AlloCiné
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Houla, j'ai pas vraiment du saisir la subtilité, malgré mon intêret pour les grands films d'auteurs, carj'ai trouvé ce film trés trés mauvais, et m'attendait à voir les critiques le descendre.
Cucu la praline à souhait.
Bon je me suis arêté au coup de la gondole à venise, peut être ai-je raté une fin magistrale qui aurait sauvé le film, embourbé dans une crème nièvre, servie par une actrice grossière et caricaturale.
Cucu la praline à souhait.
Bon je me suis arêté au coup de la gondole à venise, peut être ai-je raté une fin magistrale qui aurait sauvé le film, embourbé dans une crème nièvre, servie par une actrice grossière et caricaturale.
Adapté de l'excellent ouvrage d'Elizabeth Taylor, Angel raconte la jeunesse d'une adolescente qui rève de devenir une grande écrivain (situation de départ rapellant le film tout sur ma mére avec Estebann) mais sa mére ne l'entend pas de cette oreille et veut l'envoyer en pension.
Malgré tout, Angel envoie un manuscrit et recoit une réponse positive en ce qui concerne la publication de son ouvrage.
Ce n'est que le début d'une longue carrière romanesque qui va lui faire connaitre la gloire, l'amour et la richesse.
Drapé de son talent, elle aura tout ce qu'elle voudra. Elle aura l'homme qu'elle désirait tant, mais sa simplicité encore conservé durant l'enfance s'estompera rapidement une fois la célébrité acquise.
Reniant tout, se coupant du monde aprés le suicide de son mari, on observe clairement la déliquescence de la jeune fille qui s'habille de noir et se grimme.
Réfléxion philosophique sur le bonheur et la nature de celui ci, ce film n'en est pas moins tragique et laisse entendre qu'il faut se méfier del'argent et de la gloire. Un certain conformisme en ce qui concerne le message.
Une derniére chose, les costumes utilisés pour le film sont superbes et les décors intérieurs de paradize aussi.
Malgré tout, Angel envoie un manuscrit et recoit une réponse positive en ce qui concerne la publication de son ouvrage.
Ce n'est que le début d'une longue carrière romanesque qui va lui faire connaitre la gloire, l'amour et la richesse.
Drapé de son talent, elle aura tout ce qu'elle voudra. Elle aura l'homme qu'elle désirait tant, mais sa simplicité encore conservé durant l'enfance s'estompera rapidement une fois la célébrité acquise.
Reniant tout, se coupant du monde aprés le suicide de son mari, on observe clairement la déliquescence de la jeune fille qui s'habille de noir et se grimme.
Réfléxion philosophique sur le bonheur et la nature de celui ci, ce film n'en est pas moins tragique et laisse entendre qu'il faut se méfier del'argent et de la gloire. Un certain conformisme en ce qui concerne le message.
Une derniére chose, les costumes utilisés pour le film sont superbes et les décors intérieurs de paradize aussi.
Grandeur et décadence.
Indéniablement, François Ozon a été formé par une culture cinématographique qu'il ne cesse d'honorer au gré d'une filmographie des plus éclectiques. La méthode Ozon est simple, à chaque fois il réinvente un style qui privilégie la forme, digne héritage de ses maîtres de prédilection. A ce propos, les faux décors (de paysages célèbres) qui défilent à l'arrière-plan sont audacieux au milieu de l'esthétisme de l'ensemble. Ici, il met en images un film en costumes dans l'Angleterre victorienne du début du siècle passé, qui voit une jeune fille, Angel (Romola Garai, véritable révélation), s'échapper de son train-train quotidien pour la demeure féérique de "Paradise House". C'est le cadre idéal de son manuscrit qui, par son audace et son arrogance sans égal, va aboutir dans les mains d'un éditeur entièrement conquis, Théo (Sam Neill). Alors que son rêve se concrétise (dont celui de prendre possession du lieu préféré de son enfance), elle apprendra à son insu que l'argent ne fait pas toujours le bonheur... Retrouvant pour la troisième fois, l'énigmatique Charlotte Rampling, Ozon fait le grand saut en tournant son premier film parlé en anglais qui rappelle le mélodrame "à la Douglas Sirk". Le créateur, qu'il peut se revendiquer être, sait que le succès (qu'il soit critique ou public) tourne aussi vite que le vent; le parcours d'Angel ressemble à s'en méprendre (!) à celui d'Ozon (en tout cas, il prend un recul malicieux face à son statut d'artiste qui a pratiquement atteint son apothéose... il ne lui manque plus que les récompenses de ses pairs). Quoi qu'il en soit, il continue à être sur la crête de la vague... dont le creux est encore loin. Bon vent !
Indéniablement, François Ozon a été formé par une culture cinématographique qu'il ne cesse d'honorer au gré d'une filmographie des plus éclectiques. La méthode Ozon est simple, à chaque fois il réinvente un style qui privilégie la forme, digne héritage de ses maîtres de prédilection. A ce propos, les faux décors (de paysages célèbres) qui défilent à l'arrière-plan sont audacieux au milieu de l'esthétisme de l'ensemble. Ici, il met en images un film en costumes dans l'Angleterre victorienne du début du siècle passé, qui voit une jeune fille, Angel (Romola Garai, véritable révélation), s'échapper de son train-train quotidien pour la demeure féérique de "Paradise House". C'est le cadre idéal de son manuscrit qui, par son audace et son arrogance sans égal, va aboutir dans les mains d'un éditeur entièrement conquis, Théo (Sam Neill). Alors que son rêve se concrétise (dont celui de prendre possession du lieu préféré de son enfance), elle apprendra à son insu que l'argent ne fait pas toujours le bonheur... Retrouvant pour la troisième fois, l'énigmatique Charlotte Rampling, Ozon fait le grand saut en tournant son premier film parlé en anglais qui rappelle le mélodrame "à la Douglas Sirk". Le créateur, qu'il peut se revendiquer être, sait que le succès (qu'il soit critique ou public) tourne aussi vite que le vent; le parcours d'Angel ressemble à s'en méprendre (!) à celui d'Ozon (en tout cas, il prend un recul malicieux face à son statut d'artiste qui a pratiquement atteint son apothéose... il ne lui manque plus que les récompenses de ses pairs). Quoi qu'il en soit, il continue à être sur la crête de la vague... dont le creux est encore loin. Bon vent !
Paul Veroeheven a eu son SHOWGIRL, François Ozon, son ANGEL ! Bon, je suis un peu dur, la comparaison tient juste au jeu exhuberant des 2 actrices principales! (Je ne souhaite pas à Romola Garai de finir comme la pauvre Elizabeth Berekeley)
C'est bien la première fois que je sors déçu d'un film d'Ozon, dont je bénis la filmographie du déjanté SITCOM au bouleversant LE TEMPS QUI RESTE. Dans ANGEL, on a l'impression d'indigestion, de trop ! Si cette exagération convenait parfaitement à 8 FEMMES, ici tout tombe à plat, tant le film tangue entre reconstitution précise, et kitch second degré. Le personnage d'Angel, odieux et détestable que je me serai bien délesté de quelques gifles tellement son sort m'importait peu. Les scènes avec Sam Neill, et Charlotte Rampling sauvent le bateau du naufrage.
C'est bien la première fois que je sors déçu d'un film d'Ozon, dont je bénis la filmographie du déjanté SITCOM au bouleversant LE TEMPS QUI RESTE. Dans ANGEL, on a l'impression d'indigestion, de trop ! Si cette exagération convenait parfaitement à 8 FEMMES, ici tout tombe à plat, tant le film tangue entre reconstitution précise, et kitch second degré. Le personnage d'Angel, odieux et détestable que je me serai bien délesté de quelques gifles tellement son sort m'importait peu. Les scènes avec Sam Neill, et Charlotte Rampling sauvent le bateau du naufrage.
Le téléfilm du dimanche après-midi sur M6 retranscrit au cinema, les pubs en moins.
Avec un gros second degré, on prend la niaiserie de ce film différemment et là, par magie, ça en devient un film comique... du coup on arrive à résister jusqu'à la fin sans dormir.
Avec un gros second degré, on prend la niaiserie de ce film différemment et là, par magie, ça en devient un film comique... du coup on arrive à résister jusqu'à la fin sans dormir.
Je rejoins pleinement la critique du Journal du Dimanche soit : "Le choix du second degré, du kitsch, donne lieu à des scènes hilarantes. Cependant, le réalisateur ne semble pas assumer son parti pris sur la longueur."
Cette fin hollywoodienne vient gacher le plaisir des premières scènes et on sombre dans un mélo fadasse. Dommage qu'on aie pas su exploiter la relation entre Deverell et son éditeur, dommage qu'on ne profite du talent de Rampling.
Une vraie déception après des films de grande qualité, mais cela nous apprend que tout livre n'est pas nécessairement destiné a la mise en scène et que le talent personnel des acteurs (somme toute irréprochables) ne suffit pas.
Cette fin hollywoodienne vient gacher le plaisir des premières scènes et on sombre dans un mélo fadasse. Dommage qu'on aie pas su exploiter la relation entre Deverell et son éditeur, dommage qu'on ne profite du talent de Rampling.
Une vraie déception après des films de grande qualité, mais cela nous apprend que tout livre n'est pas nécessairement destiné a la mise en scène et que le talent personnel des acteurs (somme toute irréprochables) ne suffit pas.
Angel se veut style années 50. Mais si "Autant en emporte le vent" était novateur, lyrique, il était au moins joué et filmé. Classé parmi les piliers de l'histoire du cinéma, qui éprouverait aujourd'hui un réel plaisir de spectateur à regarder ce film qui a l'excuse de dater d'un demi siècle ? Angel, passé à la télévion, ferait croire à une rediffusion de "la petite maison dans la praire". Faire à la manière de... comme s'y est essayé Ozon, demande une valeur ajoutée, un clin d'oeil et un talent subtile qui élève le film. Avec un sujet aussi mièvre, Angel aurait nécessité du génie de mise en scène, de jeux d'acteur, d'éclairage, de prises de vue, de montage, de bande son, etc. pour exprimer les sentiments des personnage, sans qu'une musique nous téléphone sans émotion ce qui va se passer, bref un film.
Tandis que pendant plus de 2 heures, Ozon tourne la manivelle à la même vitesse comme on tourne les pages d'une roman-photo bas de game, au risque de commettre un pléonasme.
Tandis que pendant plus de 2 heures, Ozon tourne la manivelle à la même vitesse comme on tourne les pages d'une roman-photo bas de game, au risque de commettre un pléonasme.
Le livre était déjà une petite merveille, mais alors la, l'adaptation est éblouissante. Est-ce l'histoire, le scenario, ou tout simplement l'époustouflante interprétation de Romola Garai (Mary Bryant, Dirty Dancing 2) ?
Une chose est sûr, elle a su donner vie à ce personnage hors du commun, excentrique. D'ordinaire le héro est bien sous tout rapport, mais pas dans ce film de François Ozon. Bien au contraire, Angel Deverell est antipathique, agressive, elle ne donne pas envie de plonger plus profond. Mais la présence, la prestance, le regard, le jeu, bref l'interprétation toute entière de l'actrice font que le film vie à travers elle. Elle le porte à bout de bras.
Une merveilleuse tragédie, car il n'y a pas d'autre mot pour décrire la vie de cette romancière romantique qui confond sa vie avec ses rêves.
On retrouve à ses côtés Sam Neill (Jurassic Park) dans le rôle de l'éditeur, le seul à avoir fait confiance à cette 'enfant' et à la publier. N'oublions pas Charlotte Rampling, qui avait déjà joué sous la direction de François Ozon, notamment dans Swimming Pool, dans le rôle de Hermione, la femme de l'éditeur.
Une petite anecdote sur ce film. A savoir qu'à l'origine, Romola est blonde. Lorsqu'elle est arrivée au casting, devant François Ozon, tout le monde a été frappé par sa ressemblance avec Ludivine Sagnier (l'autre égérie du réalisateur). A la suite de quoi, la séance suivante, Romola est arrivée brune, telle qu'elle apparaît dans le film...
LA VIE EST ELLE UN REVE OU EST CE LA REALITE ?
Une chose est sûr, elle a su donner vie à ce personnage hors du commun, excentrique. D'ordinaire le héro est bien sous tout rapport, mais pas dans ce film de François Ozon. Bien au contraire, Angel Deverell est antipathique, agressive, elle ne donne pas envie de plonger plus profond. Mais la présence, la prestance, le regard, le jeu, bref l'interprétation toute entière de l'actrice font que le film vie à travers elle. Elle le porte à bout de bras.
Une merveilleuse tragédie, car il n'y a pas d'autre mot pour décrire la vie de cette romancière romantique qui confond sa vie avec ses rêves.
On retrouve à ses côtés Sam Neill (Jurassic Park) dans le rôle de l'éditeur, le seul à avoir fait confiance à cette 'enfant' et à la publier. N'oublions pas Charlotte Rampling, qui avait déjà joué sous la direction de François Ozon, notamment dans Swimming Pool, dans le rôle de Hermione, la femme de l'éditeur.
Une petite anecdote sur ce film. A savoir qu'à l'origine, Romola est blonde. Lorsqu'elle est arrivée au casting, devant François Ozon, tout le monde a été frappé par sa ressemblance avec Ludivine Sagnier (l'autre égérie du réalisateur). A la suite de quoi, la séance suivante, Romola est arrivée brune, telle qu'elle apparaît dans le film...
LA VIE EST ELLE UN REVE OU EST CE LA REALITE ?
Un film très émouvant qui m'a fait pleurer. Cependant il faut apprécier les film à "l'eau de rose" pour pouvoir regarder celui ci jusqu'à la fin!
Très beau film pour comprendre qu'il faut vivre ses rêves et non uniquement les imaginer ou les penser...
Très beau film pour comprendre qu'il faut vivre ses rêves et non uniquement les imaginer ou les penser...
C'est du Ozon, ça?
Les critiques dithyrambiques m'ont amené devant l'écran. Y aller avec Ozon au programme me paraissait pas trop risqué. C'était sans compter sur le scénario, mièvre et sirupeux comme un mauvais flan anglais. Tout rose autour et bien sucré dedant. C'est pas de la grande cuisine, ça! C'est même indigeste, alors à force, on compte les minutes avant le soulagement. Et puis je suis parti, n'y tenant plus. C'est la seconde fois de ma vie. Mais ce foutagedegueule là ne pouvait vraiment pas être subi plus longtemps. Désolé, François, il faudrait que vous fassiez vraiment mieux la prochaine fois!
Les critiques dithyrambiques m'ont amené devant l'écran. Y aller avec Ozon au programme me paraissait pas trop risqué. C'était sans compter sur le scénario, mièvre et sirupeux comme un mauvais flan anglais. Tout rose autour et bien sucré dedant. C'est pas de la grande cuisine, ça! C'est même indigeste, alors à force, on compte les minutes avant le soulagement. Et puis je suis parti, n'y tenant plus. C'est la seconde fois de ma vie. Mais ce foutagedegueule là ne pouvait vraiment pas être subi plus longtemps. Désolé, François, il faudrait que vous fassiez vraiment mieux la prochaine fois!
Je ne connais pas grand chose de François Ozon, à part « 8 femmes » que javais vu au cinéma il y a pas mal de temps et qui était pas mal du tout. Pour ce qui est de ce « Angel » où je croyais mennuyer, voyant de nombreuses critiques le disant soporifique, je comprends pas pourquoi les critiques des spectateurs sont si négatives. Personnellement, je lai trouvé très intéressant. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Cette histoire évoque ce qui se passe dans beaucoup de couples, cest lamour non partagé qui tourne souvent très mal. De nombreux sujets sont évoqués dans le film. Déjà, la guerre qui est représentée comme elle est réellement cest à dire dévastatrice, cauchemardesque. Esmé na plus aucun goût de vivre et il est encore plus malheureux quand il voit sa femme vivre dans le rêve et qui ne se rend pas compte à quel point la guerre change un homme. Angel est lexemple parfait du succès éphémère tel que peut lêtre celui dune star momentanée des émissions comme la Star Ac. Angel produisait des livres de mauvaise qualité mais qui plaisaient et répondaient aux attentes des lecteurs de lépoque. Seulement, Angel est le type décrivain produisant une littérature sans profondeur, elle ne marquera pas lhistoire, elle aura juste fait un carton pendant un moment comme peut lêtre un single à la mode. Ozon montre comment certaines personnes peuvent vivre, espérant un rêve qui devient réalité mais qui nest pas en fait la vie qui leur convient. Ce nest que lorsque lon retombe de haut que lon se rend compte que notre vie était plus un cauchemar quautre chose. Angel ne deviendra lucide que dans le malheur où elle verra que sa vie était irréellement joyeuse, elle na pas choisie celle quil lui fallait. Pour ce qui est des personnages, jai retenue surtout celui de Angel. Lactrice Romola Garai joue vraiment bien surtout dans les scènes de tristesse où elle semble vraiment réaliste.En plus de ça, elle est jolie.Très bon film français signé Ozon
Un film d'époque comme tous les autres, si ce n'est en moins bien que les autres.
L'héroïne est désagréable, et le traitement est assez neutrement romantique.
On se lasse rapidement, et la mise en scène n'est pas là pour attirer le
spectateur autrement. Ozon est ici décevant.
L'héroïne est désagréable, et le traitement est assez neutrement romantique.
On se lasse rapidement, et la mise en scène n'est pas là pour attirer le
spectateur autrement. Ozon est ici décevant.
François Ozon nous dépeint la vie de cette jeune Angel avec second degré et cynisme. Cependant, ce film est long et le personnage en lui même n'est pas attachant. Entre sa fertile imagination et la dureté de la réalité, Angel crée un fossé trop grand pour nous y entraîner.
d'accord, c'est un peu gnan-gnan et poil trop romantique mais on le savait, et dans ce style très particulier je trouve que c'est plutôt réussi, l'actrice est formidable
L'arrogance de cette fillette devenue écrivaine est à la hauteur de la demeure qu'elle occupera, sans commune mesure.
La vie d'Angel est-elle un "Paradise" comme le nom de son château .. ou synonyme de mausolée pour son mari Esmé, peintre en devenir ?
Angel ou Gloire et déchéance annoncées d'un personnage qui passe à côté de sa vie et de celle des autres.
La vie d'Angel est-elle un "Paradise" comme le nom de son château .. ou synonyme de mausolée pour son mari Esmé, peintre en devenir ?
Angel ou Gloire et déchéance annoncées d'un personnage qui passe à côté de sa vie et de celle des autres.
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