche à la nage; j'ai plus de mal à envisager Simon, son prof de natation, p spoiler: ar ailleurs ennuyé par la police pour son soutien à l'adolescent, s'enticher de Bilal comme du fils qu'il n'a pas,
au prétexte, peut-être, de vivre mal sa solitude.
Vincent Lindon est certes irréprochable mais son attachement paternel à Bilal, son altruisme soudain, semblent arriver moins naturellement que comme un artifice scénaristique. La seconde partie du film, moins "documentaire" dans son exposition du problème des migrants, est aussi plus convenue dans le sentimentalisme.
Une superbe expérience, un film émouvant, une réalité démontrée sans artifices. Un grand classique à voir !!
Un film très interessant sur les migrants, et sur le passage de migrants à Calais vers l'Angleterre.Simon est Maitre nageur, il voit tous les jours des personnes qui lui demandent des cours, un jour il tombe sur Bilal, un jeune irakien voulant apprendre à nager. Il accepte deux leçons et paye d'avance. Ce sans papier, n'est pas la pour rien, il a une idée en tête. Vincent Lindon joue un rôle fort !
Film touchant, l'ambiance est glaciale et lourde. Excellemment bien joué par Vincent Lindon et Firat Ayverdi, l'histoire est absolument crédible, même si le rêve du jeune Kurde est irréalisable sa motivation est sans faille. Le film est très bien rythmé, avec un épilogue que l'on devine. La relation entre les deux personnages principaux est subtile et orchestrée d'une manière simple mais efficace. Bref un super film !
Un très beau film qui précipite le romanesque dans le quotidien et sa terne banalité pour nous en faire percevoir tous les aspects émotionnels enfouis; toutes ces choses, tous ces sentiments que nous avons tendance à ne plus voir, auxquelles on ne prête plus attention pour mille bonnes et mauvaises raisons. Il nous fait rencontrer des gens, des anonymes, et plus sûrement encore nous même et ce que nous avons en commun avec les autres.
"Welcome" est un drame de bonne facture sur la condition des migrants à Calais. C'est aussi l'histoire d'un homme (Vincent Lindon) qui vit mal son divorce et se trouve touché par la situation compliquée et l'objectif fou (traverser la Manche à la nage) d'un jeune kurde. Un film à dimension et messages humains, à l'histoire tendre et poignante sans jamais tomber dans le mélo ni prosélitisme. Il faut dire qu'il est magnifiquement porté par ses acteurs, Lindon en tête. Quelques petites longueurs à relever tout de même ainsi qu'un manque de prise de risque dans la mise en scène. Pour le reste, rien à redire...
Drame réaliste et émouvant sur les clandestins. Scénario sobre et sans manichéisme, avec juste ce qu’il faut de romanesque. Tout sonne juste, même la relation du couple brisé.
Welcome est un film hors du commun. L'histoire est très crédible et les acteurs sont tous excellents. Il faut parfois dans notre petite vie confortable et nos existences bien agencées recevoir un choc et c'est ce qui est arrivé avec ce film choquant de réalisme. P.Lioret aborde le problème actuel et extrême du clandestin. Dans des conditions terribles ils sont prêts à risquer leur être dans l'espoir de créer un avenir meilleur. Outre le fait que cette histoire s'inspire d'une réalité actuelle on ne peut qu'accepter ces personnages. L'entraîneur de natation Vincent Lindon splendide dans son rôle. Un homme ordinaire monopolisé au début du film par ses problèmes sentimentaux et aussi par amour pour la femme qui l'a quitté. Mais qui prendra le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage. Le manque total d'humanité des organisations gouvernementales certes un peu réduit par le travail des ONG bénévoles nous met face à une situation intolérable et insupportable qui avait été oubliée en Occident. Alors je dis merci à Monsieur Lioret pour ce film original et humaniste...
Tout d'abord, le personnage de Simon m'a vraiment inspiré puisqu'il passe par des phases d'evolution de personalite qui nous en donne l'espor en humanité. Je ne me considère pas raciste mais il m'a change mes points de vue en compte des refugiés
Après un "Je vais bien, ne t'en fais pas" qui ne m'a guère touché, Philippe Lioret revient avec ce magistral "Welcome". Plus intéressé par le drame que vit ses personnages que par le contexte politico-social qui aurait transformé son film en charge contre le gouvernement, le cinéaste français touche à l'universel et galvanisé par un tel sujet, livre une oeuvre qui nous hante longtemps après son visionnage. Un superbe film autant sur le fond que sur la forme (photographie magnifique, comédiens convaincants). Un très beau film vivement conseillé!!
Après « Eden à l’Ouest » sorti à la même période au Cinéma, une autre vision des clandestins avec, en plus, un focus sur les mariages forcés. Le paillasson « Welcome » du voisin facho est tout un symbole et est sûrement ce qui a donné le titre à ce film efficace et profond. Un film qui en dit d’ailleurs plus long sur notre pays que les sujets trop courts de nos journaux télévisés. Ce qui caractérise le réalisateur Philippe Lioret (que j’ai découvert avec « Mademoiselle », en 2001, et que j’ai suivi depuis jusqu’à « Je vais bien, ne t’en fais pas » (2006)), c’est son statut de réalisateur engagé qui sait se renouveler et dont les films véhiculent des idées fortes.
J’aimerais vous parler de mon expérience
Avec le film welcome. Je n’ai aucun mot pour décrit le navet que nous a pondu ce réalisateur. La morale est inexistante et la fin complètement bâclée.
Avec le film welcome. Je n’ai aucun mot pour décrit le navet que nous a pondu ce réalisateur. La morale est inexistante et la fin complètement bâclée.
L'accueil des migrants est un sujet compliqué. Costa-Gavras s'y était cassé les dents avec Eden à l'ouest. Philippe Lioret, avec sa délicatesse, son humanité, parvient à la fois à nous toucher et à nous faire réfléchir sur le destin de ces hommes quittant tout ce qu'ils ont (donc pas de gaieté de cœur) à la recherche d'un avenir meilleur. Loin de ceux qui pillent, qui violent et qui décapitent. La France, qui n'est qu'un lieu de passage, n'est pas réputée pour son accueil. Parqués dans des centres de rétention, dans le froid, la faim, la saleté, persécutés par les policiers, ce n'est pas un tableau très reluisant brossé par Philippe Lioret. Comme je le disais, c'est un sujet compliqué et il ne faut pas faire de langue de bois non plus ni donner de leçon. Personne n'accueille de réfugiés dans son salon et pour cause : c'est interdit en raison du risque d'appel d'air. Merkel en sait quelque chose. Surtout, on tourne la tête gêné par tant de misère, honteux de notre propre indifférence à leur égard. A sa manière, cet entraîneur de natation est un résistant. Il n'a rien à perdre. Sa carrière sportive et son mariage sont derrière lui. Quand je parle de résistance, ce ne sera d'ailleurs pas la seule référence à cette partie-là de l'histoire. Il y a les collabos (le voisin), ceux qui s'en fichent, les forces de l'ordre particulièrement dures même si elles se contentent de suivre les ordres venus d'en haut. Tiens, qui était au pouvoir à cette époque en 2009 ?
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