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    Shining
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    1 747 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 324 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Faire peur avec des couloirs d'un blanc immaculé au lieu d'avoir recours à un manoir lugubre; avec des petites filles bien peignées plutôt qu'avec des morts vivants; avec un silence pesant plutôt qu'avec des cris et des bruits glauques... C'est tout le talent de Kubrick qui, dès qu'il touche un genre, le révolutionne totalement. Ce n'est que trop vrai pour le cinéma d'épouvante qui trouve dans ce "Shining" un maître en la matière. Il faudra attendre plus de 10 ans et l'emergence du nouveau cinéma japonais pour connaître une révolution aussi grande dans ce genre. Un incontournable qui n'a pas perdu de son incroyable efficacité.
    Olmo
    Olmo

    46 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Erreur que d’avoir vendu ce film comme le film d’horreur ultime, car il est bien plus que cela. Un film d’horreur psychologique qui renvoient aux terreurs les plus profondes de l’Homme. A travers le labyrinthe et les couloirs de l’Overlook Kubrick entends explorer la psyché humaine et la douce descente dans la folie engendré par la solitude. Solitude extrême ici poussée à son paroxysme car elle est souhaitée par notre protagoniste. Ecrivain raté, amenant sa petite famille avec lui, il va se retrouver nez à nez avec le syndrome de la feuille blanche, le réalisateur démontre comment l’artiste va devoir se séparer de ses biens physique, de sa raison, et enfin de sa famille…à la hache ! Rapidement le complexe oedipien s’installe à l'intérieur du trio de personnages, dans l’ambiance glaciale de l’hôtel symbole d’une rationalité extrême et d'une symétrie maladive, comme souvent chez Kubrick. Porté par un Jack Nicholson au top de sa carrière, et qui semble plus fou que jamais dans cet ambiance des plus malsaines, le temps semble se dilater dans ce coin perdu dans les montagnes, et cela dés leur arrivée avec cette effroyable séquence filmé depuis l’hélicoptère, et puis de cartons en cartons et de travelings en traveling, nous assistons à une descente au cœur de folie dans un paysage immaculée…Brillant.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    311 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2014
    En 1980, Stanley Kubrick enchaînait les succès. Il avait notamment déjà réalisé "2001 : l'Odyssée de l'espace", "Orange Mécanique" et "Barry Lyndon". Autant dire qu'il était sur une bonne pente. Et cette année sortait un autre de ses films : "Shining". C'est l'histoire d'un écrivain, Jack Torrance (Jack Nicholson), qui accepte d'être le gardien d'un hôtel fermé pendant l'hiver. Il s'y installe donc avec sa famille mais son fils rechigne à y aller, il a peur de cet hôtel où de terribles événements se sont produits par le passé. "Shining" a aujourd'hui encore une très belle renommée, il est considéré comme étant l'un des meilleurs films d'épouvante-horreur. Il est vrai qu'il faut bien avouer que Stanley Kubrick s'est appliqué dans la mise en scène, que le suspens est présent et augmente progressivement tout le long du film, que la peur apparaît parfois et que la musique joue un grand rôle dans l'ambiance du film (elle est a elle seule angoissante, un peu comme le thème de "Les Dents de la Mer"). Mais surtout bien sur que Jack Nicholson est ahurissant dans ce rôle. La folie l'habite, il est terrifiant, il a une tête de psychopathe même au début du film. Sa prestation est magistral et il est bien sur le plus gros intérêt de ce film. Il est un exemple pour tous les acteurs qui veulent jouer la folie. D'ailleurs, le jeu de Heath Ledger en Joker dans "Batman the dark knight" est assez proche de celui de Nicholson, il est fort probable qu'il se soit un peu inspiré de lui. C'est intéressant quand on sait que Nicholson a également joué le Joker mais dans "Batman" de Tim Burton. Néanmoins, "Shining" n'a pas que des qualités. En effet, bien que la longue durée du film soit justifiée pour que l'un des personnages sombre dans la démence (vous aurez deviné lequel), le film est tout de même trop long. Par conséquent, des baisses de rythme se font ressentir et on se met parfois à attendre que cela bouge un peu plus.
    Terreurvision
    Terreurvision

    208 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2012
    Ceux qui ont deux ou trois notions de cinéma constatent, impuissants, le travail d'un technicien hors pair, doublé d'un visionnaire unique, dont le très singulier mode opératoire à construit toute la réputation. Avec Shining, Kubrick cultive un nouveau genre de peur, de celle qui s'infiltre insidieusement dans les esprits, pour y semer un sentiment d'angoisse persistant, qui ne cesse de s'amplifier tout au long du film. Lire notre critique complète sur le site Terreurvision !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2014
    Film culte, presque unanimement considéré comme un chef d'oeuvre, il me fallait voir Shining ou The Shinning en VO.
    Et bien malheureusement je ne suis pas aussi enthousiaste que la majorité des personnes ayant vu le film.
    Certes le film est très propre visuellement, le Blu-ray rend à merveille en 16/9 les paysages environnant l'hotel Overview mais aussi l'intérieur de l'hotel, avec ses couloirs tapissé, ses gigantesques pièces chaudes contrastant avec l'extérieur froid enneigé. Les acteurs jouent tous très bien, mention spécial à Jack Nicholson qui livre une prestation de folie, c'est le cas de le dire.
    Oui le film est angoissant, en très grande partie à cause de la musique mais le scénario est pauvre à coté de tous ça et laisse une grande place à l'interprétation, chose dont je ne suis pas fan. Le film est bon mais mérite-t-il autant de louange? Je ne sais pas.
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    Sans doute pour moi la plus riche expérience cinématographique que j'aie jamais vu. C'est sans doute Shining qui m'a fait découvrir le travail scrupuleux du réalisateur, en l'occurrence Stanley Kubrick. Le réalisateur d'Orange Mécanique adapte à l'écran le livre à succès éponyme de Stephen King et projette de repousser d'avantage les limites qu'il avait déjà brisées auparavant. Beaucoup de films d'horreurs se sont déroulés dans des endroits sinistres, inhospitalier ( ingrédients habituels du slasher ) laissant entrevoir le carnage à venir. Mais ici, Kubrick filme couloirs interminables, vastes pièces richement décorées, d'une manière tout à fait particulière : En expérimentant les travellings, n'usant presque jamais de zoom, en déplaçant la caméra à une allure feutrée, comme pour laisser le soin au spectateur d'inspecter par lui même l'Overlook Hotel. Cette manière de filmer délaisse une sorte d'instinct primitif au spectateur qui, peu à peu, s'enfonce dans une vaste paranoïa accrue par les longs silences et la géométrie de l'hôtel. A chaque couloir que a caméra détourne, notre effroi s'amplifie de peur de tomber sur un Jack Torrance claudiquant, armé d'une hache ensanglantée. Jack Nicholson donne vie au personnage principal de la plus belle des manières. En effet, j'affirme qu'il s'agit de la plus grosse performance jouée sur grand écran. Sourire sardonique ( ou rictus ) jeux de sourcil terrorisant, attitude implacable, Nicholson se déchaine et nous démontre toute l'étendue de son talent. Une des scènes cultes de Shining est sans doute celle ou Jack " traque " Wendy à travers le salon Colorado. J'en reste toujours pétrifier. Nicholson pétera plusieurs durites tout au long du film, et cela exacerbera la tension psychologique et nous malmènera jusqu'à la fin. Shining est un pur objet de fascination, source intarissable de mystère ( Avons nous trouver toutes les réponses à toutes les questions ? ) et chef d'œuvre de cinéma. Une grande mise en scène au service d'interprétations colossales, Shining, indéniablement irréel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2015
    Il fût un temps où j'ai commencé à m'intéresser à Stephen King. J'ai lu l'un de ses plus célèbres bouquins : Shining. Et quel bouquin. L'un des rares livres à m'avoir fait flipper, génial de bout en bout. Alors j'ai décidé de voir le film. Premier sentiment : je suis déçu, je m'attendais à un truc à la hauteur du bouquin. En fait Kubrick prend beaucoup de libertés avec l'oeuvre originale. Non pas que ça me gêne, mais les éléments que Kubrick change ne sont pas les bons. Il enlève beaucoup de ce qui fait que j'ai adoré le bouquin mais j'y reviendrai plus tard. Ce qui fait la force du film, c'est son côté angoissant et oppressant. C'est sûr qu'il l'est, mais je ne l'ai pas trouvé aussi flippant que l'on le dit : sans doute du fait que j'ai lu le bouquin en premier et pour d'autres raisons que j'évoquerai plus tard. Jack Nicholson est génial dans ce film : il surjoue, mais son surjeu correspond parfaitement à la folie de son personnage, qui l'habite (et bien sûr aucune nomination aux oscars !). Danny Lloyd s'en sort bien pour son jeune âge, la musique est vraiment géniale : elle renforce le côté stressant du film. La mise en scène, aussi, est géniale : les travellings qui suivent le tricycle de Danny sont très novateurs. Bon voilà, là j'attaque les points négatifs du film. Tout d'abord, je précise que le livre s'intéresse à la vie des personnages avant l'Overlook, là où le film débute sur leur arrivée à l'hôtel (on voit comment Jack s'est fait engager par flashback, mais à aucun moment la vie antérieure de la famille n'est montrée ou évoquée). Bon, ensuite, chose étrange, il y a deux éléments très flippants dans le livre (en fait ce sont les éléments les plus flippants) qui n'apparaissent pas dans le film : les abeilles qui font peur à Danny, et donc à nous, et, élément très angoissant : il y a dans le livre des buissons en forme de lions qui attaquent Danny. A mon avis Kubrick les a enlevé du fait que refaire la scène du livre dans le film aurait été impossible avec ses moyens techniques, mais il aurait pu y glisser une référence, avec une scène où on verrait un des buissons observer Danny. Ensuite, j'attaque les personnages. Kubrick a fait le maximum pour les rendre froids et distants ; on ne s'attache pas à eux. C'est à mon avis une mauvaise chose : il n'y a aucun personnage pour lequel on a peur, et du coup on a pas non plus pitié de la descente aux enfers de Jack. On est indifférents, nous, spectateurs, à ce qui se passe. Ça zappe donc pas mal du côté horreur psychologique du bouquin. En premier lieu : Jack Torrance. Dans le livre, c'est un alcoolique, brillant mais rendu violent à cause de la boisson. Il essaye malgré ça d'être un bon père et un bon mari, ce qui fait que le spectateur va le prendre en pitié. Dans le film, la folie se lit sur le visage de Jack avant qu'il n'arrive à l'Overlook. Il n'a rien d'un homme brillant : il est froid, violent et antipathique. Ça donne un côté plus néfaste au personnage, en zappant le côté horrible de sa folie montré dans le livre. Qui dit réécriture de Jack dit réécriture de Wendy. Dans le livre, c'est une femme décrite comme séduisante et sûr d'elle. Elle veut protéger Danny plus que tout, et elle est prête à affronter son mari avec courage pour cela. Dans le film, c'est le drame. Le truc qui en a dégouté plus d'un c'est elle : hystérique, lâche et faible. Elle passe tout son temps à fuir sans se soucier de la protection de son fils et à hurler comme une foldingue. Et là merci la VF pour le cassage d'oreilles. En même temps, selon Kubrick, seule une femme comme elle pouvait rester avec un homme comme Jack. Réécrire les personnages n'amène donc pas que du bien, même si c'est pour l'immense Jack Nicholson. Danny ensuite, est inexpressif, froid. Ce n'est pas dû à Lloyd, qui joue bien, mais à la façon dont Kubrick a réécrit le personnage. Je m'explique : dans le livre, Danny est le jeune garçon ordinaire : il est gentil, poli, il aime sa famille de tout son coeur. Mais c'est un enfant, donc forcément il est effrayé par les événements qui se déroulent autour de lui, et il lui arrive de faire des bêtises. Il est attachant, et ce qui fait la force psychologique du livre, c'est qu'on a peur pour Danny tout au long du livre. Il est le "gentil" et Jack est le "méchant". Les deux s'affrontent, en quelques sortes. Et puis l'ami imaginaire de Danny, Tony, qui lui apparaît pour prédire le future, est non seulement rassurant et protecteur, mais il a aussi une forme physique. Et là que sont devenus Danny et Tony dans le film ; Danny est effrayant, Tony parle par l'intermédiaire de sa bouche en bougeant son pouce. Il arrive aussi à Tony de prendre le contrôle de Danny, ce qui le rend froid et dénué d'émotion (la scène du REDRUM). Le fait est que Kubrick a fait un choix que je désapprouve : il a choisi de rendre tous les personnages froid pour renforcer le côté malsain et tendu de son film, là où en faire des personnages attachants aurait fait que le spectateur ait peur pour eux. Ensuite, il y a Halloran. Ce personnage n'a le droit qu'à quelques minutes d'apparition, ce qui pour une fois n'est mas une mauvaise chose, car elle est bien exploitée : dans le livre Halloran est attachant aussi. Dans le film il garde son côté distant malgré sa sympathie. Et là où c'est intéressant, c'est au moment où spoiler: Jack tue Halloran. Ça rend la menace plus sérieuse, plus existante. Jack n'est pas là pour faire joli, il tue. C'est d'autant plus surprenant qu'Halloran a fait un long voyage pour sauver Danny. Dans le livre, il n'est pas tué car on sent que King veut que son personnage joue un rôle. C'est ce qui ajoute de la surprise au film
    . Ensuite, le choix de la hache. Dans le livre, Jack se sert d'un mayet, une sorte de gros marteau. Kubrick a choisi de remplacer cette arme par une arme plus connue et plus dangereuse : la hache. Bon choix ? Alors oui et non : spoiler: le truc, c'est que dans le livre, le mayet rend Jack plus dangereux, sans qu'il ne tue les héros : il les explose littéralement. La hache est plus problématique : en un coup on tue alors qu'avec un mayet, en un coup on blesse sans tuer
    . La fin, pour finir spoiler: à la fin du film, Jack poursuit Danny dans un labyrinthe et finit par mourir de froid. Encore une fois, oui et non. C'est dans la continuité de ce qu'a fait Kubrick : il ne montre pas franchement les émotions de ses personnages. Dans le livre, Jack va tuer Danny, mais se ravise parce qu'au fond de lui il est don père et il l'aime. Et là on a pitié du personnage, là on est plus devant un fou psychopathe, mais devant un homme déchiré. Ça permet également à Danny d'être triste de la mort de son père, donc beaucoup plus d'émotion. Et pour finir, la chaudière est oubliée dans le film. Dans le livre elle doit être régulée par Jack, sinon elle explose et détruit l'Overlook. Et c'est ce qui se produit. L'Overlook étant le principal antagoniste, King l'a détruit volontairement, afin qu'il ne soit plus présent dans la suite, Docteur Sleep. Dans le film, l'Overlook n'est pas détruit, et la fin, bien que géniale , s'éloigne de ce qu'a fait King
    .
    Tout ceci correspond pour moi à un seul gros défaut, car c'est un parti pris par le réalisateur qui ne m'a pas plu, mais qui a aussi fait le succès critique du film. A vous de voir.
    Je note 3,5/5 pour l'ambiance glauque et malsaine, la musique, la mise en scène et Jack, tous au top. Et puis je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Sinon je recommande vraiment le bouquin, un des meilleurs livres que j'ai jamais lu.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2015
    Shining de Stanley Kubrick possède la particularité d'être à la fois considéré comme un chef-d’œuvre et d'être très critiqué par l'auteur du roman original Stephen King.
    En effet, si la majorité des scènes du film est issue du roman (à l'exception notable de la fin complètement différente), ce sont surtout les changements et les suppressions qui justifiaient les critiques du romancier. Ainsi, le passé d'alcoolique de Jack Torrance très présent dans le roman (en référence à la propre vie de King) est totalement supprimé et son ancien geste violent envers Danny, élément également important du roman, est à peine évoqué. De même, alors que la folie chez Jack est progressive dans le roman, elle semble en germe dès le début par l'interprétation de Jack Nicholson dans le film.
    Mais, si Shining peut être donc considéré comme une mauvaise adaptation, il n'en demeure pas une œuvre majeure du cinéma horrifique. En effet, comme souvent chez Kubrick, tout atteint la perfection : l'interprétation (les pressions psychologiques exercées par le cinéaste sur Shelley Duvall pour que son jeu corresponde à sa vision est d'ailleurs légendaire; l'interprétation de Nicholson est désormais mythique et le jeu de Danny Lloyd est impressionnant pour quelqu'un d'aussi jeune), le choix des musique (très important dans l'atmosphère d'étrangeté dégagée par le film) sont très marquants mais c'est la mise en scène du cinéaste d'Orange mécanique qui est plus que mémorable. En effet, les longs mouvements de steadycam derrière le tricycle de Danny (mouvements de caméra qui seront évoqués dans la séquence de l'orgie d'Eyes wide shut), l'utilisation des couleurs, son choix de découpage en chapitres rappelant son origine romanesque, son montage très abrupte (les changements de séquences se font par des raccords cuts très secs) créent un climat d'une étrangeté rarement vue au cinéma.
    Ainsi, même si le fond du film est assez différent du roman (un long métrage comme un livre est avant tout la vision que possède un auteur d'une histoire), Shining demeure un sommet du cinéma d'angoisse mais est surtout un véritable chef-d’œuvre du cinéma tout court.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2008
    Dès le début du film kubrick nous entraines directement dans l'ambiance terrifique de shining avec cette musique oppressante,qui accompagne le parcour d'une voiture sur une route sinueuse de montagne.L'ambience oppressante ne fait que commencer et elle augmentera,tout comme augmentera la folie de ce type coincé avec sa femme et son fils dans cet hotel inaccessible de montagne cerné par la neige.kubrick arrive a nous terrifier sans jamais utiliser d'effet spétaculaire et c'est bien ça justement ce qui fait le genie du film et de Kubrick.Car tout se passe simplement etre cet homme et l'hotel dans lequel il est enfermé.Le plus terrifiant des films d'horreur que j'ai vu a ce jour,et il n'est pas près d'etre detroné.
    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Un film de Stanley Kubrick, issu du roman de Stephen King, au cours duquel le réalisateur nous ouvre les portes d'un univers vraiment effrayant... une atmosphère, des lieux, des scènes, qui restent ancrés dans la mémoire. Jack Nicholson est diabolique et fait froid dans le dos. Un chef d'oeuvre de l'horreur !
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2012
    L'ambiance unqiue de ce film, le talent immense de Kubrick et l'interprétation hors norme de Nicholson.
    La scène d'ouverture, avec la musique de Berlioz et la vue panoramique du glacier puis la voiture jaune serpentant la petite route de montagne avant d'entrer dans un tunnel et découvrir enfin cet immense hôtel au milieu de la neige,est d'une maîtrise absolue.
    Le "Heeeeere's Johnny" lancé par Jack( le visage halluciné)après avoir fracassé la porte, le séparant de son fils et de sa femme, avec une hâche et les cris qui s'y rapportent font partie de l'inconscient collectif de nombreux spectateurs.
    Le cinéma d'horreur accouche ici d'un de ses plus grands classiques.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    je pense que si on comprend le film on peut l'apprécier, moi je n'ai pas très bien comprit , c'est un peu trop complexe et psychédélique à mon goûts, dommage , je ne remet pas en cause son titre de chef d'oeuvre mais je me doit d'être honnête dans ma cotation.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2014
    « Shining » est le tout premier film de Stanley Kubrick que j’ai visionné il y a plusieurs mois, j’ai eu la chance de le voir en version intégrale mais, étrangement je n’avais pas du tout été transporté ou séduit par cette adaptation du Best-Seller de Stephen King car, je commençais tout juste à m’intéresser au 7ème art et la première fois l’univers du film me paraissait beaucoup trop floue et maladroite pour que je puisse réellement faire une critique ou donner une note quelconque au premier long-métrage du mystérieux et étrange maître de la mise en scène et de la réalisation qu’était le réalisateur de ce film, de plus j’avais trouvé que les personnages de Wendy et Danny n’avaient pas bénéficié d’un bon développement, surtout pour Wendy Torrance que je trouvais insupportable, le fait est qu’elle m’était paru aussi intéressant qu’un bout de bois, et le bout de bois en question on s’en fiche pas mal.

    Plusieurs films résultent d’une adaptation d’un roman ou d’une œuvre littéraire, alors je me suis décidé à revoir ce film après avoir lu l’œuvre de Stephen King, avec la version cinéma cette fois-ci, et j’ai vraiment adoré, bien qu’il y ait beaucoup de détails du livre qui ait été évincés dans l’histoire, je reviendrais un peu plus bas sur ce fait ainsi que sur les détails du livre (que je vous conseille de lire si vous aimez les romans de fantastique et d’horreur, croyez moi c’est un super livre et l’histoire est plus ingénieuse et fascinante que son adaptation au cinéma).

    Kubrick a donné vie à un nouveau genre du film d’épouvante qui est appelé le film d’horreur psychologique car ce film ne cherche pas à faire sursauter en continue ou à faire dans le gore ou bien à mettre en scène des morts spécialement spectaculaire comme un slasher movie, il se concentre sur notre état mental et notre ressenti intérieur en voulant donner une sensation d’angoisse et de mal-être, ce qui fonctionne à merveille dès l’introduction avec la composition originale de Wendy Carlos et Rachel Elkind. Stanley Kubrick avait l’habitude, jusqu’à ce film de ne prendre que des musiques déjà composées dans ses réalisations, surtout de la musique classique comme la neuvième symphonie de Beethoven dans « Orange Mécanique », mais ce film apporte une grande nouveauté avec une composition musicale dérangeante et glauque dès les crédits d’ouverture grâce aux sons des trompettes jouant sur la répétition et des notes lourdes et prestant, aidés par une image jouant sur la lumière et l’environnement filmé depuis un hélicoptère filmant la forêt, la rivière, les montagnes le tout sur un fond sonore oppressant pour rendre l’environnement typiquement menaçant. La musique arrive à être pesante et affolante durant les scènes les plus glauques, surtout spoiler: lors du grand Twist final avec la course poursuite dans le labyrinthe entre Danny et Jack sans oublier les visions fantomatiques et tordus.


    Puisqu’on parle des personnages, commençons par le meilleur d’entre tous, interprété par la légende vivante des comédiens du cinéma, la crème des grands interprètes de psychopathe, j’ais nommé : Jack Nicholson, ou le Joker du cinéma comme on peut l’appeler depuis son interprétation du Joker dans le Batman de Tim Burton. Il sait être naturel et simple lorsqu’il n’est encore que le père de famille autrefois ivrogne, un écrivain raté et un ancien enseignant de grande école, et encore je n’ais dévoilé que les informations de base du bouquin. Mais lorsque spoiler: la folie s’empare de lui et qu’il discute avec les fantômes de l’hôtel notamment Grady (dont le vrai prénom est Charles, et non pas Delbert),
    il devient tellement flippant mais aussi tellement fun à la fois, et ses expressions faciales ainsi que ses interprétations de dingue, spoiler: surtout lorsqu’il se fout de la gueule de Wendy lors de leur discussion dans le grand salon,
    sont à la fois cultes, hilarantes et flippantes à la foi, et comment oublier spoiler: son improvisation lorsqu’il s’attaque à coup de hache à Wendy à l’entrée de la salle de bain ou il coince sa tête entre deux morceaux de bois de la porte bousillé et sort son fameux « Coucou chérie », ou bien « Here’s Johnny » pour les anglophiles, certains auront reconnus le clin d’œil à ce passage
    . Est-ce que j’ais besoin de faire un long éloge sur Nicholson, on sait tous à quel point il est excellent. On y croit à tel point qu’on a l’impression qu’il va sortir de l’écran pour nous violer avec un bambou trempé dans du curry indien bien épicé... oui, j’adore faire des comparaisons tordu.

    Par contre, si je dois bien reconnaître un énorme défaut à ce film qui gênera beaucoup plus ceux qui n’ont pas lu le livre que ceux qui le connaissent, c’est le personnage de Wendy Torrance. Autant l’actrice était bonne, autant le personnage version Kubrick était une bécasse insupportable et pleurnicheuse qui ne voyait pas plus loin que le bout de sa mèche noire et la version intégrale ne donne même pas le soin d’approfondir plus ce personnage, alors que dans l’œuvre de l’auteur Stephen King, elle avait une personnalité beaucoup plus évoluée et on la pardonnait facilement d’être niaise. D’ailleurs ça me donne envie de parler d’un gros défaut que j’expliquerais un peu plus bas. Ensuite, nous avons Danny Torrance joué par Danny Lloyd, ceux qui ont lu le bouquin n’auront aucun problème avec lui, surtout que le petit comédien s’en était très bien sorti, mais là encore on n’a pas suffisamment d’information sur Danny spoiler: si ce n’est qu’il a le Shining, ou Don comme il est dit dans le livre.


    Je comprends qu’un film ait besoin de prendre des libertés pour avoir du succès, ça a marché avec la trilogie du Seigneur des anneaux et avec Jurassic Park, et là avec Shining si ça marche plus que très bien d’un côté, de l’autre : je me mets à la place de Stephen King, il avait été mécontent de voir cette version même si il considère le film comme excellent en tant que spectateur. Beaucoup trop d’éléments sont écartés dans cette adaptation : spoiler: la chaudière, l’alcoolisme de Jack qui était le point central du livre, les parents de Wendy et Jack ou encore leur passé qui sont volontairement écarté,
    sans oublier les nombreuses modifications scénaristiques apportés par rapport au bouquin afin de rendre l’univers plus vague et nébuleux pour le spectateur, ce qui explique que la première fois je n’avais pas du tout accroché à l’univers du film et que je ne pouvais pas le considérer plus que comme un bon film.

    Mais maintenant, en après avoir lu le livre et revu le film une seconde fois dans sa version cinéma, mon point de vue est totalement différent, je vois ce film comme un vrai chef d’œuvre malgré tout ses défauts, car entre-temps Kubrick a apporté ses touches personnelles pour donner à ce film une atmosphère lourde et affolante : spoiler: le labyrinthe en remplacement des buis ainsi que la course poursuite final à l’intérieur en plein hiver est tellement terrorisante par la force de sa musique et l’interprétation des acteurs qu’il en devient stressant,
    et ne parlons pas de l’ascenseur aux portes rouges d’où une montagne de sang dégoulinera. Et il a quand même au la brillante idée de conserver les éléments les plus importants du livre pour rendre ce film glauque : spoiler: l’homme au masque de cochon homosexuel, les visions au Colorado Bar, la vieille femme décoloré et violacée de la chambre 217… oui j’ais dis 217, et non pas 237, il y a eu une petite erreur de scénario sur ce point
    . On peut reprocher ce qu’on veut quant aux modifications apportés par rapport aux livres, Stanley Kubrick a eu l’idée brillante de garder les éléments les plus marquants pour nous les retranscrire à l’écran.

    En plus de ça, les plans fixes de la caméra sont utilisés intelligemment durant la plupart des scènes, et les reculs de la caméra sur tel ou tel acteurs ainsi que les champs/contre-champs sont parfaitement utilisé avec le reste des éléments qui font que ce film parvient à nous terrifier, mais en jouant plus sur le fantastique et la psychologie évolutive du père de famille lié à l’hôtel hanté qu’est l’Overlook, que sur le thème de l’alcoolisme sur lequel travaillait Stephen King.

    « Shining » de Stanley Kubrick est, malgré ses énormes différences au niveau du scénario et de l’univers qui fait que je garde une préférence pour l’œuvre littéraire : un œuvre fascinante avec un univers conçu par le réalisateur qui a fait du livre de Stephen King sa propre réalisation en se contentant de reprendre uniquement les bases du livre, et les principaux éléments flagrants de l’histoire d’origine afin de faire de sa réalisation la grande référence du film d’horreur, bien que je préfère considérer ce film comme un film de Kubrick que comme un film d’horreur.
    Marc L
    Marc L

    328 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Film d'horreur culte, même si le film ne dégage pas une forte angoisse par son ambiance. Jack Nicholson restera marquant dans ce rôle de père de famille qui vrille dans la folie.
    Simon1310
    Simon1310

    146 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2024
    Je vais être franc, je n'ai jamais réussi à prendre ce film pour un film d'horreur, même Docteur Sleep de Mike Flanagan se rapproche plus de l'horreur que ce Shining. Ce film n'est pas flippant, je ne ressens pas de malaise, pas d'angoisse, la faute à la réalisation froide et distante du réalisateur, qui arrive à donner l'impression à cet hôtel,d'une froideur dans cette immense batisse mais c'est tout. Quand aux acteurs, on ressent aucun attachement, Jack Nicholson en fait des tonnes, le rendant par moment comique, Sheal Duvall a l'air largué pendant tout le film, et le petit garcon, aura besoin d'un bon psy après le tournage de ce film. Je considère ce film comme surestimé, et je pense que je suis bien le seul.
    Un film d'horreur qui se veut en tant que tel mais refuse d'utiliser les codes inhérent au genre, c'est comme dire que dire que un vendeur de glace vend des fruits parce que ces glaces sont à la fraise ou à la banane.
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