Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 juillet 2013
Oyè! Oyè! Gentes dames, messires, paysans, gueux et amateur d'histoire saignante à tendance gothique, "La comtesse" est pour vous! Transposer à l'ècran la vie de la comtesse Elizabeth Bathory (qui pense trouver sa cure de jouvence en saignant de jeunes vierges au sang pur) n'ètait pas chose facile! Pourtant, Julie Delpy s'en sort avec les honneurs et signe une adaptation personnelle en explorant l'Histoire et la folie, dans un pèriple qui conduit son hèroïne dans ce qu'il y a de plus horrible! En voyant "La comtesse", on a l'impression d'avoir vècu dans la Hongrie du XVIIème siècle! Peut-être parce que c'est un film très travaillè, très esthètique, très noir, d'une vèritè et d’une profondeur telles! Nimbè d'un romantisme et d'un lyrisme à la Francis Ford Coppola, l'actrice y est vraiment impressionnante, d'une intensitè foutrement radieuse, et nous fait ressentir la complexitè d'un personnage à la fois bon et cruel, aimant et sanglant! Du coup, le spectateur plonge assez vite dans sa folie meurtrière, jusqu'au dènouement, âpre et brut de dècoffrage! En tout cas, c’est à ce jour le meilleur long-mètrage de Julie Delpy / rèalisatrice, dans un film d’èpoque glacial et inattendu, qui mèrite toute notre attention...
Un film historique dans lequel Julie Delpy délaisse la comédie pour nous conter le mythe d'Erzsébet Báthory, comtesse hongroise du XVIe siècle, folle et sanguinaire, hantée par le culte de la jeunesse. La réalisatrice nous livre un récit passionnant, justement dosé, sombre, gothique et psychologique. La mise en scène, les décors et les costumes sont parfaitement réussis, et toutes les interprétations sont de qualité. Un film d'époque efficace !
Julie Delpy passe de la comédie avec "Two Days In Paris" au film de Costumes. "La Comtesse" est un excellent film qui ne craint pas d'avouer que les faits ne sont que des rumeurs. Terrible ! Il n'y a jamais de temps mort. Les acteurs y sont excellents. Julie Delpy est excellent en comtesse folle ultra-violente. Les dernières phrases que prononce la comtesse emmurée dans sa chambre, lorsqu'elle donne son opinion définitive et ultime sur Dieu, n'est pas inintéressants. Les dialogues sont biens écrits. Excellents thèmes que ceux de la jeunesse éternelle, du refus de vieillir ainsi que celui du pouvoir, exploités à merveille dans ce film. Ce sont des thèmes tellement d'actualité... Les couleurs sont froides à l'image de l'héroïne. "La Comtesse" est loin d'être une déception.
Connaissant depuis de très nombreuses années l'histoire de la sanguinaire Comtesse Bathory, je m'étais toujours représenté cette dernière en vieille sorcière diabolique jouissant du mal qu'elle pouvait infliger à ses victimes. En cela le film de Julie Delpy est une véritable surprise tant il parvient à insuffler des problématiques à la fois dramatiquement humaines et incroyablement contemporaines à cette histoire, que l'on aurait pu imaginer sans peine comme l'équivalent féminin de son célébrissime alter ego Transylvanien. Porté par un casting surprenant (notamment le trop rare John Hurt), la Comtesse brosse le portrait tout en nuance d'une aristocrate meurtrie par l'existence (une enfance difficile) qui peine à surmonter la mort de son époux dont la réputation suffisait à lui assurer une respectabilité certaine au sein d'une monarchie rongée par les intrigues et les trahisons. Alternant adroitement l'intime et le général, Julie Delpy excelle dans son interprétation sans complaisance d'une femme sombrant dans la folie, que l'on hait autant que l'on plaint, induisant judicieusement les tenants et les aboutissants d'une existence constamment vécue sur le fil du rasoir, que ce soit dans l'adversité politique comme dans le sentimental. Etonnamment pudique (les scènes de tortures comme les scènes d'amour), le film s'achève sur une note particulièrement amère, d'un nécessaire châtiment d'une meurtrière inexcusable, d'une manipulation vile qui voit (comme c'est encore le cas aujourd'hui) les plus vulnérables être les victimes des plus fourbes...
Voilà qu'un regard emporte plus qu'une page et demie de script. La folie, dans sa forme la plus perverse agit d'une main de maître, arrachant , dans le sillon de sa robe glaciale, des jeunes vierges à leur douillette jeunesse, vierges pour qui l'Amour restera territoire inconquis. D'une froideur exemplaire, à la fois bouillante et téméraire, La Comtesse est toute puissante, film fouillé, fourmillant de détails et paré du plus chouette des atouts: pas une seule scène n'est à jeter, toutes sont réussies, toutes sont DIFFERENTES. Du pressage de mains ridées au soufflement nasal de désespoir, Delpy et ses sujets (bourreaux) réveillent en nous les sentiments les plus étranges, du plus profond de nos entrailles, emmurés depuis bien trop longtemps.
Merveilleux film que cette très belle réalisation de Julie Delpy qui s'empare avec intelligence de la terrifiante mais néanmoins fascinante vie de la comtesse Erzébet Bathory, un film d'amour et de cruauté (ce film comporte quelques scènes assez sanglantes) ; le seul reproche que l'on pourrait faire à La Comtesse c'est sa courte durée car certains passages de l'histoire auraient mérité plus de développement mais sinon j'ai passé un excellent moment en regardant ce film.
mais c'est une excellente surprise cette oeuvre romanesque. Oui, car pour la veracité (j'ai trouver ce mot dans le dico) historique, faut voir. Mais on s'en fout finalement, et c'est tant mieux de nous amouader avec une histoire qui plairait bien à notre pot le vieux comte des Carpates. Je le vois déjà affuter ces petites canines, niark niark!!. Ha Julie, mais quelle belle comtesse vous faîte décidement, elles sont à l'honneur en ce moment. Celle de Robin des bois avec Cate Blanchet est excellente, d'ailleurs le film sinon ne vaut pas un copec, ha si les rois sont plutôt nauséeux (je sais pas si ca se dit ça nauséeux?). Mais alors, vous Julie vous rayonner dans ce rôle. N'en rester pas là Julie, faîtes nous encore plaisir, encore et encore...et vive les Comtesses .
Impressionnant. Très bonne réalisation, et fidèle à l'époque. Manque quelques petites choses pour en faire un chef d'oeuvre : manque la scène ou elle se baigne dans le sang de ses victimes, manque également d'un peu plus de tuerie : cette femme était le mal incarné, dans le film, l'accent est mit sur ses différentes relations amoureuses avec les hommes, hors le sujet principale est avant tout, les tueries à répétition. Mais ça reste une belle oeuvre.
La comtesse relate entre certitudes et doutes l'innocence ou la culpabilité d'un esprit insensible talonné par ses premières rides bataillant désespérément contre l'emprise du temps sur un visage promis à la décomposition.
Un combat perdu d'avance entre la volonté de durer en se servant du pouvoir, de la passion et de leurs vertiges et l'inexorable montée en puissance d'un constat et de sa folie meurtrière mise en lumière par une fausse perception menant une raison éveillée par la révélation vers le vampirisme.
La descente aux enfers d'une machine cérébrale complètement détraquée, incroyante, séduite et abandonnée exterminant sans pitié par centaines un entourage destiné à l'impossible conquête d'une immortalité.
Le délabrement d'une hallucinée otage d'une portion d'histoire guerrière, froide et austère dans une biographie hélas trop lente et dégarnie.
Un très bon film de Julie Delpy, qui s'attaque à l'histoire controversée de la Comtesse Bathory, mythe vampirique par excellence. Sans jamais tomber dans le grand guignol, pourtant risqué, elle réussit à faire le portrait sensible d'une femme, victime de la société dans laquelle elle vit, nous laissant décider ou juger de la culpabilité de cette femme complexe. Un très-très joli film que je conseille vivement.
Très bonne fiction sur l'histoire tant controversée d'Erzsébet Bathory, en tout cas le meilleur film sur son prétendu dessein folklorique. Julie Delpy livre une interprétation de très bonne qualité, coup double pour la française.
Pour moi, ce n'est pas un film "gore", plutôt un beau film "classique"... Film historique en costumes, avec une image très soignée...et pas seulement les rouges, mais une lumière parfois blafarde, un chateau qui domine le paysage de toute sa puissance, qui inquiète le pouvoir...
Deux beaux thèmes éternels sont abordés avec beaucoup de finesse et de complexité: - une belle histoire d'amour romanesque - un désir "maladif" de vouloir conserver cette éternelle jeunesse...
La folie de l'héroïne en est-elle la conséquence ? Sa puissance ne gêne t'elle pas le pouvoir en place ? La comtesse est féministe avant l'heure... Après "2 jours à Paris", Julie Delpy réussit encore, dans un tout autre genre