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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 3 janvier 2012
Alex comptable, marié à Béatrice, est un cadre sans histoire. Pourtant il ne va pas très fort et supporte de plus en plus mal les faux semblants qui polluent nos vies quotidiennes, principalement dans le cadre du travail. Quand son collègue et ami , Landier , se fait licencier pour une anodine surévaluation de ses frais de transports, quelque chose se fêle en lui. Il a désormais envie d’en découdre avec cette société qui ne tolère plus le moindre écart pour les petits alors que les oligarchies s’octroient tous les privilèges mêmes les plus indus. Il profite d’un banal contrôle de police pour tester l’absurdité impitoyable du système quand celui-ci rencontre un grain de sable sur sa route. Observer sans rien dire les choses se dérouler peut suffire à vous emmener très loin dans le système de remise au pas des classés réfractaires à la vie en société. Alex se laisse porter par cet engrenage qui s’il vous broie vous permet en échange une prise en charge totale par le retrait de votre autonomie. Béatrice son épouse lutte de toutes ses forces bienveillantes pour empêcher la chute progressive d’Alex aux abords de la folie, synonyme d’une exclusion sans retour. Heureusement l’idée proposée par le fidèle Landier de prendre le système pervers des apparences à son propre jeu permettra à Alex de repartir sans doute plus armé qu’avant. Ce lointain cousin du « Papillon sur l’épaule » de Jacques Deray s’avère être un film captivant porté par deux acteurs magnifiques à leur meilleur, surtout Sandrine Kiberlain confondante de naturel et d’étonnement face à l’incroyable aventure de son compagnon dont elle prend la défense jusqu’au sursaut final. Une épreuve un peu provoquée mais sans doute nécessaire pour un homme se sentant pris au piège par les convenances.
Que se passe t’il quand un homme bien sous tous rapports se retrouve piégé au coeur d’un engrenage que lui-même et ses amis ne contrôlent pas ? Voilà sur quoi repose Très bien, merci (2007), un drame social qui pourrait très bien arriver à chacun d’entre nous, nous ne sommes à l’abris de rien et ce film nous le prouve de façon flagrante, cela en fait froid dans le dos ! Un humour glacial et une gêne (ou une honte), la France d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était, voilà ce qu’a voulu nous faire partager Emmanuelle Cuau en dirigeant l’excellent Gilbert Melki au côté de Sandrine Kiberlain. Une histoire tragique mais qui fort heureusement se termine bien, mais d’une façon peu correcte !
Le critique doit aider le spectateur à ne pas se faire manipuler. Face à un film manipulateur, plus que face à nimporte quel autre média, le spectateur est piégé. Pas sûr que le critique remplisse toujours parfaitement son rôle.
Les critiques de Très bien, merci, qui se sont pâmés devant l « inexorable enchaînement conduisant un honnête citoyen au désastre » ont vraiment abusé de leur pouvoir ! Car le héros, dès le début, c'est le beauf moyen qui pense faire preuve de personnalité, dindépendance desprit en contestant tout ce qui représente lautorité, tout ce qui porte un uniforme. A commencer par le pauvre contrôleur de la RATP lui demandant davoir la civilité élémentaire de ne pas fumer dans lenceinte du métro On les connaît, ces rebelles auto-proclamés qui le soir, en retirant leurs chaussettes, sont tout fiers : ils se sont comportés en résistants
A partir de là rien ne tient debout, linternement en psychiatrie avec des soignants dignes des hôpitaux staliniens est grotesque lexcellentissime Sandrine Kiberlain ne peut rien pour sauver un personnage presque aussi borné que son époux. Très nul, merci !
Pour que la manipulation puisse fonctionner, pour que le spectateur se persuade que, victime d'un état policier, il peut être à tout moment plongé dans un délire kafkaien, faudrait juste que le scénar soit un peu moins bête....
Si vous voulez voir un film sublime (et plausible, celui là!) sur le même sujet, soit: comment l'entêtement peut conduire au naufrage, prenez donc au vidéo club "Quiu Ju, une femme chinoise", du bon vieux temps, hélas révolu, où Gong Li tournait des chefs d'oeuvre...
Oui là c'est moyen. Je veux bien que la police nationale ne soit pas très diplomate mais là sa part loin. Réussir à faire interner un pauvre type pour un motif inexistant, ci ce n'est pour faire avancer le film, c'est vraiment sans plus. Après c'est un film destiné à un certain publique... Ma note perso; 2 petites étoiles. ----Août 2014----
après avoir vu "Rois et Reines", je m'étais juré de ne plus me fier aux critiques dithyrambiques des scribouillards français... et c'est pour y avoir encore cru que je me suis payé les 1h39 de ce film... ma femme dort déjà sur le canapé depuis 45 minutes (peut être est elle morte d'ennui ?)...et moi je m'interroge sur le manque de souffle de la réalisatrice...? comment un tel sujet, vaste, compliqué a pu mériter un tel manque de talent : effectivement : aucun travail de mise en scène : on laisse la caméra tourner des plans séquences en caméra fixe, acteurs en roue libre peu inspirés, montage à rallonge, tentatives de scènes "drôles" pitoyables, manichéisme des situations et des personnages... c'est moche, tout est moche : la photo est moche, les acteurs sont moches (kiberlain ressemble à une sorcière)... allez hop...tout le monde au trou !!
YALLAH. Melki dans la tourmente. Un engrenage fatal qui ne séduit pas spécialement le spectateur. Trop froid, trop monotone, le sujet ne decolle pas trés bien, merci.
Ce film ne va pas réconcilier les detracteurs du cinéma français tant cette oeuvre apparait souvent d'un ennui profond malgré la qualité de ses interprétés.La cinéaste aborde le sujet délicat de la psychiatrie en décrivant l'existence d'un homme qui bascule suite a un banal controle d'identité ,l'on sombre alors dans un univers Kafkaïen a souhait aussi absurde qu'angoissant dans lequel Melki se montre particulierement a l'aise.La seconde partie plus sociale (la recherche d'emploi) se révèle nettement plus ordinaire mais laisse quelques scénettes (celles dans le taxi ou la leçon d'anglais) pleines d'humour en partie grâce a l'abattage de la toujours excellente Kiberlain au caractère bien trempé.Dommage que la réalisation nous servent souvent de grands moments de vide aussi bien d'un point de vue des dialogues que de l'action a l’écran ,il est également très difficile de croire a un internement si rapide et si long (1 mois !) ,le tout se terminant sur une scène quelconque bof !!!
une étoile pour la performance des acteurs, car le propos du film est purement insupportable : nous vivons dans un système aberrant, ou les institutions sont au service du politiquement correct, et puisque le système est malhonnete, il faut l'être à son tour car c'est le seul moyen de s'en sortir. naturellement servi par une histoire elle-même aberrante, ou les acteurs ne connaissent ni les avocats, ni les prud'hommes ni les juges d'instruction pour faire valoir leurs droits, et pour mieux encore les victimiser. ajouter à cela que la réalisatrice aurait dû auparavant prendre quelques cours de droit, ce qui lui aurait permis d'éviter des écueils dont on se demande s'ils ne sont pas là justement pour prouver la faillite de notre système. ne lui en déplaise, on ne peut pas être viré pour faute lourde quand on ne se présente pas à son travail, un détail parmi tant d'autres; manipulateur, ce film ressemble aux films de propagande aux grandes heures de l'union soviétique qui voulaient prouver la faillite du système à l'ouest. malhonnête qui plus est.
La réalisatrice Emmanuelle Cuau vient de réaliser avec « Très bien, merci » la comédie française la plus effrayante de ces dernières années et vient peut-être même d’inventer un genre dont le nom est encore à trouver. En partant d’un sujet qui concerne tout le monde, de plus très actuel en cette période d’élection, ce film se concentre sur les dérives et les absurdités les plus tordues de tout le système sociétaire français. Aucun milieu n’est épargné : la justice, la police, le cadre médical, le cadre professionnel et surtout la mère de tout cela : LE BORDEL ETERNEL DE L’ADMINISTRATION. Avec un ton sarcastique, un humour au vitriol, des dialogues imparables (comparables aux pièces de Ionesco) et une mise en scène sobrement comique, Emmanuelle Cuau fait un portrait de la France actuelle et future sans concession ou la folie plane partout sans que personne n’y trouve rien à redire. Sans être moralisateur ou juge pour un sou, Cuau qui qualifie son film de citoyen, nous le propose plutôt comme une sorte d’avertissement, afin de sauver ce qui est encore à sauver et de retrouver un semblant de logique et d’équité dans la société française contemporaine. La force du film tient également dans le protagoniste principal, un Monsieur Toulemonde ou chacun se reconnaîtra, que l’on prend pour un fou, alors que les fous sont sans doute autre part, Gilbert Melki dans cette partition complexe est tout simplement exemplaire (César ou nomination à la clé, tout comme le film). Sandrine Kiberlain, fait un retour au cinéma des plus convaincants, dans le rôle de l’épouse désespérée et ahurie devant les péripéties absurdes de son mari. Surtout ne manquez pas cette comédie citoyenne critique, réalisée avec sobriété et efficacité, interprété avec talent, ou l’on rit très très jaune et qui nous jette en pleine figure que l’on vit vraiment une époque de merde. Une des perles de l’année.
toutes ces scènes qui tournent la société au ridicule ! c'est une sorte de dénonciation satirique et politique ! socialement parlant, et vu par ou les protagonistes passent y a de quoi déclencher un fou rire hilarant ! dans le style "mais putain c'est quoi ces cons, c'est quoi ce truc, c'est quoi cette merde" hum dsl .. toutes ces situations dans laquelle le "héros" passe est voué à l'echec, comme si il était condamné à tourné en rond dans sa "folie" qui peut être oui ou non être qualifié de délire post-stressant, anxieux..
un film plus mélodramatique-comique j'en ai pas vu beaucoup lui arrivé à la cheville !
On peut être séduit par ce film avec G. Melki jouant un de ces définitifs " vivants " avec S.Kiberlain, mais toutefois l'histoire se plombe très vite d'elle-même ( s'autocensurant ? ) passé le premier 1/4 d'h. Dommage...
Une histoire kafkaïenne qui ne pouvait trouver meilleurs interprètes que ceux du tandem génial Melki / Kiberlain, deux énormes acteurs au sommet de leur art.
La réalisatrice en profite pour dénoncer les dérives fascisantes et contraires aux droits humains de la police mais également l'enfermement. Intentions manichéennes mais tout à fait louables même si un approfondissement de ces problématiques n'aurait pas été de refus.
Parfois absurde, agaçant, caricatural, caustique, cruel, drôle voire même radical, ce film ne laisse en tout cas personne indifférent!