Derniers Avis : Pusher - Page 19

Il y a du Scorcese dans ce film au tont désenchanté à la fatalité rampante. On éprouve une sorte de fascination à regarder ce petit dealer s'ebattre et tenter de sauver sa vie en tentant de rembourser une grosse somme d'argent à un dangereux truand. L'une après l'autre ces tentatvies echouent, le tout matinées de folie et de violence brute jamais mise sur un pied d'estal. L'interpretation est irreprochable, les acteurs collent parfaitement aux personnages avec une sincerité rare.

Film noir, brute dans l'image et le texte.
L'histoire d'un petit caïd qui lutte pour sa survie. C'est pas un film d'action comme on pourrait s'y attendre mais l'histoire et l'abiance vaut le détour !

Premier opus de la trilogie Pusher réalisée par Nicolas Winding Refn, Pusher est un petit joyau archi réaliste d'un pessimisme rare entraînant le spectateur dans un tourment sans relache qui fait mal jusqu'à un final magistral et transcendé par l'excellent Kim Bodnia qu'une caméra portée suivra dans ses malheurs pour la plus grande joie du public qui, finalement, en redemande.
Un grand film !

Nerveux et réaliste, ici pas de paillettes, pas de luxe, pas de bling bling, juste des petites frappes prisonniers de leur monde de dingues.

Pusher est un film oppressant, un subtil mélange de Scorsese et Kounen a la sauce danoise. L'ambiance, déja glauque au début, se déteriore rapidement et l'on assiste a une réelle descente aux enfers.
Le rhythme soutenu du film entraine notre anti-héro dans une chute sans fin.
La détresse de chaque personnage est palpable, ils sont très "humains", pour le meilleur et le pire.
Pusher est une oeuvre dérangeante, rhytmée, "choc":
On ne s'ennuie pas une seconde.

Une trilogie vicérale !!! du bon cinéma ce cinéma suèdois.

Pris dans un tourbillon à la fin inexorable, Franck, une petite frappe du milieu suedois n'a de cesse de courir après l'argent qu'il emprunte aux uns pour arriver à le rendre aux autres, plus dangeureux encore.
C'est stressant, parce que cette course est sans fin possible. On rentre dans les deals douteux, les pourris et tout ce qui peut conduire quelqu'un aux abois à trouver de l'argent. C'est la drogue et tout ce qui va avec qu'on nous montre là, sans complaisance. C'est pas beau, mais ça fait un film coup de poing. Dans la gueule.

Une plongée dans le milieu de la criminalité brutale et sans concessions. Le film est très sombre et très prenant. Frank, le "héros", est méchamment dans la merde, et le réalisateur nous fait stresser avec lui. Le scénario de cette descente aux enfers dans un tourbillon d'embrouilles est excellent et les images très crues. Malgré tout ce qu'il fait (de mal), on en arrive à trouver Frank sympathique et à espérer qu'il s'en sorte, même si on se dit vite que c'est mal barré...

Le premier Pusher est un très bon film qui ne souffre de cassiment aucun défaut sauf peut être son manque de budget flagrant. Concernant le film l'ambiance est vraiment fascinante, le réalisateur à réussi à reconstituer une ambiance oppressante pendant tout le film. Les acteurs sont bons et la musique déchaînés. Personnellement ce qui m'a un peu déçu c'est la fin qui arrive comme un cheveux dans la soupe, j'aurai préférer un truc plus explosif. Sa reste du tout bon quand même et le générique d'ouverture avec le nom des personnages est vraiment original. Un bon film de mafia.

Sacrément bien foutu comme premier volet ! On sent un peu le plaisir sadique qu'éprouve Refn lorsqu'il plonge son protagoniste un peu plus dans la merde, mais on adore ça. Les dialogues sont très proches de ceux de "Reservoir Dogs". C'est saisissant, très vif et on ne demande qu'à connaître la suite.

L'univers Pusher, c'est entrer dans la peau d'un protagoniste du milieu danois de la drogue dans chacun des volets de la trilogie. Dans les trois opus, le "héros" est pris dans un tourbillon, une fuite en avant qui est le plus court chemin entre une situation déjà peu confortable à une autre desespérée, en passant de Charybde en Scylla. Au terme de la course, il est plus que jamais en proie au doute et à l'adversité et le point final de chaque film sonne en perspective comme une morale.
On est bien loin du mafieux sur de lui, à l'intelligence supérieure, capable des plus beaux coups de génie de l'histoire du grand banditisme organisé bien propre sur lui, comme les présentent Scorcese ou De Palma. Non, nos truands de quartier sont bien davantage humains, capables de ruse et de lacheté et le réalisateur se complait à montrer tous les aspects de cette bassesse. L'excellente interpretation alliée au style documentaire fait mouche et parvient de façon très crédible et réaliste à montrer l'enfermement des protagonistes dans leur condition.
Seule absente du film, une note d'espoir, tant l'échec semble durablement inscrit dans le patrimoine génétique de nos truands finalement attachants ... Il y a du Schopenhauer (ou du Sarkozy, au choix) dans cette trilogie.

Malgré la surenchère de vulgarité dans les dialogues, Pusher vous fera passer un excellent moment : 1h40 en apnée.
A ne pas rater.

Requiem for a nightmare - Comment j'ai tué mon père - Les implications de mon héroïne (de fille)...
Il faudrait inventer un nouveau superlatif, plus fort que "chef-d’oeuvre", pour qualifier cette trilogie qui procure un électrochoc digne du "Décalogue" de Kieslowski. En effet, une frustration incommensurable nous envahit à la fin de chaque partie, car on voudrait qu’elle dure encore des heures entières. Seul fil conducteur de ces trois films autonomes ( on peut les délecter dans l’ordre voulu), Milo, un chef de dealers serbe. Chaque opus reprend, dans le générique initial, ses cinq personnages principaux qui défilent sur un fond noir ( représentatif de ce qu’ils ressentent). Le réalisateur danois Refn raconte chaque histoire, à travers le prisme projeté mentalement par le protagoniste essentiel ( Frank, Tonny et Milo). Par cet habile procédé, on suffoque, on blêmit, on ressent leurs émotions dont une peur viscérale indescriptible, dans un Copenhague que la "Petite sirène" d’Andersen délaisserait pour le grand large de la Baltique. Le scénario est saisissant de vérité jusque dans les moindres détails; quant à la mise en scène, elle est à la hauteur des meilleurs Scorsese ( et c’est peu dire !). Le premier film suit, au quotidien, les déboires de deux "pushers" ( revendeurs de drogue en anglais), Frank et Tonny, qui s’enfoncent de plus en plus dans une situation inextricable. En effet, Frank constate que la somme à rembourser à son fournisseur, Milo, devient astronomique. Et pour ne rien arranger à ses affaires, son temps lui est désormais compté...

Pusher est un véritable petit bijoux. Nicolas Winding Refn réalise son film à la manière d'un Scorsese.
Ce premier volet n'est pas très violent graphiquement, c'est plutot l'ambiance du film qui est très lourde.
Les acteurs sont épatants, en fait, on dirait même qu'ils font un rôle de composition tellement c'est criant de vérité.
Seul bémol, la fin, le film s'arêtte brusquement, à un moment très interessant.
Il ne me reste plus qu'une chose à faire, mater le suivant!

Passée relativement inaperçue lors de sa sortie en salle l'année dernière, la trilogie "Pusher" bénéficie d'un lancement tonitruant dans son édition DVD de luxe : en citant avec enthousiasme Scorsese et Tarantino, les marchands espèrent conquérir un jeune public toujours avide de violence extrême et de bons mots en phase de devenir culte. Mais que voit-on vraiment dans "Pusher", le premier film ? Un jeune réalisateur sans argent, qui filme à l'arraché et non sans enthousiasme le quotidien de crapules patibulaires et bornées, plus près de Ken Loach en fait que des délires pyrotechniques américains... De quoi satisfaire le cinéphile en nous, finalement plus séduit par le rude vérisme de certaines scènes il est vrai brutales que déçu par le manque systématique de spectaculaire ? Oui (car il y a une certaine intégrité chez Winding Refn, jusqu'au beau final suspendu) et non (car, maladresse sans doute de la réalisation, il y a comme une fausseté à l'oeuvre ici, rongeant le film, et notre adhésion). A suivre en tous cas...

Le choc! Pusher est une trilogie hors normes d'une violence et d'un realisme inouï. La realisation des ces films, en apparence rudimentaire, est surprenante et les acteurs sont absoluments exceptionnelles dans leur rôle de dealer en proie a leur relation familiale confuse et la difficulté de leur vie "professionnel". Une serie en phase de devenir culte mais a ne pas metre entre toutes les mains. Une véritable découverte du cinema danois.