Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Arthurlamouche
14 abonnés
688 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 juin 2011
On attendais absolument pas Julie Delpy dans ce genre de film après sa belle comédie Two Days In Paris. Ici elle campe une comtesse hongroise qui est persuadée que sa jeunesse perdurera avec du sang de vierges. Là encore c'est une réussite. Elle est juste, sobre et la mise en scène au top. Bon film.
The Countess is somehow based on the legends surrounding the life and deeds of Countess Erzebeth Bathory known as the greatest murderess in the history of mankind. Contrary to popular belief, Elizabeth Bathory was a modern and sour Renaissance woman who ultimately fell victim to mens aspirations for power and wealth. Rough but trueful, pleasant.
Glacial et effrayant sans tomber dans le gore ou l'horreur. Réalisation classique avec même quelques poncifs en début de film. A voir pour le rôle titre tout en nuance et en sensibilité et les thèmes marquants développés : La place des femmes ds la société, le refus de la vieillesse, l'amour qui devient obsession et folie, l'authenticité des récits historique toujours écrit par les vainqueurs.
Le film de la maturité pour Julie delpy tant sur le plan de la mise en scène que de l'interprétation. Récit beaucoup plus maitrisé, un sens de l'ellipse efficace pour ce conte historique cruelle; son jeu est également d'une grande subtilité, incarnant une femme à la fois attirante par son intelligence et sa grace mais aussi inquiétante par sa dureté et sa froideur.
Le travail de Julie Delpy est tout simplement impressionnant que se soit de interprétation ou bien de la mise en scène. Cette Comtesse est à la hauteur de tout les grands film d'époque. BRAVO JULIE.
Il est assez rare de nos jours qu'une seule et même personne se charge du scénario, de la réalisation, du rôle principal et de la musique d'un film. C'est assez admirable, de même que la précision historique : les années 1600 sont merveilleusement rendues. Là où je serais plus modéré, c'est sur le jeu des acteurs, à commencer par celui de Julie Delpy. On a malheureusement un peu de mal à s'intéresser à la vie de Bathory. Une réussite sur la forme, un peu moins sur le fond.
En 2008, est sorti Bathory (pas en France, hélas), une énorme production dirigée par le slovaque Juraj Jakubisko qui soutenait la thèse du complot contre la célèbre comtesse, dans un délire d'images baroques et sanglantes. Certaines critiques anglo-saxonnes ont pointé du doigt un certain nombre de similitudes avec La comtesse de Julie Delpy montrée pour la première fois en février 2009 à la Berlinale, sous-entendant qu'on était proche du plagiat. A la vision des deux films, l'argument ne tient pas : certes, l'histoire est la même, mais le traitement est radicalement différent et Julie Delpy balance habilement entre la légende fabriquée de toutes pièces et/ou la sinistre réalité. Le plus important, en fait, est que La comtesse n'est pas un véritable film historique et encore moins d'horreur, mais un drame construit autour de l'idée (ou du mythe) de l'amour éternel. Certains y verront même comme une continuité à Two days in Paris, qui abordait, par le biais de la comédie, cette fois, les difficultés à vivre une histoire d'amour. Toujours est-il que le deuxième film de Julie Delpy, d'un classicisme absolu qui évite cependant le piège de l'académisme, est visuellement somptueux (cela change des films mal éclairés et tournés à l'épaule vus récemment) avec une attention particulière donnée à la lumière, et mis en scène avec une fluidité remarquable. Avec un scénario écrit à la troisième personne, qui permet de maintenir l'ambigüité quant aux faits présumés, et une démonstration éclatante de la géo-politique de l'époque, la cinéaste maîtrise de bout en bout son film qui souffre à peine du manque de charisme de Daniel Brühl dans le rôle de l'amant. La petite Julie a maintenant tout d'une grande..., réalisatrice.
(...) avec cette nouvelle réalisation, Julie Delpy nous prouve un peu plus encore que la petite frenchy ne s’est pas faite une place au soleil par hasard. Talentueuse aussi bien devant que derrière la caméra, elle nous offre cette fois un récit fluide et passionnant au classicisme envoûtant. L’un des meilleurs films en costumes de ces dernières années. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/11/30/critique-la-comtesse/
Histoire ou légende ? Tout le film gagne ou perd en véracité sur ce point ! C'est son point faible, entre fiction et vécu ! Sinon, la prestation est juste satisfaisante, Julie Delpy en dedans mais de très bons seconds rôles. Mise en scène habituelle, sans intrigue par contre, le quotidien est prenant, c'est le côté "charme" du film ensuite vient la paranoïa pas trop mal traitée. 3/5 !!! A voir !
Elizabeth Bathory est la femme la plus puissante de la Hongrie du 17ème siècle. Son mari tient les Turcs hors du royaume, le roi devient leur éternel débiteur. Son mari décède, sa puissance augmente encore. Libre, elle séprend d’un jeune homme qui finit par la délaisser. Pensant que ses 39 ans sont responsables de cet échec, elle va à la quête de l’éternel jeunesse par le biais de bain de sang de jeunes vierges du secteur, puis de la région puis plus loin encore… Une quête macabre tout aussi macabre que ce conte… Inspiré d’un personnage historique, on ne sait toujours pas si la Comtesse Bathory s’est réellement livrée à ces meurtres pour assouvir son besoin de jeunesse internelle ou s’il ‘agissait d’une rumeur ou d’un complot. Tellement gênante pour la stabilité du roi car plus puissante que lui, il était son débiteur ; peut être a-t-elle victime d’un complot politique visant à la faire chuter ? Le scénario de la brillante Julie Delpy laisse jusqu’au bout la question en suspens ; à ce titre, son scénar est fin et subtil. Elle parvient aussi dans son long métrage à imbriquer avec une adresse remarquable les deux thèmes majeurs du film : le drmae amoureux d’une femme apeurée par la vieillesse ET la description d’un machiavélique piège politique. Tout le long du film, elle privilégie, pour mon plus grand bonheur, l’intime et le dépouillement au gore sanguinolent qu’aurait pu inspirer cette joyeuse boucherie. Deux faiblesses tout de même. Julie Delpy assure une composition poignante de Bathory, les autres rôles sont moins convaincants. Deuxièmement, le scénario de Delpy est juste par contre, sa réalisation est trop académique. Beau coup d’essai tout de même dans ce triple rôle : actrice, réalisatrice, scénariste… Une femme de talent à suivre. « Blanche Neige » du point de vue de la sorcière
Très bon film encore de Julie Delpy . Sombre et intense . La passion jusqu'à la folie de cette femme est racontée en un véritable crescendo. Les comédiens sont convaincants et la réalisatrice en tête de distribution est à vous glacer le sang ! .
Le cas Elizabeth Bathory me fascine depuis quelques années, alors il me fallait voir ce film sur sa vie. Dans l'ensemble, c'est un bon film où Julie Delpy interprète très bien la sanguinaire comtesse, torturée par l'amour et l'envie de rester jeune. La réalisation est bonne, mais j'ai trouvé dommage que l'on en voit pas plus au niveau des meurtres, pas par sadisme bien sûr. Ce point n'est pas assez exploité, alors qu'il s'agit quand même de l'une des plus grandes tueuses qui ait existé. Mais dans l'ensemble, on passe un bon moment devant l'histoire sanglante de cette comtesse à l'âme torturée.
Le synopsis indique tout ce qui se passe dans le film. Ce film a quelques longueurs. Il n'est étonnamment ni émouvant ni difficile à regarder alors que des nombreuses filles sont tuées.
J'aime le cinéma de et avec julie Delpy , là dans ce role de comtesse , film d'époque qui ne lasse pas puisque l'histoire pourrait se retrouver a notre époque , une comtesse qui malgres sa froideur , sa cruauté , reste attachante puisque l'amour la rattrape ds son caractère figé , indifferent , un très bon jeu d'actrice , et d'acteurs , quelques scènes pas facile à regarder... et une morale très juste qui ne laisse pas de marbre.