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thalidae77
42 abonnés
757 critiques
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2,5
Publiée le 15 novembre 2011
Je n'ai pas été très emballé par ce film au scénario brouillon et mou. Seule Asia Argento montre un peu d'intérêt au film sinon, franchement, c'est très moyen.
Cinquante pour cent de la note pour un film à 50% réussi. Excellent film sur la mondialisation (que de conteneurs, que de grues, que d'hôtels anonymes, que de hangars et d'entrepôts identiques !) et doté d'une excellente seconde partie (tournée à Hong Kong et qui rappellera aux cinéphiles le fourmillement de "Chungking Express"), Boarding Gate souffre de sa première partie. Je m'explique : on s'ennuie ferme parce qu'on arrive au milieu d'un film alors qu'on est au début. Vu ? Disons que le film d'Assayas aurait été excellent s'il s'était étiré en trois parties au lieu de deux(Paris et Hong Kong), une première racontant la vie de Sandra (jouée par Daria Argento, toujours excellente n'importe où) avant sa rupture avec le personnage joué par Madsen (mieux dans Kill Bil que dans ce rôle à contre-emploi). Ou alors il aurait fallu faire des flash-back, mais je crois qu'Assayas ne peut se résoudre à utiliser cet artifice si américain, qui pourtant fonctionne bien dans des films comme "usual suspects" ou "la mémoire dans la peau". Dommage, donc, que cette première partie du film nous entraîne dans une histoire alambiquée où l'on ne comprend pas grand chose avec des dialogues un peu longuets. Heureusement que tout s'éclaircit plus tard.
Un film qui a sa propre personnalité et peut donc plaire énormément aux uns et décontenancer totalement les autres. Tout n'est parfait dans ce nouvel opus d'Olivier Assayas, mais peu à peu se construit une oeuvre originale et forte.
Olivier Assayas est peut être un réalisateur qui refoule ses sentiments, son humanisme. En effet, il me semble que ses meilleurs films s’imprègnent de ce registre (tels Clean, Désordre, Les destinées sentimentales..) Dès qu’il s’essaye au thriller politico-mondialiste, il échoue lamentablement. Demonlover était quand même un peu plus réussi que ce Boarding Gate insignifiant, ennuyeux, prétentieux, au scénario bancal, peu clair avec des personnages sans consistance y compris la très bonne Asia Argento qui s’agite en vain. La partie à Hong Kong semble un peu moins ratée. Le film le plus mauvais d’Olivier Assayas.
Une affiche provocante, intrigante, avec une Asia Argento vénéneuse et armée de mauvaises intentions, il n’en suffisait pas plus pour que j’aille me perdre pendant 1 h 45 dans les filets du film du réalisateur du magnifique « Clean ». A l’arrivée, une espèce de déception stylisée pour ce polar et c’est bien dommage. La faute à une intrigue un peu confuse, prise entre esquisse de relation sado maso absolument ennuyeuse et courses poursuites sans fin dans les bas fonds de Hong-Kong. La faute aussi à cet insupportable tendance à donner dans les mouvements de caméra parkinsoniens dés qu’il y a un peu d’action. D’accord, Assayas veut donner du style à son histoire en y intégrant un format « ultra réaliste » vu cent mille fois ailleurs mais le procédé est lassant. De tout le film, seule la partie hong-kongaise suscite un peu d’intérêt avec quelques scènes à suspense (dont une qui fait penser à « Saw ») mais c’est tout de même un peu vain, sans profondeur. La seule vraie qualité du film réside dans la direction d’acteur, car c’est le domaine ou Assayas brille le plus. La preuve avec Asia Argento qui évolue d’abord dans un registre qu’on lui connaît (la dominatrice trash) puis basculant dans le rôle de la proie pourchassée ou elle montre ça et là, quelque chose de désespéré et d’émouvant. Mais c’est bien maigre. Et si Assayas s’essayait à la comédie, pour changer ?
Je tenais juste à mettre mon zéro pointé .. par principe. Pour faire baisser la côte surestimé de se film ennuyeux, bavard, hyper et inutilement sado-sexuel. On a bien vu que "ça fait bien" d'avoir Asia Argento dans ce film, et "ça fait encore mieux" de la déshabiller comme une poupée tatouée. A part assouvir les fantasmes du réalisateurs, ce film n'a rien à faire dans un cinéma ... Je suis sorti. Lisez les critiques 1 et zéro étoiles, vous aurez mon point de vue ... et certains le disent tellement mieux que moi ! :)) Allez plutôt voir "la naissance des pieuvres" ... C à la fois naïf et profond.
Olivier Assayas offre à Asia Argento un rôle troublant, celui d’une femme écorchée par les sentiments (malheureux), consciente de son désarroi mais surtout une manipulatrice sans cesse manipulée. En somme, un rôle assez complexe pour un film probablement trop ambitieux malgré la qualité de la réalisation. L’accumulation de lacunes (un démarrage mou, des répliques un peu tirées par les cheveux et un scénario très conventionnel) atténue l’idée de départ du film : psychologique et complexe. Reste cependant une embarcation pour Hong Kong aux scènes d‘actions appréciables même si la maigreur du résultat déçoit. BOARDING GATES n’est finalement qu’un divertissement de bonne facture évitant de justesse la destination vers l’ennui.
film a deux penchants : scénario pas banal, jolie actrice qui joue bien la fille accro à un gars à un point de faire des choses trash cependant le déroulement de l'action est au ralenti, les dialogues souvent dépourvus de sens et au final ça donne qqchose de très moyen donc 2 étoiles !
Ils seront sûrement encore nombreux les esthètes qui, à travers ce "Boarding Gate », loueront une fois de plus la démarche jusqu’au-boutiste d’Olivier Assayas pour ce qui est du parti pris formel. Et, comme à l’habitude, il y aura tous les autres qui, parce qu’ils ne viennent au cinéma pour regarder une démonstration de techniques abstraites, s’ennuieront de pied ferme de la première à la dernière minute. A vrai dire, toute la question est là : comment peut-on encenser un film qui n’est qu’une simple mécanique qui tourne à vide ? Car oui, que tous le reconnaissent, ce film ne parle de rien finalement ! Effrayé qu’il est d’avoir à répondre à ne serait-ce qu’un seul code en vigueur dans le cinéma contemporain en terme de construction narrative, Assayas déconstruit tout à tout bout de champs, quand ce n’est pas pour laisser certains passages de son intrigue totalement en friche. Une telle démarche, à ce point poussée à l’extrême, ne relève même plus de l’obscurantisme, elle relève carrément du mépris absolu pour le public. Si c’est là la quintessence du cinéma - ne plus chercher à transmettre mais s’extasier sur des mécaniques qui tournent à vide - alors le cinéma n’a plus rien d’un art, c’est de la simple technique. Navrant.
Exercice de style un brin maniéré et prétentieux, ce polar snob pour bobos branchés est au cinéma policer ce que Assayas est à Scorsese. Asia Argento est pourtant charismatique et on y trouve de jolis mouvements de caméra.
Même s'il ne fait pas de chef-d'oeuvre, Assayas est un auteur à suivre et celui-ci en est en une preuve. Et ce malgré Asia Argento qui compose encore un personnage en écartant les jambes.
Olivier Assayas a du style, c’est incontestable. Le cadre est toujours très étudié, le montage épouse le tempo du scénario : nerveux, sec, avec très peu d’accalmies. Il y a beaucoup de personnalité dans la façon de dérouler cette histoire, et pour commencer dans la structure du film : clairement coupée en deux parties, la première montrant la relation compliquée entre les deux personnages joués par Asia Argento et Michael Madsen, faite de désir, de tension, de jeux de soumission et de pouvoir l’un sur l’autre : beaucoup de dialogues dans des lieux fermés, froids. La caméra privilégie les cadres serrés, on est clairement dans le domaine de l’intime, de la suggestion. La suite est consacrée à la fuite à Hong-Kong, avec des plans parfois plus larges, la mise en scène se concentre sur l’action, faisant donc un contraste violent avec la première partie. Tout cela serait fort intéressant si l’histoire était à la hauteur. Or, celle-ci, sans être terne, est loin de captiver, les personnages n’attirent aucune compassion, l’identification est impossible, l’émotion est inexistante. On a alors l’impression d’un bel exercice de style, une sorte d’hommage à un certain genre de polar, mais vain, comme si le réalisateur n’avait rien à dire.
Le film se divise en deux parties distinctes et de durées à peu près égales. Elles sont en revanche très diffèrentes dans leur nature et leur traitement. La première partie se déroule à Londres et décrit les retrouvailles entre un homme d'affaires dans une mauvaise passe et une jeune femme perturbée, les deux semblant avoir vécu une relation amoureuse ambigüe et basée sur des rapports de domination et de soumission. Malgré la présence de quelques éléments de polar, la tonalité de cette partie est essentiellement psychologique, ce qui se traduit notament lors de la longue joute verbale dans l'appartement entre les deux amants. D'une durée importante et brillament interprêtée, elle se conclut qui plus est de manière inattendue. Dès lors, le film bascule dans une deuxième partie plus nerveuse, prend la forme d'un thriller et se délocalise à Hong Kong. Assayas capte avec une certaine aisance l'énergie de cette mégapole qui a toujours été cinégénique avec ses grandes artères grouillantes de monde et ses petites ruelles qui forment un véritable dédale. Le scénario utilise bien quelques ficelles usées mais maintient malgré tout un rythme qui permet de conserver l'attention du spectateur.
Assayas est vraiment inégal! Capable du pire(Irma Vep) comme du meilleur(L'heure d'été)! Dommage, ici c'est au pire qu'on a affaire. Un réalisateur qui touche à tout mais qui ne réussit pas tout!