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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 mars 2009
Film agréable à suivre. Le couple Kiberlain-Melki est crédible et attachant. On ne peut que se retrouver dans ce film, tourné,il est vrai comme un téléfilm et plus proche de notre quotidien. Le film pêche parfois par une lenteur, mais on est reste captivé par les malheurs que vit notre comptable avec les diverses administrations.
L'histoire est intéressante mais le film est totalement défiguré par le perchiste. On peut le voir et le suivre tout au long du film. On a même la chance de voire au moins 2 métres de perche à la fin du film. Navrant, manque de professionnalisme.
Il ne lui manque pas grand chose pour être un bon film. Sandrine Kiberlain m'a conquis autant que le concept de légalité illégitime sur lequel se base le scénario. Mais il lui a manqué ces petits quelque chose (Gilbert Melki peu convaincant, dialogues sans éclat, enchaînements grinçants...) qui font qu'un film soit enthousiasmant au lieu de simplement intéressant.
Quasiment pas de dialogues, un scénario qui tient sur trois lignes… Voici un film qui n’a pas du coûter bien cher. Au final, on s’ennui rapidement même si certains détails captent de nouveau notre attention. J’estime que ce film n’a rien à faire dans un cinéma, quant à le diffuser sur une chaîne de télévision… A mon avis, il y a là de quoi zapper rapidement…
Un très bon film, parfoit rigolo, souvent absurde, mais qui passe très vite a un realisme étonnant. On s'imagine à la place de ce personnage qui,en un rien de temps tombe plus bas qu'il n'aurait pu l'imaginer. C'est l'histoire d'un pays ou tout le monde est pourri, les patron licencient pour faire du profit, les policier abusent de leur pouvoir... On se croirait vraiment dans un film fantastique, ou absurde même, mais a bien y regarder, on se pose vraiment des questions.....
Un film contemplatif qui, voulant dénoncer les situations parfois kafkaïennes de nos vies, vire lentement, très lentement, à la caricature. Les personnages ne sont d'ailleurs pas très sympathique et le peu d'énergie de la mise en scène fait paraître le film drôlement longuet. Pourtant, lorsque l'on voit le visage de l'excellente Sandrine Kiberlain se crisper, on s'attend à des étincelles qui ne viennent jamais en dépit de 2/3 piques bien senties.
Tout dans ce film n'est que cliché. Les contrôleurs RATP sont odieux, les policiers abusent de leur pouvoir, les internes incompétents, les psys idiots, les malades mentaux parlent par monosyllable, etc... La liste est longue. Même le personne principal joué par Gilbert Melki (sobre mais peu crédible) est un comptable maniaque et obsessionnel. Il n'y a pas d'humanité dans ce film, parce que les personnages sont rammenés systèmatiquement à leur seule fonction (flic, patron, médecin, chauffeur de taxi, ...) dans ce qu'elle a de plus caricaturale. Cela n'aurait aucune importance si l'ambition de la réalisatrice avait été de faire un film drôle, absurde, fantastique autour de la folie dans le style de After Hours ou Brazil. Le problème, c'est qu'il y a une volonté, un message. Comme le dit la réalisatrice, c'est un film à dimension politique. Ce qui est perturbant, ce n'est pas cette critique inquiétante de la société comme on peut le lire, mais bien plutôt qu'on puisse assimiler une telle caricature, méchante et facile, qui surfe sur le politiquement correct, à un regard aigüe et pertinent sur notre époque. Sans parler du dénouement, immoral et pour le coup bien de notre temps: il faut copier ce qu'il a de pire dans la société pour réussir à s'y intégrer. Une vraie ode à l'individualisme, au chacun pour soi et au mensonge. Une imposture, de la première à la dernière minute.
Autant Gilbert Melki est un acteur formidable et multi s, autant Kiberlain joue toujours sur le meme registre peu convaincant , et c'est pour tout dire assez fatiguant. La nature antisecuritaire du film est d'un realisme poignant , et plus que jamais d'actualité , la folie des institutions , la succession de causes et d'effets sans explications aucunes.La mise en scene est lente , crtique sans critiquer , une sorte de meli mélo dramatico-burlesque tout droit sorti de la foirfouille.. Dommage
On pourrait taxer l'enchaînement des évènements de cette histoire de manque de réalisme et d'exagération. C'est vrai qu'on est amené à s'interroger sur la puissance quasi indestructible d'une machine qui, telle qu'elle nous est présentée, broierait tout sur son passage grâce à ses engrenages bien huilés et au-travers du chemin de laquelle aucun obstacle n'aurait facilité à se dresser. S'il ne s'agit pas de fiction et que la réalité est celle-là, attention aux dégâts irréversibles pour tout individu qui ne voudrait pas se plier à sa loi et qui aurait sa propre morale! Il y a a certainement du vrai dans la vision qui nous est montrée, mais nous osons espérer que le système garde encore des failles favorables à l'expression des libertés... Donc, un film qui interpelle et nous interroge sur notre propre morale, nos propres acceptations, nos petites faiblesses et la défense de nos intérêt, voire de notre possible survie.
ça aurait pu être un drame, mais on y rit énormément. jaune, mais beaucoup. parce que la situation, qui ne cesse d'empirer, est totalement loufoque, absurde... et pourtant on garde toujours derrière la tête que tout ça, ça pourrait être vrai. du coup, le film marche à la fois en tant que satire sociale et en tant que comédie, ce qui n'est quand meme pas évident, malgré quelques longueurs de temps en temps... Gilbert Melki est épatant, quant à Sandrine Kiberlain, je l'apprécie pas plus que ça d'habitude, mais elle est très bien dans son rôle de femme paumée et du coup un poil cynique... il faut dire que les dialogues lui mâchent parfois le travail tant certaines de ses répliques sont drôles
Voilà une situation tout a fait plausible, et qui est ma hantise personnelle. Avoir à faire à notre police républicaine, pour avoir essayé de préserver les droits républicains d'une de mes concitoyen. Vous remarquerez que c'est dans "concitoyen' qu'il y a le mot "con" et pas ailleurs. Bon film d'auteur, grand frissons à l'idée que celà peut arriver à n'importe qui d'un peu courageux et attenif à autrui. Surprenant, néanmoins, l'absence d'un avocat ou d'un conseil à un momnt de l'histoire. Je doute que l'entourage d'une victime puisse rester autant démuni devant une telle aventure. En rentrant à la maison, j'ai fait un détour, pour éviter de passer devant le commissariat. La dernière fois que j'y suis allé, c'était pour une procuration pour les présidentielles. On m'a acceuilli aussi bien que si je demandais un droit d'asile ( enfin , j'imagine... hélas ). C'était limite entrave au droit de vote....
Vivons-nous vraiment dans ce monde où la vie la plus quotidienne peut brutalement se transformer en cauchemar absurde ? Subissons-nous vraiment chaque jour ces contraintes des règlements, des lois, des autorités, des institutions ? La plupart du temps, nous ny pensons même pas, nous ne faisons que ressentir instinctivement une peur permanente : peur dêtre en infraction, de commettre une erreur, peur de perdre notre travail, de ne pas en retrouver et dêtre mis au ban de la société. Mais ce matin-là, Alex (Gilbert Melki), comptable et citoyen ordinaire, ne joue plus le jeu : il se « rebiffe » lorsquil est interpellé à la sortie du métro pour avoir allumé sa cigarette un peu trop tôt. Et à partir de là, tout va senchaîner très vite car Alex veut « comprendre », faire « valoir ses droits » lorsquil assiste à un contrôle de police puis se retrouve enfermé au commissariat. Son attitude insolite le fait déclarer « agité », ayant besoin de repos et de soins, en un mot « fou » relevant de lhôpital psychiatrique. La perte de son poste nest quune cerise sur ce gâteau dabsurdités. Bien sûr, on songe à Kafka, on pense que la mésaventure dAlex est extrême lorsque sa femme Béatrice (Sandrine Kiberlain), taxi et citoyenne ordinaire, signe sans sen rendre compte, lautorisation dinterner son mari. Mais prenons garde, suivons le conseil de la secrétaire de lhôpital qui nous donne la clé du film : « Que chacun reste à sa place ! », sinon Rassurez-vous, on rit aussi dans cette histoire. Emmanuelle Cuau brosse toute une galerie de portraits rapides et incisifs de personnages cocasses ou émouvants : les clients du taxi de Béatrice, les « aliénés » de lhôpital psychiatrique, les collègues dAlex. Je vous laisse la surprise de découvrir comment celui-ci finit par retrouver une vie « normale », en bousculant la morale certes, mais aussi en prenant cette société (répressive ? déresponsabilisée ? absurde ? déshumanisée ? sans doute tout cela à la fois ) à son propre piège!
Tres belle première partie, le côté kafkaien est rendu à merveille! Plus le héros essaye d'influencer le "système", plus il s'embourbe et s'enfonce. Il faut qu'il arrête de faire des vagues pour remonter à la surface ... jusqu'à la fin, où, au contraire, c'est le risque qui paie. Mon seul (grand) regret, c'est le manque de rythme dans la deuxieme moitié du film. L'ambiance de la première partie est perdue lorsque le héros sort de son internement. Malheureusement, je n'ai pas bien ressenti par quoi elle était remplacée. Les touches d'humour apportées par Kiberlain et Melki sont plutôt réussies aussi ...