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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 avril 2010
Je m'attendais a bien plus sanglant, mais même si mon désir d'hémoglobine n'a pas été satisfait, le film est tout de même très bien, assez esthétique, bien joué, crédible.
Bouzi Bouzouf n'aime pas « La Comtesse » de Julie Delpy, film qui confirme tout le mal que l'on peut penser de sa réalisatrice, cette petite bourge tête à claques qui a cru être une comédienne suffisamment talentueuse pour passer un beau jour à la mise en scène, infligeant ainsi au cinéma l'une de ses pires humiliations en 115 ans d'existence. Bien qu'elle se soit naturalisée américaine en 2001 (pfff), Bouzi Bouzouf range cette Barbie fadasse dans la catégorie des « connasses insupportables du cinéma français », où elle est en bonne compagnie puisqu'elle y côtoie d'autres quiches interchangeables donnant des envies de meurtre telles que Sophie Marceau, Marion Cotillard, Virginie Ledoyen, Ludivine Sagnier, Sara Forestier, Clotilde Courau ; Bouzi va s'arrêter là – bien que la liste soit encore longue – car il craint qu'une telle accumulation de betteraves ne se termine par un rejet gastrique. Retour à « La Connasse », euh à « La Comtesse ». Bouzi Bouzouf pourrait jeter l'anathème sur ce film parce que sa mise en scène est plate et poussiéreuse, mais cela ne serait pas très pertinent car l'absence de talent de Delpy réalisatrice est aussi évidente à constater que, par exemple, la vulgarité d'un Nicolas Sarkozy. De même, alors que Julie-la-star se la joue « regardez comme je me mets en danger », cela en exhibant de temps en temps deux rides sur son visage, Bouzi pourrait démontrer au contraire que le long métrage est un caprice d'enfant gâtée complètement auto-promotionnel où le narcissisme de la cruche explose comme jamais. Mais Bouzi Bouzouf dira en fait que s'il a les nerfs contre ce film, c'est parce que son actrice/réalisatrice/scénariste/compositrice/productrice (rien que ça) massacre littéralement la comtesse Elisabeth Báthory en faisant de son histoire une bluette pour lectrices de « Closer ». En gros, dans sa version, si la noble hongroise s'est abandonnée à la cruauté, c'est parce que, un jour, son bel amant lui a posé un lapin. Qu'on emmure Delpy à vie !
Bravo à Julie Delpy, qui a réalisé, interprété, écrit, produit et composé la musique (!!!) de ce beau film sur un personnage de femme à la fois fascinante, sensible, cruelle et sanguinaire. Le travail est d'autant admirable qu'à aucun moment, on ne tombe dans le ridicule ou le jugement. On assiste à un portrait trouble et violent tout en conservant la part de mythe et de mystère qui entoure forcément cette Barbe-Bleue féminine...
Tout d'abord, il faut avouer que l'histoire de la comtesse Bathory m'a toujours intéressée mais je n'avais jamais vu de films traitant de ce sujet. Nous avons beaucoup aimé l'ambiance du film, et je salue grandement la performance de Julie Delpy, celle ci est vraiment convaincante et on croirait le rôle fait pour elle. Son visage est troublant. Un mélange de froideur, cruauté, folie, passion... Les autres acteurs ne sont pas mal non plus mais pour ma part Julie Delpy et son personnage ont captivés la majorité de mon attention. Un point positif également pour la musique du film, elle contribue beaucoup à l'ambiance et j'ai apprécié. Autre petit détail, la vierge de fer était différente de l'image que je m'en étais faite en feuilletant les pages virtuelles du net, peut-être existait-il de nombreux "modèles" différents ?
Dans ce drame historique, la comtesse Erzebeth Bathory est la femme la plus puissante de la Hongrie du début du XVIIe siècle. Après la mort de son époux, elle prend un amant de 20 ans son cadet et tombe follement amoureuse de lui. Quand il l'abandonne, elle sombre dans une folie destructrice et macabre: elle croit que le sang de jeunes vierges a des vertus régénérantes sur son corps vieillissant. Commence alors toute une série de meurtres sanguinolents qui effrayent la population. Julie Delpy, qui porte ici la double casquette de réalisatrice et actrice principale, incarne avec maîtrise cette femme fière et forte qui bascule par amour, jouant sur différents registres allant de la passion à la cruauté la plus démente. Cependant, en gardant une certaine distance aristocratique avec les autres personnages qui gravitent autour d'elle, la comtesse se mure dans une prison de solitude (symbolisé par son château perdu dans une nature inhospitalière). Les couleurs ternes et tristes de l'image accentuent davantage l'impression de froideur qui émane de ce drame. Dans ce film, la cinéaste a cherché a mettre en avant le côté romanesque de la comtesse, ainsi que les doutes qui subsistent quand à la véracité des faits historiques.
L'histoire est intéressante. Le jeu d'acteur est superbe. L'ambiance est sombre, et bien réalisé. Mais seul petit bémol: je me suis ennuyé et ça, ça compte beaucoup.
Julie Delpy devrait se cantonner aux comédies. Pourtant, La comtesse n'est pas mauvais du tout. Le film revisite un mythe et s'axe sur le psychologique et sur les sentiments, ce qui pousse à commettre des atrocités. La mayonnaise a un peu de mal à prendre quand même.
Julie Delpy impose le respect avec ce film qu'elle a écrit,réalisé,joué et fait la musique.Elle a su s'entourer d'acteurs remarquables et la reconstitution est assez réussie.Son personnage est fascinant mais on s'ennuie parfois faute d'une mise en scène plus inspirée.
Très bon film, sobriété dans la violence intrinsèque à l'histoire, ce qui rends l'atmosphère tendue et pesante, les plans rapprochés et la quasi absence de musique favorisent encore le climat d'horreur. La conclusion est un peu trop rapide, dommage!
Bon film vraiment très bien qui porte un regard neuf sur ce fait, la fin du film est même très troublante et laisse deviner un petit caractére féministe. C'est vraiment bon que ce soit une femme qui se soit approprié ce projet car le regard d'un homme aurait été plus dur, matchiste et moins original et sensible. vraiment une bone surprise
Prenant et brillamment exécuté. Les moins : C'est un peu long à démarrer. Les plus : Julie Delpy est saisissante : tour à tour cruelle puis désespérée. Elle est secondée par un excellent William Hurt et un parfaitement écœurant Sebastian Bloomberg. Les costumes et la reconstitution, sobres, sont superbes. On assiste à l'histoire d'amour assassinée de cette femme brillante et fière puis à sa descente aux enfers. Le sujet est très bien traité, laissant planer toute l'ambiguïté sur le personnage de l'inquiétante comtesse Bathory : femme de tête victime d'un complot ou folle sanguinaire ? Une intéressante question est posée : ceux qui racontent l'histoire, ceux qui la font, disent-ils toujours la vérité sur notre passé ? Ma note : 9,5/10
Pas mal ! Un bon sujet, bien maîtrisé et surtout superbement interprété pat Julie Delpy. Il manque un peu de relief, quelques scènes plus fortes pour en faire un film excellent. Ca se regarde tout de même très bien.
Il est rare de voir des films historiques à costumes ne pas sombrer dans un classicisme précieux où chaque réplique est lancée avec grandiloquence comme si on assistait à une pièce de Racine. Julie Delpy a réalisé ici un très beau film, intelligent, profond, capable de remuer l'esprit et les sentiments. L'actrice est sans complaisance avec son personnage et pourtant on finit par s'attacher à cette comtesse qui incarne toute la détresse et l'ambivalence de la condition féminine durant cette Renaissance qui s'attachait plus à bouleverser les codes culturels que les carcans sociaux. Le message final, terrible et émouvant mais délivré sans pathos vient justifier tout le film et lui donner une épaisseur qui le place au-delà d'une simple biographie historique. Les dialogues sont travaillés sans être emphatiques, le rythme est soutenu malgré la quasi-absence d'action et une atmosphère étouffante de huis-clos, les acteurs sont sobres et tout en retenue, la réalisation est soignée sans être trop esthétisante. Julie Delpy a assuré à la fois l'écriture du scénario, la réalisation, le jeu, et même la composition de la musique : une multitude de talents pour un film qui aurait mérité davantage de promotion.
Connaissant l'histoire de la Comtesse Bathory, je m'attendais à voir un film surfant sur l'horrifique et le fantastique, ce qui n'aurait pas été pour me déplaire. Mais La Comtesse de Julie Delpy a choisi un autre chemin pour aborder l'histoire d'Erzebeth Bathory. Julie Delpy nous livre un film surtout psychologique et poétique. On se laisse vite prendre par l'interprétation de la réalisatrice dans le rôle phare. Certains plans sont très beaux, et les scènes de début et de fin sont très réussies. On ressort de ce film avec une étrange impression, réellement touchés du destin de cette comtesse, en proie aux mêmes questionnements métaphysiques qu'elle. Un très bon film qui n'est pas ce qu'il semble être, avec une Julie Delpy aussi bonne actrice que réalisatrice.