Derniers Avis : Welcome - Page 10

Film émouvant, plutôt bien joué sur le problème des clandestins dans le calasien, arrivés d'Irak et voulant passer en Angleterre. Mais film à parti pris n'évitant pas quelques clichés et laissant au fond, le problème traité intact mêm s'il entraine la sympathie pour la cause défendue.

Décidément, j'aime bien ce réalisateur. Il sait parler des gens simples de façon touchante et pudique, avec des dialogues toujours justes. Pour ceux qui hésiteraient au vu du sujet, sachez que ce n'est pas dégouttant de bons sentiments ou manichéen. Toutefois j'aurais aimé un traitement temporel moins linéaire, ce qui aurait pu donner une tension plus dramatique au film.

une lecon se film, tu sera se que sait que de tout faire pour la femme que tu aime

Une grande claque malgré un parti pris pro-immigration un peu trop évident et traité de façon manichéenne. Mais aussi de l'humour, beaucoup de candeur et d'espérance. Ce qui sauve le film, c'est la mise en scène d'une terrible injustice racontée avec pudeur et lucidité. Le jeu sobre et éteint de Vincent Lindon est parfait.

très belle mise en scène, un film touchant et émouvant...

Après Je vais bien, ne t’en fais pas, Philippe Lioret réussit encore le pari de nous émouvoir. La relation entre ce jeune réfugié de 17 ans désirant rejoindre l’Angleterre et ce maitre nageur espérant reconquérir sa femme est touchante. Sur un fond politique, Philippe Lioret nous propose une histoire pleine d’humanité, d’émotions, d’amour et tout cela filmé avec réalisme. Les acteurs sont excellents. Film vraiment bouleversant ! Pour couronner le tout, les bonus du dvd sont un vrai plus...

Il y a quelque jours, ce film nous arrive à Tokyo.
Quand j'etait, je n'ai pas vu beaucoup de person dans le cinema.
Je pense que notre vie au japon est autre côté, loin de la problème du réfugié.

Personnellement, je suis bien impressionné. Tous les acteurs sont très bons, particulièrement j'aime Firat Ayverdi. Son expression est magnifique!

Espèreron que ce film donne grand coup à la monde sociale :-)

Je dois me constater surpris de ce film que je redoutais et ô combien je n'avais pas envie de voir, cause à des critiques d'amis et autres de ma famille qui visiblement n'ont rien compris...
Ce film raconte l'histoire d'une amitié et d'une convivialité entre un adolescent immigré, Bilal, qui voudrait rejoindre sa petite amie à Londres et devenir footballer professionnel dans l'équipe de Manchester United, et un maître nageur (surprenant Vincent Lyndon, pour une fois très apréciable), Simon, ancien champion de France de 400 mètres mais qui n'est pas allé jusqu'aux J.O, aujourd'hui très renfermé après sa séparation avec sa femme qu'il aime encore. Bilal ayant décidé de rejoindre la côte anglaise à la nage, va prendre des cours auprès de Simon.
Les deux hommes se trouvent rapidemment étant donné qu'ils sont tous les deux sportifs et qu'ils sont séparés l'un et l'autre d'une femme qu'ils aiment. Alors que Bilal va profiter de Simon qui lui apprendra à bien nager, Simon lui va essayer d'impressioner son ex-femme en hébergeant l'immigré, ceci contraire à la loi.
Et bien que la situation commence à poser des problèmes pour Simon, il va d'autant plus se rapprocher de l'adolescent, si bien qu'il ira presque à l'adopter en se faisant passer pour son père.
Il admire Bilal, il lui rappelle ce qu'il fut et ce qu'il n'a pas pu être, ce qu'il n'est plus : l'adolescent se trouve dans la fleure de l'âge où habituellement on est empreint de rêves et de folies qu'on pense pouvoir arriver à réaliser, Simon n'a vraiment plus grand chose à perdre, sa femme l'a quitté et son regard constament ferme exprime clairement son chagrin et une grande lassitude quant à son boulot constitué d'une routine amère, il envie les rêves du gamin, et comme un père qui a raté dans un domaine, il va essayer de pousser son fils à réussir là où il a échoué. En effet Simon déclare à Bilal à un moment :
"Forget the bazda, become the swimmer" (Oublie le coureur, deviens le nageur).
Cependant, cet hébergement clandestin va assez vite cesser, cause à un voisinnage simple d'esprit et inquiet quant à leur petite personne, la police intervient...
Et c'est là qu'il faut faire attention à ne pas mal interpréter le film comme mes "proches", c'est à dire un film avec d'un côté les gentils de l'autre des méchants, car chacun des personnages réagit normalement, les policiers présents ne font qu'éxécuter leur métier, rien de répréhensible de leur part, la loi doit être respectée alors ils punissent les bénévoles et les personnes aidants les immigrés. Il n'y a d'ailleurs qu'un policier dans le film qui usent un peu de son pouvoir mais qui est rappelé à l'ordre par son coéquipier.
Le film finit tragiquement par la mort de Bilal près des côtes anglaises, et la dernière image du film qui montre un match de football Manchester United - Olympique Lyonnais et Christiano Ronaldo qui salue la foule après avoir marqué, rappelle à Simon ce que Bilal aurait pu devenir...
Ce film a conduit dans la réalité une atténuation de lois.
Je pense donc qu'il faut le voir, et bien qu'il ne soit que très loin d'être un chef d'oeuvre du cinéma, c'est un film extrèmement intéressant.

Welcome est tout simplement une très belle réussite. Intelligent et subtil, ce drame nous transporte dans la misère de ces jeunes personnes cherchant une meilleure vie. Leur volonté d'y parvenir est finement montrée par le réalisateur. A voir.

Un magnifique film avec un Vincent Lindon très convaincant et une histoire bouleversante sur la solidarité entre un habitant de Calais et un emmigré voulant atteindre l'Angleterre.

Philippe Lioret avait tous les éléments pour présenter un bon film. Hélas, le réalisateur nous invite à une balade d’une mièvrerie affligeante et en rien crédible. Les clichés y sont faciles et l’histoire se devine aisément. La visée de ce film n’est pas à la hauteur du sujet qu’il traite. Certes les acteurs sont au rendez-vous mais le reste n’y est pas; ni le scénario (sans conviction), ni les dialogues (simplets). Finalement, Welcome n’est qu’un ennuyeux récit d’un réalisateur négligé qui ne prend jamais position. Ne parlons pas de la réalisation, Philippe Lioret a décidé de l’expédier! Dommage.

Ce drame d'une universalité tellement prononcée est une immense oeuvre qui réussit parfaitement l'alchimie entre poésie et émotions puissantes dans un décors aussi triste que la négativité de l'homme dans toute sa splendeur, exercée par une communauté de bien pensant effrayés par un conformisme dont la doctrine est, selon Mr Eric Besson, "fabriqué de bon Français". Ici nous avons l'antithèse de l'être préfabriqué. Une volonté tout simplement humaine et riche de signification a vouloir exercé sa force amoureuse, solidaire et empathique. La rencontre d'un être inattendu révèle la vrai nature de son âme et sa capacité de volonté et de résistance a un système implaccable de bêtise et d'ignorance. Mais aucune valeur ne peu détruire la seule chose qui rend un être humain invincible. Il s'agit alors de l'amour, l'amour de l'espoir, l'espoir d'être libre de toutes notions superflues.

Un film pénible sur un sujet pénible... De grosses caricatures... une belle morale bobo... la totale !

Contre toute attente pour ma part car je ne suis pas fan de Vincent Lindon, ce film fût pour moi une excellente surprise. Il brille par sa sobriété, sa justesse et sa pudeur. Ce qui n'est pas rien concernant un tel sujet ! Combien de réalisateurs seraient tombés dans la démagogie dégoulinante (voir le film de Goupil "les mains en l'air" qui pour moi frôle le carton rouge malgré la fraîcheur des jeunes acteurs... seule plus-value du film), et là, Lioret nous donne à penser sur la notion d'engagement sous toutes ses formes. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour l'autre ? Qu'est-ce qui nous motive réellement lorsque l'on s'engage que ce soit dans un couple ou dans une activité militante... Dans ce film, le politique se mêle à la petite histoire d'un individu, ce qui n'a de cesse de nous interroger sur ce qui motive le personnage principale : reconquérir sa femme, l'amour d'un fils qu'il n'a jamais eu, retrouver son idéalisme perdu, se rebeller face à l'infamie... bref, c'est probablement tout ça qui le pousse à bouger comme jamais. Accepter l'autre dans sa différence n'est pas inné, c'est quelque chose qui nécessite de s'investir, de s'intéresser à l'autre, d'aller vers lui... c'est une construction. Ce film montre bien cela sans donner de leçon ! C'est très fort !

Qu'est allé faire Vincent Lindon là-dedans? Faire un film engagé oui, encore faut-il savoir écrire un bon scénario. Tout est prévisible, démago, pas original. Le film ne nous apprends rien. dommage.