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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 août 2007
Asia Argento hors contrôle, sous dope et complètement défoncée, s'est sympa 5 minutes ... mais après on décroche ! (sans jeu de mot !!!) Ce film vulgaire et hystérique devient vraiment lassant ... et n'a aucun intérêt ! Passez votre chemin !
Stoooooooooooppppppp!! N'allez pas voir ce film, il n'a aucun intérêt. Au départ, intriguée par le jeu entrR Asia Argento et Michael Madsen, je m'attendais à quelquechose de piquant. Rasant, plutôt oui!! Les scènes des acteurs sont tout justes déplacées et la suite est pitoyable. Très peu d'action, lent, et la fin vous laisse sans voix. Rentre dans mon classement des films les plus nuls (4è position) ! On vous aura prévenus....
Le film mériterait 3 etoiles s'il ne sombrait pas dans un classisme trop rencontré. Dommage puisque le début est plutot bien orchestré. il faut dire que l'acteur Michael Madsen contibue grandement a cela. Dommage que la 2eme partie du film ne soit pas aussi réussi que la 1er.
"Un polar aux frontières de l'abstraction" titrait une critique, et c'est exactement ça. Une jeune femme tombe dans un piège amoureux dans les hautes sphères financières. Au delà de l'intrigue, qui intéresse au fond peu Assayas, ce qui caractèrise le film est son coté déshumanisé, sophistiqué, hyperpsychologique, glaçant. Ce qui fait la force du film, c'est justement le contraste entre ce climat et la présence très physique, hypersensuelle, d'une Asia Argento remarquable. Le film est très long à démarrer (48 mns, j'ai regardé), mais devient peu à peu un véritable thriller, incroyablement bien filmé (sur le port, et surtout à Hong-Kong, les plans sont à tomber par terre). Un vrai film (très) noir, ce n'est pas si fréquent. Asia Argento est vraiment remarquable. Seul bémol, le coté "mondialisation du cinéma", le film est parlé en anglais, chinois, français, alors que je vois pas trop ce que ça aurait changé de le tourner direct en français (sauf à Hong-Kong évidemment), mais à part ce petit détail, très très bon polar.
Excellent thriller, d'une grande nervosité, parfaitement fluide et totalement imprévisible. Aucun temps mort, il faut lui reconnaître une excellente construction, une grande diversité de situations. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié la gestion parfaite de la perversité. Omniprésente, instillée par le personnage vulgaire, trouble, gourmand aussi, d'Asia qui se donne totalement et c'est très agréable à découvrir. En résumé : un ami qui prend les parts d'un associé, par le biais d'amis. Mais cette histoire n'est que le fond, finalement négligeable, à mettre en scène un road trip ou le personnage d'Asia s'implique à garder la tête hors de l'eau. Cette absence de retenue et de frein accordé à l'ensemble des rôles, est finalement très porteuse et rend le film particulièrement vivant et motivant à suivre. Une ambiance extraordinaire que j'ai particulièrement appréciée. J'ignore si le film provient d'un livre, mais celui-ci doit lui aussi, être très captivant.
Je ne savais pas en visionnant Boarding gate que c'était Olivier Assayas le réalisateur de Carlos, qui ce dernier m'avais plutôt intéressait et pas déplus. Ce Boarding gate est également intéressant mais plutôt inégale, certain passage sont un peut lent et quelques mouvement de caméra sont agaçant. On trouve quelque beaux plans et de belles images de Hong-Kong. L'histoire n'est pas trop mal et les acteurs sont tous correct. Asia Argento est très charmante, a vrai dire le film tourne surtout autour d'elle. Un film plutôt correct dans l'ensemble, mais pas non plus exceptionnel. Moyen.
Très très très long comme film! Trop noir, trop mal ficelé, trop prévisible, la bande annonce nous a tout dis, ce film est vraiment très décevant, à oublier!
A force d’accumuler les essais, Olivier Assayas est devenu un styliste. Lui manque encore l’essentiel : exprimer des sentiments, pour que ces personnages aient une chance de quitter l’anecdote pour le mythe, et que l’émotion qui manque pour l’instant à ses films contribue à laisser autre chose de lui que le souvenir d’un tout petit maître du " dispositif " cinématographique. Dans Bording gate, Olivier Assayas se vautre dans la dernière ligne droite, où il fuit une fois de plus son sujet, à l’instar de son héroïne, qui d’amante religieuse se transforme sous nos yeux déçus en petite demoiselle gentillette.
Bon film, Assayas nous livre un très bon thriller avec un petit budget. Les acteurs sont excellents, que soit Asia Argento ou Michael Madsen ou encore les seconds rôle qui sont de très bonnes qualités. Ce film n’a pas subit d’abattage médiatique et n’est pas distribué dans beaucoup de salle, aussi, allez le voir le plus rapidement possible si vous en avez la possibilité.
Cinquante pour cent de la note pour un film à 50% réussi. Excellent film sur la mondialisation (que de conteneurs, que de grues, que d'hôtels anonymes, que de hangars et d'entrepôts identiques !) et doté d'une excellente seconde partie (tournée à Hong Kong et qui rapellera aux cinéphiles le fourmillement de "Chunking Express"), Boarding Gate souffre de sa première partie. Je m'explique : on s'ennuie ferme parcequ'on arrive au milieu d'un film alors qu'on est au début. Vu ? Disons que le film d'Assayas aurait été excellent s'il s'était étiré en trois parties au lieu de deux(Paris et Hong Kong), une première racontant la vie de Sandra (jouée par Daria Argento, toujours excellente n'importe où) avant sa rupture avec le personnage joué par Madsen (mieux dans Kill Bil que dans ce rôle à contre-emploi). Ou alors il aurait fallu faire des flash-back, mais je crois qu'Assayas ne peut se résoudre à utiliser cet artifice si américain, qui pourtant fonctionne bien dans des films comme "usual suspects" ou "la mémoire dans la peau". Dommage, donc, que cette première partie du film ous entraîne dans une histoire alambiquée où l'on ne comprend pas grand chose avec des dialogues un peu longuets. Heureusement que tout s'éclairci plus tard.
J'ai vu ce film hier soir à Paris. C'est éxaspérant. Je n'en peux vraiment plus de ce genre de cinéma "stylisant" et branché, brossé dans le sens d'un public avide de cliché et d'ineptie. J'ai trouvé ce films d'une vacuité incommenssurable, je n'avais vu aucun film d'Olivier Assayas mais sa réputation (toujours faire attention avec les préjugés) m'a poussé à voir aveuglément ce film, de plus lorsque j'ai vu sur allociné que les Cahiers en faisait une bonne critique je n'ai pas hésité.
Pourtant c'est profondément creux et vain (la démarche). C'est anti-créatif et "branchouille", le contraire même d'un cinéma "artistique" que je recherche désespéremment de nos jours.
Le seul argument plausible et intelligible du film est cette caméra à l'épaule omniprésente rappelant le style caractéristique et efficace d'une Claire Denis (petit clain d'oeil également avec l'acteur Alex Descas). Malheureusement lorsque l'esthetique prime sur les fondations d'un édifice l'oeuvre ne tiens pas longtemps... Ce choix "technique" est manifestemment arbitraire, loin d'être dégueulasse il laisse pantoix tant ce choix est inadapté et malsain.
Parlons à présent du film, de son message, de l'histoire. Partons de l'histoire. Apparemment c'est l'histoire d'un couple brisé, meurtrie et complexe (comme tous les couples)et particulierement malsain. Soit. Plus grossièrement c'est l'histoire d'une femme manipulatrice et manipulée. Ok, un thriller en somme. Mais ce que je blâme c'est la portée stylisante et éxagéremment complaisante envers une certaine glorification de la décadence, de la déchéance, de la décrépitance, et un pessimisme exacerbé. Je n'en peut plus de ces films pessimiste et fatalistes. Certes la société dans laquelle nous vivons prète serieusement à la dépression et au désarois, mais je ne vois pas pourquoi le cinéma "en vogue" se doit de véhiculer des messages profondément noirs, morbides et extrémistes. Nous sommes sans cesse confronté à la vie, à la dureté de l'existen
Bien que l'on ait déjà vu Asia Argento dans des rôles provocants de ce genre ("Une vieille maîtresse", "Le livre de Jérémie", par exemple) et qu'Olivier Assayas ait déjà réalisé des films dans le même genre (comme "Demonlover"), on ne se lasse pas de ce thriller réussi, où interprètes et mise en scènbe sont au diapason. Dès les premières scènes nous est indiqué le ton et l'ambiance du film, dérangeant, sulfureux, passionnant. Et l'on est pris dans un film au rythme survolté où la puissance de l'interprétation d'Asia Argento n'a d'égale que la satisfaction de voir enfin des séquences d'action réalistes (par exemple la scène lors de laquelle Argento se blesse dans l'escalier). Mais si Assayas séduit par des plans très proches et une mise en scène angoissante et qu'Asia Argento se révèle très efficace, le scénario, malgré des effets convenus, a aussi quelques qualités. Il faut dire que le personnage de Sandra est assez complexe; d'un côté elle n'aime plus le personnage interprété par Michael Madsen (très bon lui aussi) et d'un autre côté elle est irrésistiblement attiré par lui. Sa complexité est également mise en relief lors de la derniere scène, très belle.
Bref, vous ne vous ennuierez pas avec "Boarding gate", un film qui joue beaucoup sur des valeurs sûres (la mise en scène très rapprochée d'Assayas, le jeu provocateur d'Argento), mais qui se révèle quand même extrêmement efficace.
J' attendais avec impatience le nouveau Assayas car la bande annonce m' avait impressionnée.Et je n' ai pas été déçue!Le film commence avec une très belle scène entre Alex Descas et Michael Madsen,au rythme d' enfer.Puis arrive Asia, sexy à crever.Elle nous tient jusqu' à la dernière seconde du film.Emouvante,fragile,déroutante, dure, et extrèmement précise, elle tient là sans aucun doute son plus beau rôle.Les séquences filmées à Hong Kong sont magnifiques, tout est filmé avec beaucoup de fluidité, l' image est sublime, et on est emporté.Courez-y!!!
Un film simple, pas ennuyeux pour un sou, où l'on est pris par l'histoire et par le style. Cela rappelle ce qu'il y a de mieux dans le cinéma américain indépendant et dans le cinéma asiatique. N'écoutez pas les esprits chagrins: allez-y!