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xavierch
46 abonnés
1 167 critiques
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2,5
Publiée le 23 décembre 2016
Un film avec une histoire assez étrange, mais qui fait froid dans le dos. Le sujet est d'ailleurs intéressant, à savoir, l'abus de pouvoir des autorités, mais malheureusement, à la moitié du film, le film perd en rythme, qu'il retrouve d'ailleurs par la suite. Intéressant sans être passionnant.
C'est le degré zéro du cinéma ! un film qui ne raconte absolument rien, louchant du coté de kafka et qui compte sur la fibre gauchisante du spectateur ! Apparemment ça veut démontrer l'absurdité de l'autorité policière et médicale, les médecins sont des caricatures de psy réactionnaires (de droite ! Beurk !) en cheville avec la police (re beurk !) Les personnages principaux ont une attitude systématiquement agressive et inadaptée et s'étonnent des conséquences de leur comportement ! ça fait penser à "Moi Daniel Blake" ou l'on voit le même genre de pseudo révolté social auquel le cinéaste donne sa sympathie pour nous faire voir l'absurdité et la tyrannie des services de l'état, policier et médicaux ! un film Manipulateur ! très politiquement orienté, de mauvaise foi et grandement dénué d'intêret. A noter la signifiante différence entre la critique officielle qui ensence ce truc et les spectateurs qui se font tartir à le regarder !
La bande annonce était prometteuse, effectivement elle recelait tout lintérêt du film, qui nen est que la longue extension Sandrine Kiberlain et Gilbert Melki excèlent mais cest trop peu pour tenir 1h40.
Si Emmanuelle Cuau assistait à des procès en Assises elle pourrait voir que le type dengrenage quelle imagine est largement dépassé par la réalité. Elle ne doit pas lire non plus la rubrique « coup de barre » du Canard Enchainé. Très franchement labsence de rébellion et de réflexion des personnages joués par Sandrine Kiberlain et Gilbert Melki est déroutante et empêche dadhérer au film. Et à partir des scènes dhôpital le film patine et perd son rythme, lamoralité finale permettant le happy end déçoit.
« Très bien, merci » d’Emmanuelle Cuau (2007) est malheureusement un film raté ! Il débute très fort avec Alex (Gilbert Melki), comptable dans une grosse entreprise, qui s’est pris la tête avec un contrôleur dans le métro puis avec son DRH, va simplement regarder le contrôle d’identité d’un couple dans la rue. Osant dire qu’il a le droit de regarder, il va être mené au poste de police et le lendemain comme il demande à voir le commissaire pour avoir des explications, il est ni plus ni moins envoyé dans une unité psychiatrique. Son épouse Béatrice (Sandrine Kiberlain) - dont à vrai dire on se demande pour quel intérêt dans ce film elle est chauffeur de taxi - va hélas signer comme un simple papier administratif, une HDT = Hospitalisation (en psychiatrie) à la Demande d’un Tiers. Alex est alors englouti dans une machine kafkaïenne et après 3 semaines d’hospitalisation, il sera licencié pour absence injustifiée et faute grave (non précisée à vrai dire). Le démarrage est donc excellent mais ensuite la quête d’un nouvel emploi est bien longue et fade ! Dommage.
Un burn out d'un genre particulier. Gilbert Melki joue les trouble-fête et se fait coffrer pour une idiotie. À mesure que le film avance, on s'aperçoit que sa vie de petit comptable respectable est à des années lumières de son ambition. Mari fidèle mais solitaire, qui se recherche des distractions qui le dépassent. Il joue avec le système et en sortira vainqueur. Un petit tacle glissé en vers les balbutiements de notre société. Léger mais efficace.
C'est un film singulier, un archétype du cinéma d'auteur à la française. C'est un film au propos ambigu, aux objectifs flous, qui offre à la fois une vision simpliste de la société et une réflexion très fine sur la définition de la déviance. C'est un film qui agace, manipule, mais qui intrigue et captive, aussi. Cette accumulation d'oppositions n'est pas la moindre de ses qualités.
Un comptable rebelle à l'autorité se retrouve emprisonné, hospitalisé et au chômage. Tout ça pour ne pas avoir respecté le "que chacun reste à sa place" mentionné par une psychiatre. Melki est parfait dans son rôle de révolté qui semble quand même apprécier sa mise au repos forcé. Le final, consacré à la recherche d'emploi est loupé du fait de longueurs et d'une absence de conclusions.
Un très bon film bien de chez nous qui oscille entre drame et comédie. Le tout porté avec justesse par des interprètes formidables (Kiberlain et Melki pour ne citer que les deux principaux).
Le film sombre petit à petit dans la facilité, on a l'impression que le scénariste s'est pris la tête au début puis qu'il a fini par en avoir marre d'écrire ce film. Mais la réalisation est excellente.
"Très bien, merci" narre l'histoire d'Alex, comptable sans histoires, qui se retrouve, du jour au lendemain, propulsé (pour un fait banal) d'une cellule de prison à la chambre non moins exigue d'un hôpital psychiatrique. A sa sortie d'hôpital, il devra composer avec cela. Très bon film, servi par d'excellents acteurs, "Très bien, merci" peut s'adresser à tous. En effet, nous pourrions tous nous retrouver, un jour ou l'autre, dans la même situation qu'Alex. Et c'est cela qui est terrifiant. Car dans son cas, que ferions-nous? Que ferions-nous face à des interlocuteurs butés, qui refusent de nous croire et de reconnaître notre bon droit? Heureusement, Alex pourra compter sur le soutien sans faille de sa femme et de son ami. Il passe pour fou, lors de son séjour en hôpital psychiatrique, mais les fous ne sont pas forcément ceux que l'on croit. En effet, tout un chacun pourrait être interné sans avoir son mot à dire. C'est ce qui lui arrive, alors qu'il est sain d'esprit. Un film qui pose un regard crédible sur un fait de notre société pas assez mis en avant.
Nul, tout simplement ! Ou comment une réalisatrice anarchiste d'extrême gauche sans le moindre talent dépeint l'état policier fascisant et immoral dans lequel elle est persuadée de vivre... Ce film nauséabond, lent et très mal interpreté (sauf par Sandrine Kiberlain, pas très crédible en chauffeur de taxi, mais plutôt bonne actrice) est bourré d'invraisemblances destinées à alimenter le délire paranoïaque de sa réalisatrice. L'image est laide, les décors sordides, le rythme nul: Mme CUAU a dû se dire que tout ça, ça faisait ciné-club "intello" ! Et bien non Madame, ça donne juste un sombre navet !
Un film plan, plan. Sandrine Kiberlain qui n'est pas crédible en "chauffeuse" de taxi. Un couple plutôt de classe moyenne vivant de manière plus bourgeoise. Dommage pour la crédibilité. Le scénario se résume à deux idées, intéressantes au demeurant : et voilà un long métrage ! C'est un peu court et cela manque de souffle. Dommage tout court. Deux étoiles tout de même pour l'originalité du propos.