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DAVID MOREAU
136 abonnés
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2,5
Publiée le 9 janvier 2013
WAKE ME UP BEFORE YOU GO GO. D'accord, le come back retombe à la fin comme un soufflé. Trop gentil, trop prévisible mais de temps en temps, entre pop des années 80, le charme du couple Grant/ Barrymore nous renvoie dans notre jeunesse avec un sourire garanti. Ah Ah.
"Music and Lyrics "démarre par un clip hilarant d'un groupe fictif,singant de façon décapante la pop sucrée des années 80,du genre Wham,tenues bariolées et déhanché ravageur à l'appui.La suite,par contre,rentre dans le rang de la comédie romantique hollywoodienne standard.Un has-been sur le retour doit écrire une chanson en 72 heures pour une baby doll,star planétaire à la philosophie bouddhiste de bazar(Haley Bennett,sexy à en réveiller les morts!).Pour cela,il engage fortuitement son arroseuse de plantes,en tant que parolière.Un duo improbable,qui va finir par s'apprécier,et plus si affinités...Hugh Grant en vient presque à se parodier,avec humour,même s'il fait le minimum dans son jeu d'acteur.Drew Barrymore,naturelle et étourdie,apporte son charme maladroit.L'alchimie prend par moments,plus d'ailleurs dans le comique de situation,que dans la romance ultra-convenue.Il y a un embryon de réflexion sur la ringardise dans le monde industriel de la musique,et pour la morale,le fait de persévérer et défendre ce en quoi on croit.Il faut avouer que c'est frais et léger,et qu'en dépit d'une intrigue cousue de fil blanc,ça passe tout seul.
Mouais, c'est une bonne comedie romantique, même si c'est beaucoup trop leger, heureusement les acteurs remontent le niveau. En fait le seul moment genial du film c'est l'intro avec le clip des années 80, un tresor genial et humoristique de tout ce qui se faisait dans les années 80
"Music and Lyrics" est un film assez inégal. Le générique, parodiant délicieusement les clips kitsch de pop des 80's, vaut à lui seul le coup d'oeil. S'en suit une première partie agréable, où le Hugh Grant / Drew Barrymore fonctionne bien. L'association entre une popstar déchue et cynique mais gardant le sourire, et une jeune surdouée maladroite et presque névrosée, donne lieu à plusieurs répliques cocasses et situations amusantes. Mais passé la moitié du film, l'ensemble se transforme en comédie romantique prévisible et sans grande saveur. D'autant plus que la réalisation s'efface pour tout miser sur ses acteurs. En conclusion, le film déçoit un peu sur la fin, mais demeure un divertissement sympathique.
Vous avez toujours cru que Hugh Grant nétait doué que pour la comédie romantique ? Le Come Back vous prouvera que le comédien maîtrise également lart du déhanché à une seule condition : nen ratez pas le début ! Car en débutant par un clip de pop que George Michael et les Wham ! eux-mêmes trouveraient kitsch, le film démarre sous les meilleurs auspices, en sollicitant activement nos zygomatiques. Dun autre côté, Marc Lawrence (réalisateur de LAmour sans préavis, ce qui, avouons-le, navait rien de bien encourageant) place la barre tellement haut dentrée de jeu, que la banalité de la suite nen est que plus décevante. Les bons mots sont pourtant nombreux, et les petites piques lancées à lindustrie du disque et ses starlettes (ici une chanteuse qui se fend de chorégraphies érotico-bouddhistes dans des clips quon croiraient tirés du best-of de Shakira) amusantes. Mais lensemble bascule à peine la situation exposée : celle dAlex Fletcher, membre dun groupe en vogue dans les années 80, qui trouve le moyen de revenir sur le devant de la scène lorsque la nouvelle idole des foules, Cora Corman, souhaite enregistrer un titre avec lui sil lécrit en trois jours. Ne lui reste que deux options : mettre un terme officiel à sa carrière, ou collaborer avec sa nouvelle femme de ménage, Sophie, apparemment douée pour lécriture. Et cest à partir de là que Le Come Back sengage sur les chemins ultra-balisés de la comédie romantique, pour voir les deux héros, qui nont, au départ, rien en commun (mais alors vraiment rien, à tel point quil est difficile de croire à ce qui se passe ensuite) devenir peu à peu aussi inséparables que paroles et musique (doù le titre américain Music & Lyrics), dans un final au bon goût de guimauve. Heureusement que le charme et lénérgie de Drew Barrymore, ainsi que la classe et lhumour de Hugh Grant (définitivement une valeur sûre du genre, même si le cynisme lui sied mieux) évitent au Come Back de nous donner envie de partir.
Ce film a un problème évident de scénario : il ne se passe pas grand-chose et on s'ennuie ferme. D'autant plus que la réalisation académique est sans surprise. Le rythme est lent et le film devient ainsi très long. Seuls les morceaux de musique, les scènes de concert et l'interprétation de Hugh Grant sauvent le film du naufrage. Cependant, on est très loin des meilleures comédies romantiques avec Hugh Grant. Revoyez donc « Coup de Foudre à Notting Hill », « Mickey les Yeux Bleus » ou « Love Actually » plutôt que ce Come-Back australo-américain à l'idée de départ très intéressante mais au développement trop bâclé.
Sympathique comédie romantique avec une Drew Barrymore pleine de charle et Hugh Grant beaucoup moins agaçant qu'à ses débuts. Mais si l'idée de base apporte un peu d'originalité, cela reste ultra conventionnel.
En un mot comme en mille : gentillet ! Néanmoins, allez-le voir, juste pour les génériques de début et de fin, avec le clip des Pop ! En trois minutes, vous aurez un condensé de tout ce qui a pu être fait au niveau musical, sonore et visuel, dans les années 80, en passant de Wham à New Kids in The Block, et autres Ah-Ha ! Et nous, les vieux kids, de cela, on en redemande, don't you think, Joyce ? Enfin, les vieux de la vieille ! Par ailleurs, une double critique acerbe du star-system et de l'industrie musicale pointe le bout de son nez ! Et on ne rêve plus d'un come-back possible de la dechetterie Star-Ac dans une décennie !
Le scénario du « Come-back » joue sur un phénomène du monde de la chanson apparu il y a quelque temps déjà : la résurrection d'artistes (de la période kitsch des années 80 de préférence) qui ont connu une gloire éphémère grâce à une chanson dont tout le monde se rappelle les paroles et qui ont disparu des médias suite à des mauvais engagements financiers autour d'eux ou à des virages artistiques mal contrôlés. Cette idée de film plutôt maligne et surtout dans l'air du temps aurait mérité d'être creusé par Marc Lawrence et aurait sans doute donner l'occasion de porter un regard ironique sur ces artistes-kleenex qui ne sont au final que des produits qui rapportent (idée très bien retranscrite dans « Dreamgirls »). Malheureusement , Marc Lawrence transforme ce qui aurait pu être une comédie grinçante et kitsch réussie en une énième comédie romantique au scénario prévisible avant même d'entrée dans la salle , et du coup gâche beaucoup le plaisir du spectateur qui ne peut se raccrocher qu'a Drew Barrymore pleine de fraîcheur , à la scène d'ouverture kitsch à souhait et qui lance le film avec efficacité , et surtout Emma Lesser qui dans un second rôle hilarant se révèle être une actrice comique américaine à l'énergie très communicative. Bref « Le come-back » est beaucoup trop formaté , trop gentil sur le sujet riche de propos qu'il traite , on espérait beaucoup mieux. Cela reste marrant , mais sans plus.
Le come-back est un film moyen de Marc Lawrence. La mise en scène reste académique, les acteurs comme Hugh Grant, Drew Barrymore ou encore Jason Antoon sont souvent assez peu convaincants dans leurs rôles, le scénario n’est pas très original etc… Néanmoins, le film reste très divertissant et se regarde facilement…