Derniers Avis : Pusher - Page 17

Un style à part est mis à l'épreuve dans ce film danois assez réaliste.Méme si le pitch de départ ne casse pas des briques,les acteurs et la mise en scéne rend le film surprenant d'authenticité.Le scénario prend les routes les plus empruntées du cinéma de gangster mais d'une facon plus aboutie.Cependant,la fin est une des plus imprévisibles qu'on ait pu voir dans ce genre de film.

Après Bronson et Valhalla Rising, ce Pusher est le 3éme film de Nicolas Winding Refn que j'ai vu (mais ce n'est pas du-tout l'ordre de sortie des films). La réalisation est encore une fois très bonne, mais l'histoire ne m'a pas plus accroché que ça... tous est correcte dans ce film, mais il m'a manqué le petit truc qui fait que...

Une semaine dans la vie d'un dealer qui prend toujours les mauvaises décisions et qui néglige son entourage proche, ce qui entrainera sa chute. Une plongée sans concession dans les rues crades de Copenhague. Nicolas Winding Refn tente une approche extrêmement réaliste de son sujet, sans sombrer dans l'utra-violence glauque et sans non plus négliger le rythme de son film ou se laisser aller à la contemplation morbide. Il dresse ainsi le portrait d'un personnage parfois attachant, souvent pathétique, un portrait toujours crédible et bien vu qui fera réfléchir certaines personnes. Pour un premier film c'est assez réussi. Malgré une esthétique naturaliste et une image assez moche, choix volontaire du réalisateur évidemment, le film bénéficie quand même d'une grande maitrise dans sa réalisation, le montage est excellent, l'action toujours lisible et l'aspect documentaire n'est jamais envahissant. Les acteurs sont tous géniaux et participent pour beaucoup dans la réussite du film.

Une excellente surprise, pour un film qui n'est pas attendu. La violence est pour une des rares fois de nos jours, montrée d'une certaine façon, qui arrive à nous faire sentir le malheur des autres.

On dirait GTA en film, bien filmé, bien réalisé.
ça donne pas envie d'aller au Danemark ni de dealer.
Intéret assez moyen du film, mais bien fait.

Premier volet d'une trilogie, réalisé il y a plus de dix ans (1996) mais distribué récemment en France avec ses deux suites, "Pusher" a fait un tabac auprès des cinéphiles adorateurs de récits mafieux. Cet étrange essai Danois (que j'attendais comme une vulgaire série B) est en fait un fascinant exercice de style, mélangeant certains aspects du "Dogme" établi par Von Trier et ses comparses (caméra à l'épaule, lumière et décors naturels...) avec les côtés les plus caractéristiques du film de genre (ellipses récurrentes, introduction régulière d'une bande sonore musicale extérieure à l'action, violence gratuite, trucages...) pour obtenir un contraste assez saisissant et orchestrer un cocktail détonnant parvenant assez facilement à tenir la longueur. Certains rétorqueront que la notion de réalisme dans de purs divertissements a depuis longtemps été intégrée et s'est même aujourd'hui transformée en effet de mode. Soit, mais dans ce cas "Pusher" est en quelque sorte le précurseur de ce qu'on peut voir maintenant. De plus, il a le courage d'aller jusqu'au bout de sa démarche en proposant des cadrages vraiment pris à la sauvette : tout cela sent la débrouille et offre au final une impression relativement réjouissante. L'intérêt de l'intrigue, le charisme des personnages, la qualité de l'interprétation comme le suspense omniprésent font quant à eux définitivement pencher la balance du bon côté. Cependant, "Pusher" reste parfois emprisonné dans d'affreux clichés et ne parvient jamais vraiment à se détacher de sa fonction première, à savoir divertir de façon un peu primaire (ce qui n'est déjà pas chose aisée !). On a le sentiment qu'il n'est pas allé au bout de ses possibilités, se montrant souvent frileux quant à l'éventualité de s'aventurer vers de nouveaux terrains, il est vrai peut-être plus minés... Pas de quoi s'exciter, "Pusher" vous fera sans aucun doute passer une bonne petite soirée mais de là à le considérer comme excellent... Je jetterai un oeil sur les autres.

Ce film danois est une grande réussite dans un genre qu'on pensait réservé au cinéma américain. Aussi fiévreux et hallucinant que les meilleurs Abel Ferrara (Bad lieutenant)

Le premier est sans conteste le meilleur de la trilogie, on est bien loin des mafieux classes de chez Scorsese et Coppola, la c'est la vraie réalité de la rue.
Ma deuxieme grosse claque apres Bad Lieutenant.
C'est glauque et c'est ce qu'on aime.
Encore un film(une trilogie) a reservé a un public averti.

Un bon film qui nous plonge dans le quotidien d'un dealer qui va entamer une lente descente aux enfers. Le final, crépusculaire et pessimiste à souhait, est un modèle du genre. La réalisation est exemplaire et les acteurs parfaitement crédibles. La face cachée de The Shield, en quelque sorte.

Un premier volet de la saga Pusher qui donne le ton. En effet, cela nous parle d’un homme endetté à cause de la drogue et qui cherche à s’en sortir malgré tout. On se sent quasiment dans un documentaire avec un style de réalisation très surprenant de sobriété tout comme les acteurs. Tout est fait sans fioritures afin de donner une vision ultra-réaliste du monde criminel. Le scénario quant à lui tient ses promesses. Une jolie initiative.

Je suis tombé sur cette trilogie vraiment par hasard... mais quelle réalisme.
On est au Danemark, loins des sentiers battus... Tout y est et surtout la violence.
On est dans Arnaques, Crimes et Botaniques gore et cru.
Le premier volet, excellent...

Quel claque que cette trilogie des Pusher ! Une descente dans la réalité des milieux mafieux/voyous, si triste, violent, désespéré, humain et sans issues à long terme, à 1000 lieux de l'imagerie des cinéma asiatique et américain qui nous montre une mafia en costard blanc dans des villas et qui roule en hummer.
Ne cherché pas d'échappatoire ici car il n'y en à pas, la spirale de violence psychologique et physique nous mène irrémédiablement au plus profond du chaos. Culte !

On prend véritablement conscience de l'impact de l'oeuvre lorsque l'on englobe la trilogie complète. Les personnages sont à la fois "pourris" et terriblement attachants et la mise en scène sobre et réaliste car proche du quotidien, ce qui en fait un véritable film d'auteur sans tous les aspects chiants du terme. C'est en plus de mieux en mieux à chaque film! A noter que ce dernier opus finit véritablement en apothéose! Emotionnel et sensible et à la fois brut et violent, on ne peut que le(s) conseiller!

Quelle claque on prend. Violent et déconcertant, ce film décrit avec un tel réalisme le quotidien hors norme que cela ressemble plus à un documentaire qu'a une fiction. Bravo.

Avec cette mafia danoise on est loin d'hollywood... C'est brut de décoffrage avec des tronches de personnage énormes. Et c'est tellement réaliste...
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