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loulou451
120 abonnés
1 503 critiques
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5,0
Publiée le 2 avril 2012
Sans doute le plus haletant des trois épisodes de Pusher, peut-être le plus réussi par son unité et sa cohérence. La maîtrise du scénario permet à Nicolas Winding Refn de réaliser un film intense et dur, à mi-chemin entre Scorsese et Coppola. Kim Bodnia, en petit trafiquant paumé, impressionne par la maturité de son jeu. A ses côtés, Mads Mikkelsen, n'en est qu'à ses balbutiements, mais crève déjà littéralement l'écran. Un film choc, d'une force et d'une maîtrise inouïe.
Premier de la trilogie , pusher est un bon film grâce à son style de réalisation caméra à l'épaule parfaitement faîte , et avec une histoire de voyous captivante à bien des égards .
Etonnant! J'ai découvert par hasard ce film en scutant les forums et c'est une vraie réussite! L'action est rythmé par les jours de la semaine et une BO d'enfer! On saute de l'espoir/l'humour à la détresse en un clin d'oeil! Un réalisation haletante à l'image des personnages qu'elle met en scène!
Un film pas tellement mauvais, assez cru et tres réaliste sur le monde du crime organisé a Copenhague, premier opus d'une trilogie entièrement réalisée par Nicolas Winding Refn. "Pusher" est un film sombre et violent, dans lequel on rencontre des personnages auxquels on s'attache malgré ce qu'ils sont et ce qu'ils font, on est tres bien introduit dans ce sale milieu, cependant tout cela manque de rythme et d'action, et notamment au début et c'est dommage. Les épisode suivants sont meilleurs.
Pour tout dire, la première partie de "Pusher" m'a un peu déçu. Seulement, le cinéma scandinave a d'indéniables qualités et on peut le remarquer une fois de plus. Le style m'a fait penser à l'un de leurs chef d'œuvres, "Festen". Une façon de filmer style documentaire qui la chose plus réaliste malgré certaines passages qui m'ont laissé perplexe. Je tiens à dire que Kim Bodnia est tout bonnement exceptionnelle et nous gratifie d'une prestation hors du commun. Pour le reste des acteurs, mon avis est plutôt tranché car on nage entre le bon et le moins bon. Pour le scénario, ce n'est pas forcément originale mais ce côté oppressant est vraiment la force de ce long métrage. On a trop envie de savoir se qu'il va se passer dans les minutes qui suivent et je pense que c'est l'une des meilleures qualités au cinéma. J'ai hâte de voir la suite et d'après se que l'on m'a dit, c'est encore mieux que la première partie. A découvrir. 13/20.
Dans Pusher, Nicolas Winding Refn nous entraine dans une spirale infernale, celle de Frank qui ne cessera de s'enfoncer un peu plus dans les problèmes au fur et à mesure qu'il tentera de les résoudre. Avec ce film on plonge dans le milieu de la drogue avec une approche plus différente de certains cinéastes qui ont décidés de s'intéresser à celui-ci. Plus "documentaire" la caméra à l'épaule offre une sensation d'immersion et nous plonge dans la violence quotidienne parfois dérangeante de ce pusher. Que dire des acteurs qui renforcent cette impression en incarnant parfaitement les personnages qu'ils jouent et offrent une prestation criante de vérité (j'ai regretté de ne pas voir davantage Mads Mikkelsen à l'écran par contre) ? Pendant 1h45 on est happé par l'histoire qui pourtant ne possède rien d'extraordinaire mais à le don de captiver et nous entraîner dans la semaine de Frank et le cercle vicieux dans lequel il est coincé. Alors évidemment c'est très différent Valhalla Rising ou Drive puisque Pusher est moins posé et nettement plus nerveux mais ça vaut largement le coup d'œil pour confirmer à ceux qui en douteraient encore que Nicolas Riding Refn est un grand cinéaste. Premier épisode d'une saga qui enfantera deux autres films (que je vais m'empresser de voir d'ailleurs).
1er volet d'une trilogie qui n'a vu le jour que pour permettre au réalisateur d'éponger ses dettes, ce petit polar est une vraie découverte. On va donc suivre un petit dealer qui a le chic pour s'enfoncer dans les problèmes. On commence par le suivre avec son pote avant que son arrestation ne l'entraîne dans une succession de mensonges, de fuites et de violence, de sorte qu'il ne pourra pas revenir en arrière. Le jeune N. W. Refn y démontre déjà une aptitude à la mise en scène au delà de la moyenne, malgré le fait qu'il filme en numérique (rappelant ainsi Le Dogme) mais son talent est bien supérieur à celui des suiveurs de L. Von Trier. Son scénario est de qualité, ses interprètes habitent l'écran et cette descente aux enfers anxiogène crée un vrai malaise chez le spectateur. Les ambiances nocturnes, malgré parfois un grain trop prononcée, sont justes sublimes et il montre cette petite criminalité sous un jour glauque, loin des paillettes et de la fascination, en vogue aux USA. Bref, une petite pépite qui fait son petit effet lors de sa sortie 8 ans après sa fabrication et qui mérite le détour. D'autres critiques sur
Meilleur épisode de la trilogie pour ma part,Winding Refn innove avec une mise en scène caméra à l'épaule qui confère au film un aspect documentaire et réussit donc une immersion totale dans les mésaventures d'un dealer trentenaire(interprété génialement par Kim Bodnia)enfermé dans un cercle vicieux du à une grosse dette auprès du parrain de la mafia serbe.Cette mise en scène nous balance en pleine tronche des morceaux de bravoures jubilatoires(la mythique course poursuite de Frank essayant d'échapper à 2 flics) et des scènes d'une extrême tension(Frank réclamant de l'argent à un pauvre junkie spoiler: qui va jusqu'à se suicider par surprise et devant le dealer ).Refn,par son scénario,crée une relation ambiguë et originale entre Frank et Vic,une prostituée lui cachant sa drogue et celle avec sa mère tout simplement émouvante car rempli de non-dits et de retenu.Il nous fait ressentir aussi,comme pour Pusher II et III,la vie presque minable de ces criminels et non le fantasme comme pouvait faire Scorsese dans Casino ou Les Affranchis.Un film fondamental!
Winding Refn a dans Pusher un parti pris très intéressant, celui de ne pas esthétiser le milieu de la mafia et de la contrebande. Les personnages ne sont pas travaillés et mis en scène avec splendeur comme chez Scorcese par exemple (par contre l'intrigue fait penser à celle de Mean Streets), ici on a presque une impression documentaire. En découle un film très épuré, hyper réaliste. Cette approche, assez novatrice pour un film du genre (mais qui, dans un registre parallèle, rappelle un peu Kassovitz avec la Haine ou Noé avec Irreversible) est très efficace et nous plonge au plus près de l'enfer de la drogue, là où c'est chacun pour sa peau et où chaque jour est une survie. Tout le monde peut s'identifier à Frank, dont le physique est particulièrement anodin, le look particulièrement banal, et la vie particulièrement simple. Le film est donc probablement un de ceux qui semble coller au mieux à une réalité crue et moche (on ne peut pas dire que la photographie soit magnifique, même si elle bien maitrisée). C'est drôle, le réalisateur semble ici avoir fait le choix inverse par rapport à Drive : on privilégie le scénario et son réalisme à la mise en scène. Intéressant donc, j'ai hâte de voir les deux autres. 3.5 étoiles parce que j'ai mis du temps à rentrer dans le film et parce que je ne suis pas non plus clouée à mon canapé.
Avant de nous livrer les chefs d'oeuvres Bronson, Valhalla Rising et Drive, Nicolas Winding Refn réalisa une trilogie sur la mafia au Danemark. Cette trilogie s'intitule Pusher et le premier opus de celle-ci est une véritable bombe. Filmé caméra à l'épaule, Pusher (premier du nom) nous entraine dans la descente aux enfers de Franck, dealer, qui se retrouve à devoir beaucoup d'argent à un certain Milo. Pour un premier film, Nicolas Winding Refn tape fort, très fort. Il maitrise son film de bout en bout, les acteurs sont supers, la musique est géniale et nous avons droit à quelques scènes violentes. Il y a du Scorsese chez Winding Refn et ce n'est pas sans me déplaire. Un film que je ne peux que vous conseiller.
Autant j'adore "Drive" et j'ai trouvé "Bronson" excellent, mais "Pusher", premier film de Nicolas Winding Refn m'a ennuyé par son approche documentaire, loin du grand crime organisé. Pourtant sur papier ça semblait interessant. Narrant la semaine d'un petit pusher ( dealer en anglais ) endetté et contraint de fuir pour échapper à ses amis qui veulent sa peau. C'est logique quand un ami nous doit de l'argent on le zigouille. Histoire simple mais efficace, "Pusher" pouvait tomber dans la facilité ou l'overdose du genre en singeant le maître du genre Martin Scorsese, mais préfère aller à contre sens en adoptant une approche ultra réaliste, non pas à la Michael Mann mais de manière documentaire ou reportage en suivant des personnages banals et non fantasmé. "ça m'a l'air interressant tout ça" me dis-je naivement, avant que je ne sois devant ma télé à me rendre compte que finalement c'est cette approche que je n'aime pas. Mais le pire survient à la fin, quand on voit que ça ne finit pas. Pourquoi faire un flm ou il n'y a pas de fin ou qui amène une suite directe ? Moi pas comprendre. Je vais rester sur Scorsese ou "Le parrain".
Un premier film impressionnant de maîtrise et à la violence crue. On est immergé dans cette histoire ,sans issue pour le héros, qui lui échappe de plus en plus malgré tout ses efforts désespérés pour s'en sortir. Captivant.
Caméra insatiable, avide, qui nous attire toujours plus profond que le fond, qui colle à la terreur que nous inspire cette nuit sans aube. Les personnages jouent à la perfection et la musique ,sauvage, éclate sur des plans fous furieux.