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    Angel
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    2,5
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    195 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2007
    très surprenant !
    mais à prendre avec un peu recul bien sûr!! sinon autant rester devant un bon match de foot :-)
    c l'éternelle histoire de l'atteinte du succès puis de la déchéance qui (bien malheureusement) nous ouvre les yeux. je pense que tout le monde doit pouvoir s'identifier à ces personnages, et pas seulement les artistes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mars 2007
    Eh bien voilà il est arrivé, le faux pas de François Ozon. UN film qui tourne en rond, qui pastiche, qui parodie, mais qui au final n'a aucune utilité (si ce n'est peut-être alimenter les fantasmes des critiques étrangères à l'égard du cinéma d'Ozon).
    Quelle déception!!! Ou est le François Ozon de Gouttes d'eau sur Pierres Brulantes? celui qui prenait un plaisir malsain et euphorique à dynamiter tous les codes sociaux et moraux? celui qui nous renvoyait pleine face tout ce qu'on pouvait avoir de perversions? A la poubelle. Tout ici m'a fait oublier le talent du réalisateur. Un graphisme kitsch est une bonne idée si le 2nd degré apporte quelquechose. Nenni. Les parts d'ombre du film n'ont aucun autre intérêt que d'avouer que oui, l'héroïne peut etre méchante.
    Les premières scènes sauvent l'ensemble. Mais dès lors qu'Angel accède à la gloire, Ozon semble en constante hésitation entre parodie mélo et psychodrame bourgeois. Les évenements se succèdent sans que le film n'atteigne jamais le moindre sursaut (à l'image du temps qui passe à la fenêtre. Il neige, c'est l'automne, les fleurs apparaissent. Jour, nuit, jour, nuit...).

    Une fresque n'est pas un exercice à prendre à la légère, et si François Ozon voulait se conformer au 2e degré il aurait été surement plus inspiré d'ajouter une touche d'humour dans son film, comme il a pu le faire sur 8 femmes.
    N'est pas Kubrick qui veut: Barry Lyndon durait 4h, Angel m'a paru mille fois plus long.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2011
    L'auteur Français touche-à-tout detesté de Godard revient enfin,au bout d'un an et des poussières,après "Le temps qui reste".Son nouveau film tant attendu s'intitule "Angel",et conte l'ascension,la gloire et la chute d'une excentrique romancière amoureuse et à côté de ses pompes,née de l'imagination d'Elizabeth Taylor dans son roman éponyme dont le film est,vous l'aurez compris,tiré.Un film tourné en Anglais (la première fois pour Ozon),et dont la construction archi-classique ne l'empèche pas pour autant d'avoir des choses à dire,et de bien les dire même.Parce qu'au-delà du portrait d'une artiste 'imaginaire',Ozon s'attache à magnifier une femme,humaine,ambitieuse,croulant sous le poids de ses mots voilés et roses.Malgré une exposition trop rapide,tout est saisi dans ce personnage haut en couleurs,plus complexe qu'il n'y paraît;c'est aussi l'occasion de pointer du doigt le snobisme insupportable,les caprices incohérents et les envies titanesques d'une jeune femme en proie à la gloire (et à l'amour):une star,pour tout dire.Le film d'Ozon est donc à double tranchant,visant les pepoles sous ses décors exagérés aux couleurs criardes,ou encore l'irresponsabilité masculine,la peur de tomber dans l'oubli,sous une musique à la démesure tout à fait jouissive,tout comme son personnage.Ozon en fait beaucoup trop,des costumes aux maquillages,des décors aux arrières-plans en carton,et tant mieux:autant d'énormes clichés aux film d'"époque" et aux romances à l'eau de rose qu'il s'amuse à pulvériser,chose que l'on comprend à condition de faire l'effort d'aller voir un peu plus loin,pour trouver la facette cachée du film,une facette qui se fait terrifiant reflet de notre société,où la réussite fait plonger d'un moment à l'autre,où l'excentricité est le fruit avarié d'un étonnant transfert de responsabilité,et où les petites pièces d'or qui scintillent même à l'ombre prévalent avant tout.Une métaphore,donc.La mise en scène ample et réjouissante de beauté traduit à merveille un messa
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 février 2010
    Ce n'est un secret pour personne, François Ozon est grand fan de Douglas Sirk et autres cinéastes qui ont su produire des chefs d'oeuvres de mélos aux couleurs aussi flamboyantes que les sentiments exaltés... Aussi cet "Angel" fait tout à fait écho à ces films du passé, tels "Autant en emporte le vent", films comme on n'en fait plus et mon avis, à la vision de ce film, est qu'il vaut mieux revoir ou découvrir les "classiques".
    Autant avec "Huit femmes" Ozon avait transcendé ces classiques en apportant une patte personnelle et une vraie originalité autant ici on se trouve face à un film très classique et bien moins intéressant que ces prédecesseurs ... Décors et costumes sont magnifiques, les acteurs sont très bons même si l'héroïne fait trop jeune sur la longueur... mais à part ça on s'ennuie ferme et on se prend à avoir envie de revoir un bon vieux film à la Douglas Sirk avec les mêmes ingrédients mais ô combien plus réjouissant et inspiré !
    La faute aussi au personnage central traité : une "Scarlett" de bas étage, prétentieuse et antipatique au possible... Son "humanité" apparaît un peu tard quand à la fin on comprend que le sujet traité et qui a passionné Ozon est celui d'un destin de femme qui a rêvé sa vie plutôt que de la vivre... trop tard on a hâte d'en finir avec cette "petite peste capricieuse" et de quitter la salle pour retourner à nos bons vieux classiques...
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2007
    On n’est jamais tout à fait sûr d’être devant un mélo, ou une parodie de mélo : aucune émotion ne parvient à se dégager de cette enfilade de scènes sans surprises, juste un peu plus outrées que ne voudrait le genre. Le personnage principal, tout à fait antipathique au début, devient légèrement attendrissant avec les épreuves de la vie qu’elle subit, mais tout le long du film, elle reste égocentrique, imbue d’elle même et manquant de sensualité et de générosité. Comme ce n’est pas non plus un monstre, elle peine à s’inscrire en tant que véritable personnage de cinéma.
    La photo léchée, les robes extravagantes, la musique sirupeuse et les seconds rôles standards font de ce film une production honnête, sans plus. Tout le contraire de ce qu’on attend d’un film de François Ozon, qui depuis Swinming-pool, n’a rien fait d’émoustillant, ni pour les sens, ni pour l’esprit.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2007
    Où est donc l'Ozon qui disait "osons !" dans ce mélodrame qui renoue avec les grands mélodrames américains des années 30 à 50 ? Pas de sujet scabreux, guère de provocation, juste l'histoire d'une arriviste qui arrive au top mais dont la vie fait flop, faute d'avoir su lire le monde contemporain et les personnes qui l'entouraient. Elle vivait dans ses rêves, cette jeune femme, au point de ne jamais douter de la justeese de ses sentiments et, plus grave, de ses jugements. Elle avait une imagination débordante, qui lui permit d'écrire des romans à succés, et sut la propulser dans la bonne société londonienne, qui l'acueillit avec une certaine sympathie condescendante (excellent Sam Neil, je ne l'avais jamais vu aussi bon). Elle voulut épouser un artiste bohème, lui offrir un grand atelier de peintre. Elle voulut offrir à sa mère un château et des domestiques. Elle se trompa sur toute la ligne. Le délire d'une rêveuse dans un monde bien terre à terre (ah ses habitants mesquins de la bourgade où elle a grandi, ah cette guerre absurde où s'est engagé son mari...). Ozon réussit là où tant d'autre échouent : il insuffle de la vie au mélodrame, aidé en cela par la jeune actrice qui joue Angel, et par d'excellents segonds rôles. L'histoire a une morale, elle peut être lue comme une analyse sur l'ascencion sociale trop rapide, sur l'inadaptation de certains artistes à la réalité sociale, faute de sortir du rêve dans lequel ils entendent mener leur vie. Tout cela finira mal, on s'en doutait. Ozon prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, et, s'il n'évite pas certains raccourcis trop voyants dans son récit(la mort de la mère, de l'héroine), il filme avec grâce, sans académisme. A saluer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 mars 2007
    Généralement, les ingrédients essentiels des films desquels on s'évertue à dire qu'"angel" est une parodie sont : un scénario simple et efficace, des personnages caricaturaux, des musiques grandioses pleines de violons, et surtout des acteurs charismatiques pour palier la naïveté du tout.
    "Angel" totalise clairement les 3 premiers critères mais à complètement raté son casting. Cette jeune fille au visage emprunt de mépris à de quoi mettre les nerfs en pelotes, et sa façon de constamment garder les lèvres entre-ouvertes légèrement avancées, agitées de petits spasmes de jeune fille effarouchée... Franchement j'ai eu des envies de meurtre.
    Je le dis clairement : avec une bonne actrice, capable de jouer de manière émouvante ET sarcastique, j'aurais adoré ce film.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2007
    Ozon arrive à nous faire rêver avec des décors et des costumes vraiment splendides. Le charme de Romola Garai a tendance a étouffer Esmé (Fassbender) qui n'a aucun charisme. Le tout est un très beau film qui manque un peu d'âme et un peu trop superficiel.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2007
    Changement radical de style pour François Ozon qui, après le poignant et ténébreux « Le temps qui reste », s’attaque à l’adaptation du pink roman d’Elizabeth Taylor « Angel ».
    Structurellement orienté vers un cinéma de référence de l’âge d’or d’Hollywood, le réalisateur s’attache plus à la démonstration et à une manière de faire qu’à un quelconque discours. Ce qui n’est guère étonnant car Taylor et Cartland, même combat… Elles rivalisent en nunucherie.
    Un parallèle constant s’établit entre Scarlett O’Hara et Angel. Toutes deux partagent une beauté irradiant d’un tempérament fort, un côté pimbêche et hystérique. Ozon s’en amuse pour nous divertir. Si l’on doit différencier ces deux figures romanesques, c’est sur le terrain du drame que l’on doit s’attarder. Angel auréolée de sa splendeur puis de sa décadence nous est livrée à l’état brut au plus profond de sa névrotique mythomanie. Elle est toutes les héroïnes et aucune ne même temps, normal puisqu’elle n’existe pas.
    Si le film est une réussite esthétique dans l’intention kitsch, il se perd un peu par des longueurs et de redites d’action. Si la dernière partie est phénoménale, il faut prendre son mal en patience pour y arriver. Toutefois Ozon restera toujours Ozon, et il nous délivre quelques bons moments dont le second degré est son principal atout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mars 2007
    Personage terrifiant que celui que nous presente Ozon. Tragique également mais que le film ne réussit pas à rendre émouvant: on le regarde s'agiter, s'empetrer dans ses propres fadaises, dans ses pretentions risibles, et quand on comprend qu'elle ne changera pas, on peut au mieux se sentir désolé pour elle, plus surement se dire que c'est tant pis pour elle. Romola Darai dépoie une énergie louable mais qui ne permet pas au film de se revitaliser, face notamment à un mari aupuel il n'est laissé aucune chance d'exister.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mars 2007
    Ce film ne vaut que par la présence de Lucy Russell qui interprête Nora, jeune aristocrate fascinée par les livres d'Angel. Dans l'effacement, la retenue, la distance, elle est extraordinaire au point de devenir pour moi le pivot du film. A un personnage qui a pris le parti de ne pas exister, Lucy Russell donne une présence qui éclabousse le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mars 2007
    J'ai été surprise et plutôt déçue par ce film soi-disant "romantique", mais qui ressemble plutôt à un mélodramatique!
    Les sentiments sont là, comme promis, quelques larmes aussi, cependant les dialogues restent simplet, voir par moment ridicules par leur naïveté!
    Il est aussi lent et un peu trop long à mon goût.
    En résumé, l'histoire est émouvante, mais dont le potentiel n'a pas été exploité suffisamment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 mars 2007
    la bande annonce me laissait perplexe et em donnait envie d'aller voir le fabuleux destin de cette jeune fille. le début est à la hauteur de nos attentes? mais très vite les personnages, surtout Angel deviennent fades, dignes de dessins animés. le film est long, sans véritable rythme apparent? les décors sont parfois maladroits. mais les costumes sont espoustouflants!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mars 2007
    Je suis allé voir ce film hier à défaut d'autre choix, donc en sachant que ce type de film n'était pas à première vue du plus grand intérêt. Je dois dire en toute honneteté que je me suis profondément ennuyé du début à la fin (que je n'ai pas eu le courage d'attendre d'ailleurs)sans exagération aucune... La platitude du film et du scénario est des plus désolante. On attend toujours cette petite étincelle qui pourrait sauver le film mais... C'est sûrement le plus mauvais film que j'ai pu voir au cinéma. Je le déconseille sans hésiter. A moins de vouloir déprimer et se dégoûter du cinéma, ou encore de de vouloir perdre son temps inutilement. Si jamais ce film connait un succès, pardon mais je ne comprend plus rien au cinéma...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 août 2007
    Angel, à mon avis, nous montre les limites du genre Ozons. Référence, cynisme, esthétisme, direction d'acteurs, scénario pervers sont içi bien peu à l'honneur. Il est vrai qu'il ne doit pas être aisé de tenir l'interet du spectateur avec un personnage aussi peu sympatique mais toutefois l'ambition et l'égocentrisme pouvait être un sujet fort interessant. Mais dans ce film nous n'y voyons qu'un pale exercice de style. Si les intentions du metteur en scène n'avait été exposé dans la presse nous n'aurions vu qu'un très mauvais film , mal filmé, kitch, avec une musique lamentable, éclairé pauvrement etc.... Peu d'humour dans ce florilège de clichés et c'est dommage. Et pourtant on sent que derrière la caméra ils ont du s'en donner à coeur joie. Mais cela reste très timide. Comme si Ozons voulait jouer sur plusieurs tableaux. La comédienne Romolo Garaï ne m'a trop convaincu.Peu de diversité dans le jeu. et le reste de la distribution quand on connait l'excellence des acteurs anglais est bien decevant. Deux étoiles car c'est quand même Ozons et puis pour Charlotte rampling qui en trois répliques nous laissent deviner ce qu'aurait pu être ce film.
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