Avis : La Comtesse - Page 10

Les bons films historique original sont plutôt rares, celui ci en est l'exemple parfait. Ce film nous dresse le portrait d'un personnage historique plutôt méconnues, Erzébeth Bathory. Cette Comtesse Hongroise du XVI° siècle à une réputation sanglante. Femme émancipée sombrant dans la folie, le film nous replace le contexte et les enjeux de sa triste vie.

Ce film relate la vie de la comtesse hongroise Ersebeth Batory ou (Elizabeth pour les occidentaux). Une femme de pouvoir, qu'elle en a usé de la pire des façons. Elle est considérée par les Historiens, comme la plus "Grande" Serial-Killeuse du Monde, avec plus de 600 meurtres, d'enfants ou d'adolescents à son actif... Quand on dit que le "Diable s'habille en Prada" La comtesse Batory à sa façon était... une avant-gardiste. Julie Delpy réalisatrice et interprète principale du film, est joliement Horrible. Un film qui doit être vu surtout par toute la gent féminine.

Performance majestueuse, intelligence du point de vue défendu par la talentueuse Julie D.
C'est un film à voir. Tout simplement.

Bravo ! Si tous les réalisateurs français allaient vivre un peu à Los Angeles, on aurait peut-être des films aussi réussis que celui de Julie Delpy !

Très bon film

Une merveille ! Une histoire incroyablement poétique et effroyable. On sort de la salle avec des interrogations et des images plein la tête. Julie Delpy épate. A ne surtout pas manquer !

Julie Delpy réalisatrice, actrice principale et même compositeur (e ?) livre une œuvre soignée et originale. Peut-être aurait-elle pu nous épargner quelques scènes d’hémoglobine qui n’apportent pas grand-chose au propos… Un film curieux et prenant, à voir.

Très beau film, très beaux interprètes.

Ce film est un pur chef d' oeuvre ! Tout y est merveilleux : le scénario, tiré d' une histoire vraie s' étant déroulée dans la Hongrie de la deuxième moitié du 16ème siècle, la réalisation magistrale de Julie Delpy, l' atmosphère progressivement angoissante, jusqu' à la fin tragique de cette Comtesse , l' interprétation époustouflante de son actrice principale ( scènariste et réalisatrice de surcroît ! ) , mais aussi de ses partenaires , les décors et la lumière tout à fait adaptée à l' histoire , d' une noirceur intense, surtout à la fin . Ce personnage, relativement agréable au début de sa vie d' adulte , ( malgré les méfaits commis pendant son enfance ) , va ensuite se révéler d' une incroyable cruauté par souci de conserver une beauté qui lui échappe et qui pourrait compromettre la solidité de son amour pour un homme . Il y a des scènes dures à supporter, celle qui m' a le plus frappé étant celle où elle se mutile le sein avec un couteau pour y loger une mèche de cheveux de son amant ! Malgré la noirceur du sujet, le film est d' une beauté et d' une intensité dramatique extraordinaires . Je lui souhaite une belle longévité sur les écrans .

Je voulais absolument voir se film, depuis que j'en ai entendu parler. Je suis un immense fan d'Elizabeth (Erzebth) Bathory, dite la comtesse sanguinaire, qui aurait, au 16ème siècle, tué des vierges pour se badigonner de sang.
Le fil est juste magnifique, on voit bien la déchéance d'Erzebeth, de son enfance traumatisante (sa mère l'oblige a voir des meurtres), a son adolescence perturbée (elle a eue un enfant avec un paysan, a moins de 15 ans, pris par sa mère), mariée a 15 ans, mère "officiellement" a 25, veuve vers 39 ans, elle tente de refaire sa vie avec un jeune homme de 18 ans son cadet. Mais le père de ce jeune homme ne l'entend pas de cette oreille et contraint son fils a épouser une Danoise.
Afin de "blesser" Erzebeth le père écrit une lettre a la place de son fils ou il explique qu'il a trouvé la femme de sa vie, ce qui boulverse la vie de la comtesse, elle rencontre un homme, qui s'avérera être un masochiste, qui avait pour but de la faire tomber.
Elle va tomber peu a peu dans l'obsession de la folie, allant jusqu'a faire tuer des vierges pour utiliser son sang afin de conserver sa jeunesse (qu'elle ne conserve pas, puisque c'est imaginaire).
Le film est magnifique, bien interprété, Julie Delpy joue magnifiquement bien, on ressent un malaise dans la décheance de la comtesse, tout en étant compatissant.
En gros je le recommande a tout ceux qu'un film dramatique en costume d'époque ne dérange pas.

Ce film est extraordinairement plat. L'histoire aurait pu être intéressante malheureusement toutes les scènes sont convenues et s'enchaînent bêtement les unes après les autres sans effet de surprise. Par exemple, la scène vers là fin lorsqu'on on retrouve les cadavres ; alors qu'elle aurait du marquer les spectateurs par sa cruauté dévoilée et anéantir l'amant de la comtesse, elle est éludée.
En revanche certaines images sanguinolentes sont gratuitement vulgaires, très laides et très déplaisantes. Je pense qu'on a joué surtout la facilité en évitant toutes les difficultés.
Les acteurs, hormis Julie Delpy, sont insipides à qui mieux mieux, on dirait qu'ils font de la figuration. A aucun moment je n'ai pu rentrer dans cette histoire ni me sentir concerné.

Non ce film ne raconte pas l'histoire d'un Dracula au féminin!! La Comptesse de Bathory est un être complexe , rongé par un amour qui lui rappelle qu'elle n'est pas éternelle.Alors aux contes et autres fables qui ont fait de Bathory un monstre Julei Delpy en fait une femme victime d'une époque ou le paraitre règne en maître ( de nos jours aussi?)Bref une belle surprise.

"La comtesse" est finalement un film d'une grande humanité. La reconstitution historique est magnifique et le tout très bien mit en scène. Une bonne surprise.

Dans le film de Julie Delpy, c'est l’image d’une femme amoureuse puis délaissée que l'on véhicule. Sa souffrance est palpable. A tel point qu’on comprendrait sa démence et ses assassinats. Ce portrait est vraiment touchant en dépit de la cruauté du personnage. Delpy endosse avec perfection ce rôle.

Julie Delpy (réalisatrice et interprète principale) nous dresse ici une histoire sobre ainsi qu' un portrait tout en profondeur de son personnage. Elle nous prouve que chaque personne a ses faiblesses. Femme de caractère, elle va alors se laisser attendrir par l'amour avant de sombrer dans une folie meurtrière. Julie Delpy parvient à passer à chacun de ces états avec une grande justesse qui fait parfois froid dans le dos et installe une atmosphère de plus en plus oppressante à la limite du surnaturel . Cruelle par ses actes, elle n'en reste pas moins une femme déchirée par l'amour ce qui rend l'histoire d'autant plus tragique. La bonne idée du film se situe au niveau de la narration d'un point de vue "externe", qui établit une partie du récit sur des "m'a t'on dit" et la théorie du complot politique laisse planer le doute sur la véritable cruauté de la comtesse, même si le mythe est maintenant bien ancré.