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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 août 2010
Ozon peut tout faire, et en plus, il le fait avec talent. Angel en est une nouvelle preuve, s'attaquant à un un nouveau genre : le mélodrame. Le traitement au second degré est une démonstration de maître, n'ayant pas peur d'y mettre une certaine miévrerie, toujours drôle et ce, grâce à Romola Garai, fantastique, héroïne à la O'Hara, insuffle de la gravité et de la coquetterie dans le role d'Angel. L'aspect fleuve du film fait penser aux vieux films comme Autant en emporte le vent, avec un certain recul sur l'oeuvre. Il s'éloigne de l'intimisme pour un film, ici, assez pittoresque. Un beau moment de cinéma, marquée d'une certaine distance sur ce genre de films, Ozon doit continuer à modifier les codes du cinéma comme il le fait.
On regarde le film jusqu'au bout car on veut quand même savoir la fin, mais c'est une pâle imitation d'Autant en emporte le vent... façon Arlequin. Quand je lis les critiques presse qui ont mis 4 étoiles, je me demande si on a vu le même film... Par contre, une belle découverte : Lucy Russel qui est vraiment touchante.
J'ai bien aimé ce film bien que la fin est triste et que je ne connaissais pas cet écrivain Angel Deverell qui aurait été une grande rêveuse d'après le film je connaissais romola garai avec ditry dancing 2 c'est sûrement son premier grand rôle dans sa carrière d'actrice.
Avec Angel, François Ozon prend le risque de nous proposer un film romanesque, assez "kitch", une grande fresque sur une jeune fille qui devient une romancière à succès.
Pourquoi pas ? Reconnaissons que le film n'est pas sans intérêt, il se laisse regarder, et même si certains passages sont un peu plats, on ne décroche pas spécialement du film.
Tout de même, le tout reste un peu vide j'ai trouvé. Le film a des bonnes idées, mais n'arrive pas réellement à les exploiter. On a du mal à se sentir concerné par cette histoire, réellement captivé. Il manque quelque chose qui permet au spectateur d'être plongé là dedans.
Dommage, mais le film reste honnête tout de même, pour ma part. Il faut quand même savoir à quoi on s'attend en regardant ce film !
Angel, de François Ozon ressemble en apparence à une grosse pièce montée ultra kitsch, vague resucée de James Ivory et de Autant en emporte le vent. Taratata ! Il n'en est rien... derrière ces aspects de grosse pâtisserie victorienne se cache un film des plus vénéneux de son auteur... Un des moins aimables aussi, sans doute, et un des plus réussis à la fois. Ce portrait au vitriol d'un personnage parfaitement détestable à l'ambition démesurée rend quelque peu l'identification difficile et de ce fait ne laisse que peu de part à l'émotion... c'est pourtant un film passionnant de bout en bout, souvent déroutant par sa beauté formelle même (le film est superbe!) qui le rend assez théorique et crypté (les scènes du voyage en Italie en sont la démonstration). On a beaucoup entendu dire qu'Angel était un autoportrait d'Ozon... Cela ferait de ce film un de ses plus personnels et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne se fait pas de cadeau... Cette jeune femme qui se nourrit de chimères et écrase tout et tous sur son passage au seul gain d'une supposée réussite sociale et artistique est en effet des plus antipathiques. Et cette femme qui trouvera une forme de rédemption mais aussi sa perte et sa mort dans l'amour est pourtant un personnage d'un romantisme au final assez touchant. Le film fut un échec commercial cuisant ce qui reste pour le moment, à mon humble avis, une vraie injustice... Espérons que le temps lui rendra cette justice et que beau film d'Ozon ne finisse pas comme son héroïne, seul, abandonnée et méprisée...
A noter l'apparition d'une jeune actrice - Romola Garai - aux faux airs d'Alexandra London (VanGogh) dont on on reparlera sans doute : elle est époustouflante !
Allez, une étoile parce que ce film touchera sans doute un public précis mais n'est vraiment pas à mon goût. C'est une histoire romantique mais vraiment trop romantique, je trouve que ça dégouline de partout. Beaucoup trop de clichés, des dialogues kitchs,... Les acteurs sont tout de même bons, ce n'est pas leur faute si le scénario n'est pas excellent... Amateur des films à l'eau de rose la moitié de ce film est faite pour vous. Pour l'autre partie du film c'est triste, démoralisant et maladroitement mené... Dommage.
Angel... Un mélodrame d'un autre temps. François Ozon nous emmène dans l'univers de cette jeune fille où tout n'est qu'imagination. Une image toujours aussi belle, des costumes magnifiques, des lieux magiques, la musique qui complète le tout. Un très, très beau film.
Au premier abord Angel apparait comme une grosse pâtisserie kitch et sirupeuse, dégoulinante de mièvrerie et complètement décalé et au final c'est effectivement cela mais le charme opère et on se laisse porter par les tribulations de l'héroïne, seule, égocentrique, égoïste et tout simplement énervante et on ressort emballé et le sourire au lèvres. Une énorme surprise malgré des critiques mitigées.
AUTANT EN EMPORTE LE VENT. Version moderne, version Ozon. Ce mélo époque 1950 est trés soigné avec une jeune actrice epoustouflante en la personne de Romola Garai. A suivre donc.
Une vraie bonne surprise que cet ANGEL, au regard en tout cas des derniers et médiocres opus d'Ozon (5X2 ou Le Temps qui reste). Reprenant toute la palette du kitch dont il avait déjà (ab)usé dans 8 FEMMES, le cinéaste recrée, à l'image de son héroine, un chromo dont les éclats romanesques surannés dissimulent la cruauté du regard. Par son respect (à la limite de la fascination cinéphile) des codes du mélodrame, son refus de se montrer plus malin qu'autrui et sa rigueur (mise en scène, photographie, direction d'acteurs), Ozon franchit un cap et se mesure à ses maîtres. Non sans mériter l'éloge. Car il en faut, du talent, pour oser pareil décalage avec ce qui se produit actuellement, et réussir à aussi bien recréer ce cinéma d'hier avec autant d'exactitude. Totalement maîtrisé et particulièrement gonflé, cet ANGEL est à ce jour le meilleur film réalisé par François Ozon.
Un film qu'on adorerait detester,comme le dernier avatar pathetique d'un cinéaste Trashy mais poseur devenu de film en film ,notoriété oblige,un spectateur fasciné de kitcheries mondaines. Mais Angel resiste à cela dans la maniere qu'à Ozon de refuser de faire de cet univers un spectacle en soi tout en en conservant l'habillage ,dans cette facon presque neutre de regarder ces personnages. Angel n'est surtout pas un film mélodramatique mais à vouloir jouer la distance il verse vite dans la désincarnation et atteint bien vite ses limites celles comme ," 8 femmes" ,d'un film sans véritable relief ni nécéssité.
Navet Absolu! Un film de type autant en emporte le vent . Si vous aimez les jolies robes, c'est pour vous, à part ca c'est navrant. Le personnage principal, Angel est plus que détestable et antipathique. J'ai eu envie plus d'une fois de lui coller des baffes. Coté tournage, je n'arrive pas à croire qu'en 2006( date de tournage) on utilise encore des arrière-plans qui défilent pour une scene en voiture ou en caléche. Trés décevant!
Les décors ressemblent à l'actrice : Faux la plupart du temps. Bref, je ne sais pas comment on peut trouver des étoiles à ce film. JE me suis ennuyée à mourrir.
En voyant les critiques spectacteurs mitigées, le film ne m'emballait pas trop, et pourtant j'ai tenté, et là... Je crois qu'il y a une énorme méprise. Pour moi Angel c'est une perle. Pour reprendre l'image le film est comme une pâtisserie hyper sucrée, l'histoire est mièvre, l'héroïne égocentrique, c'est absolument surjoué, la musique et les décors sont dégoulinants. Et c'est justement pour cela, dans un monde décalé et kitsch, que le charme opère. Incroyable!
Ratage absolu. Ozon cherchait à retrouver l'émotion des grands mélodrames des années 50 (on pense à Minelli ou Douglas Sirk) mais la citation est complètement à contresens. En effet, le genre repose sur l'empathie que le spectateur doit ressentir à l'égard des personnages et de leurs tourments or ici c'est impossible car le personnage principal est très vite antipathique et vulgaire au possible. Visuellement, la citation est également artificielle, il ne suffit pas d'un décor et de costumes impressionnants pour retrouver la puissance formelle des grands metterus en scène cités. On pourra revoir avec davantage de plaisir Loin du Paradis de Todd haynes qui cite aussi mais avec bonheur les même mélos flamboyants des années 50.