2,5
Publiée le 6 novembre 2024
"Angel" est un drame romanesque de François Ozon qui dépeint l'ascension et la chute d'une écrivaine égoïste dans l'Angleterre du début du XXe siècle. Visuellement somptueux, le film séduit par ses décors fastueux et ses costumes éclatants, mais peine à susciter l’émotion. Si l’interprétation passionnée de Romola Garai intrigue, le récit reste trop distant, empêchant une véritable immersion. Un hommage au mélodrame qui, malgré son ambition, manque de souffle.
1,0
Publiée le 10 mai 2024
En Angleterre, au début du siècle, Angel Deverell, adolescente effrontée et sûre d'elle, rêve de devenir écrivaine. Ambition assumée puisque son premier roman est publié. D'autres, de la même eau (c'est-à-dire eau de rose),suivront.
Dès le générique, François Ozon annonce la couleur -rose- d'un film érigé en mélodrame à l'ancienne, en exercice de style arborant, à dessein, un romanesque pompier inspiré d'une certaine littérature féminine, telle qu'on peut imaginer l'oeuvre de son héroine Angel. Aussi, c'est une succession de poncifs dramatiques et romanesques qui forme le scénario du film et détermine l'existence, notamment amoureuse, d'Angel.
Le problème, c'est que, même pris au second degré, le pastiche d'Ozon, d'autnt qu'il est dépourvu de dérision et d'ironie, subit comme n'importe quel mélodrame du genre les lourdeurs de l'écriture et d'un scénario couru d'avance. il n'est pas jusqu'à la musique emphatique, la minutie et l'ostentation baroque des décors et costumes qui ne finissent par nous peser.

Surtout, en dehors de quelques séquences trop rares où Angel, par son arrogance et son égoisme, sa vanité, offre le visage d'un personnage de premier plan, le film donne à voir des seconds rôles communs et fades, la palme revenant à spoiler: l'amant puis mari d'Angel, indéfectiblement aimé,
joué par le transparent Michael Fassbender.
Ozon ressuscite un genre, joue avec les codes épais du roman de gare que, faute de causticité et d'impertinence, on prend au pied de la lettre. C'est par moments -sentiment peut-être accentué par la VF (Romolo Garai est doublée par Ludivine Sagnier)- assez insupportable.
4,0
Publiée le 13 avril 2024
Angel, c’est s’empiffrer de guimauve et de barba à papa, sans s’apercevoir du goût amer qui nous attend. C’est passer d’un conte de fée à une tragédie, de Cendrillon à la famille Adams, , d’un liberté extraordinaire à l’asservissement total dans le chagrin, de la créativité absolue à la perte de tout génie, c’est raconter une vie entre beauté et cruauté
Romola Garai révèle là toute l'étendue et la subtilité de son talent. L’œuvre est très esthétique grâce aux décors, costumes et image soignés. Maintenant c’est du « Ozon » kitsch. On aime ou pas. Personnellement, cet univers onirique me ravit
1,0
Publiée le 26 octobre 2022
Le personnage est exaspérant... c'est une souffrance à regarder! C'est bien dommage car les images sont bien belles...
3,0
Publiée le 28 mars 2021
Film bonbon sucré très agréable. Le charme opère, séduisant film historique avec une très jolie photo. La musique est également jolie. On dirait un hommage aux films en costumes des années 50-60. Le seul bémol : c'est un peu trop long, ça peut lasser.
3,0
Publiée le 24 mars 2021
Le prolifique François Ozon signa Angel en 2007, au milieu d'un petit coup de mou dans sa filmographie. Comme souvent chez le réalisateur, le film est plus subtil qu'il n'y parait, à l'image de la construction de son personnage principal, sur le papier assez insupportable, mais passionnant quand on en sonde les détails. Une œuvre déstabilisante sans aucun doute, mais assez riche pour qui fera l'effort de creuser un peu sous le verni.
1,0
Publiée le 19 mars 2021
Rarement le projet d'un réalisateur m'aura autant échappé. Je n'ai en effet rien compris à ce que voulait faire Ozon dans Angel.

Un mélodrame ? Le film ne passionne pas par son propos, tout à fait inintéressant : histoire pâlote, personnages inconsistants, rebondissements erratiques.

Une ode au kitsch ? Angel est certes une sucrerie dégoulinante de couleurs et de musiques à haute teneur en mauvais goût, mais l'accumulation provoque ici l'indigestion.

Un hommage aux standards d'Hollywood, et notamment à Gone with the wind ? Je l'ai lu dans la presse, mais comment comparer le puissant contexte historique des films de cette époque au portrait compassé d'une Barbara Cartland de pacotille ?

Bref, je me suis ennuyé ferme devant cet exercice de style désincarné, mal servi par un casting sans charisme.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 14 mars 2021
2,4 soit 2 comme moyenne des critiques spectateurs, le double pour Lapresse. Comme quoi beaucoup de journalistes se pavanent encore devant la célébrité locale d'Ozon, aveuglé par sa gloriole excessive, au point de ne plus pouvoir regarder vraiment le film. Quel navet que ce mauvais mélo où tout est prévisible après dix minutes. Les dix suivantes sont interminables, j'ai donc sauté au dix dernières, où j'eus le résumé des 140 que je n'ai pas vues, et exactement ce que j'avais prévu. Pourquoi ?

Parce que ce personnage n'a aucune complexité, et n'est que le stéréotype de la pauvre enfant imaginative à la mode, toujours grossière et inculte par rapport à "l'élite cultivée". Ozon part du cliché et malheureusment s'y enfonce. Fuyez ! Et fuyez les critiques de Lapresse !

Quel dommage ! Avec un personnage fouillé, cela eût pu être très bien. Répétition, lourdeurs, redondances... et je n'ai vu que 30' environ !!
3,0
Publiée le 8 mars 2021
Un mélodrame romanesque et cruel qui se laisse admirer plus pour son côté esthétique et ses couleurs sublimes que pour son son récit aussi irritable que son héroïne.
André J.

1 critique

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2,0
Publiée le 8 mars 2021
on dirait un roman photo, où rien n'est crédible, et on regarde jusqu'à la fin pour savoir ce qu'a pu inventer le scénariste!
2,5
Publiée le 8 mars 2021
Un mélodrame fade servi par une héroïne antipathique et mal élevée sorte de guimauve insignifiante et bêtement amoureuse d'un peintre raté dont la vulgarité quand elle parle à table la bouche pleine est éclatante . Heureusement la fin est meilleure et Mickael Fassbender est là pour sauver un peu le film.
2,0
Publiée le 8 mars 2021
dans le style ampoulé des roman du debut du 19 éme roman populaire anglais cela n´atteind pas le niveau de la litterature francaise comme -Stendhal ,Zola ou Balzac un film fait comme les romans qu´ecrivait Angel ,un film qui pourrait etre muet avec ses actrice si expressive louise Brooks par exemple c´ést une curiosité mais irritante par son maniérisme.
0,5
Publiée le 7 mars 2021
Vraiment vraiment vraiment navrant.
Je n'ai rien trouvé d'aimable dans ce film, sinon l'espoir chaque fois déçu qu'une surprise surviendrait.
0,5
Publiée le 5 octobre 2020
Je pars toujours du principe que pour aimer un film, je dois aimer les personnages, avec "Angel", c'était peine perdue : c'est le personnage le plus antipathique et le plus tête à claques que j'ai jamais vu. Le reste du film est tout aussi exaspérant : mélodramatique à l'extrême, on se croirait devant une grosse guimauve américaine. Juste une question messieurs les critiques : auriez-vous noter le film de la même manière s'il n'était pas signé Ozon?? Franchement, je pense que non!!
4,0
Publiée le 13 mai 2018
Un très beau et bon cru de Ozon . Je ne suis pas un inconditionnel de ce réalisateur et en général j ai un peu de mal avec le cinéma français de cette génération de cinéaste à la mode . J ai mis plusieurs années avant de visionner cet opus de ce prolifique réalisateur est réussi surtout parce que tout est assumé. Le romanesque et le mélodrame est flamboyant sans oublier la photo .
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