Voilà un Assayas bancal à tout point de vue... La première heure on pense à une comédie dramatique sur un couple auto-desctructeur qui se complait dans leur perversion puis tout d'un coup on passe dans un thriller sans queue ni tête. Le scénario part dans tous les sens et même si l'apparition du commanditaire nosu explique beaucoup le meurtre nous est pas expliqué, il semble presque gratuit. Madsen part trop vite et Argento continue a faire du Argento... Mélangé ses rôles et on s'aperçoit qu'elle en est toujours au même point. La mise en scène maitrisée et les scènes intimistes sauvent un peu le film.
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1,0
Publiée le 10 septembre 2018
Vu le fait divers - l'homicide du financier Edouard Stern après une sèance de sado-masochisme - dont est tirè le film, on pouvait s'attendre au meilleur comme au pire! Surtout avec un metteur en scène comme Olivier Assayas qui sait faire monter l'ambiguïtè et èviter le dèjà vu! Problème, "Boarding Gate" est du même tonneau que "Demonlover" : malmené et peu crèdible! Le thriller est l'un des thèmes prèfèrès du cinèaste qui compense à la fois en ènergie, en invention ou en solution ce que lui fixe les limites du financement! Mais, dans le cas prèsent, le scènario est particulièrement peu convaincant et bourrè d'artifices! Reste Asia Argento dans un rôle qui lui sied à merveille! Quant à Michael Madsen, il incarne un homme d'affaires lambda (le parfait clichè d'une èpoque rèvolue), seul, divorcè, entrain de perdre pied, paumè dans sa vie professionnelle, avec un corps qui le lâche petit à petit! La seule fille qui l'excite se nomme Sandra! Cette dernière lui causera sa perte! Tournè vite, dans l'ènergie et en anglais, "Boarding Gate" ressemble finalement à une sèrie B inaboutie...
Le polar selon le cinéma français. Ou du moins, un essai de la part d'Assayas dans le genre. Il ne faut pas hésiter à dire que le film s'écroule petit à petit dès les premières séquences. Cela tient entièrement au scénario. Et ce qui cloche dans le script, ce sont bien les longues et longues séquences dialoguées qui détruisent le rythme et plongent dans l'ennui le spectateur ; un moment d'action, et on repart avec une conversation qui n'en finit plus. Les deux personnages ( Argento et Madsen ) se confient leurs souvenirs de leur relation d'antan, mais vu comment ces souvenirs sont racontés de la mauvaise façon, le spectateur ne s'attache pas à ces personnages et oubliera tout. Il ne fait que suivre Argento dans ses allers-retours entre France et Hong-Kong, rencontrant des personnages presque inutiles ( le complice noir dont on ne sait rien ) et jusqu'à une fin nullissime, disons-le, et qui semble montrer qu'Assayas n'avait aucune idée de fin crédible ! Si ce réalisateur a voulu se rattraper en diffusant une affiche aiguicheuse en promotion, qu'il se détrompe, c'est la technique ultime et vaine de sauvetage du film en salles. N'en ajoutons pas sur le cadrage, avec la caméra à l'épaule totalement aléatoire, la photographie digne d'un mauvais téléfilm ... On se demande encore pourquoi certains films sont sortis en salle alors que dès le départ ils ont déjà une qualification péjorative de produit de télévision.
Mais où Olivier Assayas a-t-il voulu en venir avec "Boarding Gate" ? On peut se le demander tellement sa démarche s'avère bancale et (surtout) incompréhensible. Dans un premier temps on croit que le cinéaste nous invite au creux du quotidien d'un couple autodestructeur. Un prélude déjà porteur de maladresses dans lequel Madsen fait du Madsen et où tout tourne franchement en rond. On enchaine ensuite avec un passage en Asie où Assayas n'a (toujours) rien à dire et enfile les incohérences. Seule Asia Argento parvient à briller ; mais même avec elle, "Boarding Gate" demeure un long-métrage d'une platitude incroyable, à la mise en scène brouillonne, très mal écrit et anodin.
Est-ce parce qu'Olivier Assayas a été critique de cinéma que ses collègues sont attentifs à tous ses brouillons de films, y compris celui-ci ? Depuis Irma Vep, le réalisateur mouline les mêmes préocupations, les mêmes fantasmes asiatiques. Cela peut donner des films intéressants, mais hélas pas dans sa filmographie... Décidément, le cul toujours entre deux chaises, différents genres, le réalisateurs nous bassine, nous indiffère, nous lasse ; je n'irais plus voir de brouillons !
Le film a du mal à démarrer,avec un amour ambigu et pervers entre Michael Madsen et Asia Argento. Une fois lancé on se laisse prendre par l'inrigue et on va de rebondissment en rebondissement.Le tout n'est pas transcendant mais ça reste un bon thriller.
Le scénario de Boarding Gate est relativement complexe parce qu’il est trop “bordélique”. Si le film n’était pas aussi aidé par ses deux pointures, on s’ennuierait relativement vite ! Beaucoup de bavardages pour si peu, une mise en scène décousue où l’on assiste en première partie à un drame passionnelle disputé par deux protagonistes à forte personnalité. Ensuite, on y suit des échanges violents et amoureux, pour ne pas dire limite S.M. Puis, en seconde partie, le film se transforme (sans raison valable), en un thriller où l’action ne se situe plus à Paris mais à Hong Kong. Si on a quelques difficultés au début du film à comprendre le pourquoi du comment, la fin ne nous permettra pas d’y voir plus clair ! En conclusion, Boarding Gate est à réserver en priorité aux aficionados du réalisateur : Olivier Assayas (Clean - 2004), ainsi qu’à ses deux acteurs principaux, tels que la sulfureuse italienne Asia Argento (Marie-Antoinette - 2006) et le bourru Michael Madsen (Reservoir Dogs - 1992).
On a bien du mal à voir se dessiner un scénario concret alors que l'histoire tient en trois ligne, un comble. Et pour changer Asia Argento joue les paumés de service.
On est gêné pour M. Assayas, qui accumule clichés sexistes (les hommes sont sadiques, les femmes sont masochistes), vulgarité et vacuité sans jamais faire preuve d'aucun talent.
Deux films pour le prix d’un, c’est qu’Olivier Assayas pouvait nous offrir avec « Boarding Gate ». Sauf que la première partie, mise en place trop lente et psychologique, est lourdingue et ratée. Trois quarts d’heure quand même. Elle se termine avec un numéro de l’ultra bandante Asia Argento dans une scène de sado maso filmée avec toutes les tares du réalisateur qu’il semblait avoir abandonnées avec « Clean » réalisé trois ans plus tôt. Heureusement, la suite à Hong Kong, rappelle davantage du Johnnie To, avec ses défauts mais aussi ses qualités : une certaine absence de réflexion, mais aucun temps mort : place à l’action et au suspens. La dernière séquence se termine à la façon ambiguë des séries télé, mais bien sur, il n’y aura pas d’épisode suivant. Pour la petite histoire le film devait s’appeler « Departed », comme le film que Scorcese réalisait au même moment, remake de « Internal affairs » de Johnnie To. Grâce à la formidable Asia Argento et un casting chinois très convaincant l’ensemble se laisse voir tout en étant très dispensable.
Un film étrange, assez tortueux, une sorte de policier onirique, esthétisant et expressionniste. Le film doit beaucoup à la performance des deux acteurs principaux : Michael Madsen, surtout repéré dans des seconds rôles de « méchant », est formidable, en vieil business man , corrompu et vicieux, opportuniste et machiavélique, et surtout Asia Argento impressionnante , comme souvent, dans un rôle de fille lubrique, perverse, border line au niveau sexuel. Elle donne encore beaucoup d’elle même. La relation des deux amants est forte, souvent proche du sado masochisme et Argento se livre corps et âme dans ce rôle. On est proche de son propre film autobiographique « Scarlet Diva ». Toute cette première partie entre les deux amants est bonne. Mais ensuite le film bascule dans une intrigue policière complètement loufoque et farfelue qui se passe à Hong Kong. On ne comprend plus rien, des nouveaux méchants arrivent d’on ne sait où , Asia est poursuivi pour être assassinée , puis d’un seul coup la mafia la protège. ?! Aucun réalisme dans l’intrigue qui nous perd complément , tournant presque au ridicule . Tout cette partie est filmée caméra sur l’épaule en mode Parkinsonien, "tremblante du mouton", absolument insupportable. Une 2e partie complètement ratée. Assayas veut se livrer à un exercice de style, dans un style poétique soignant la qualité de l’image, mais c’est un loupé. Mais bravo encore à Asia Argento qui décoiffe vraiment et joue toujours aussi bien ces rôles de déjantée, de fille perdue.
Film assez moyen, dont le scénario sans grande envergure se veut à mi chemin entre basic instinct et un sous polar de dtv. Le face à face Argento/Madsen est finalement peut être le seul élément percutant de l'ensemble.